Nombreux sont ceux qui ne connaissent pas encore les appareils Wagner et pensent que la peinture au pistolet est une technique assez récente. La marque Wagner, très connue dans son pays, est garantie de qualité. Wagner possède des filiales dans de nombreux pays, dont la France, l’un des pays au monde où l’utilisation du pistolet à peinture est le plus largement répandue, ce qui fait de la France l'un de ses principaux marchés européens.
Wagner dispose de plus de 60 ans d'expérience et possède le plus grand centre technologique au monde pour le développement des pistolets à peinture. Nous vendons notamment des pistolets à peinture du fabricant allemand Wagner, l’un des deux leaders du marché mondial de pistolet peinture.
Sur cette page, nous nous sommes efforcés à vous présenter une liste la plus exhaustive possible des différences entre les principaux pistolets à peinture Wagner.
Attention ! Les pistolets à peinture de Wagner mentionnés ci-dessus permettent de passer des laques et des lasures, ainsi que la plupart des types de peinture. Le facteur déterminant du choix est le type de peinture du travail principal. Les Wagner Project 117, PowerPainter 60, Project 119 et PowerPainter 90 s’utilisent avec des pots de peinture d’au moins 5 l.
La peinture au pistolet produit toujours du brouillard de pulvérisation. Il convient ici de faire la distinction entre brouillard de pulvérisation et surpulvérisation.
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Pour réduire significativement l’effet brouillard :
Aussi appelé flocage, l’effet velours permet de donner une finition totalement différente d’un glaçage miroir. Il s’obtient en pulvérisant un mélange de chocolat et de beurre de cacao chaud sur un entremets congelé. Le choc de température va alors cristalliser le chocolat sur la mousse de votre entremets, créant ainsi de fines perles au rendu proche du velours.
Il existe deux façons d’obtenir cet effet :
Ce qu’il faut savoir :
L'Avantage : Vous pouvez créer la couleur que vous souhaitez.
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L'Inconvénient : Cela prend un peu plus de temps à préparer. Il faut impérativement un pistolet à peinture.
Le Matériel :
Il vous faut un pistolet à peinture neuf et qui ne servira qu’à cette utilisation. Nul besoin d’avoir un appareil extrêmement puissant. Nettoyez-le soigneusement avant de l’utiliser.
Les Ingrédients :
Il faut premièrement effectuer un mélange de chocolat et de beurre de cacao, mais le dosage est différent en fonction de la nature du chocolat. Le chocolat au lait étant moins fluide quand il est fondu, il est nécessaire d’ajouter plus de beurre de cacao.
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Dosages :
Si vous souhaitez réaliser un effet de couleur, il vous faudra utiliser la recette de l’effet blanc et ajouter du colorant liposoluble jusqu’à obtenir la couleur souhaitée.
Il est très important de ne prendre que du colorant liposoluble, car comme son nom l’indique il va se dissoudre dans la matière grasse, contrairement aux colorants classiques qui se dissolvent dans l’eau.Cependant ici il n’y a pas d’eau, le risque est donc que votre colorant classique ne se dissolve pas et fasse des grumeaux.
Jean Foucrier, coup de feu rue des Changes, les fils d'Adrien Thouvenin, la ferme de Dournon... retrouvez ici toute l'histoire de notre ville.
Lucien Beaufrère est élu maire de Vierzon Ville lors des élections de 1929. Beaufrère restera à tout jamais étiqueté « maire de la crise des années 1930 ». Titulaire d’un seul mandat, décédé au début du deuxième, il est un maire coincé entre les deux fortes personnalités que sont Émile Péraudin son prédécesseur et Georges Rousseau, son successeur et maire de la Fusion, si l’on excepte le court et anachronique mandat de Émile Cendre, de 1935 à 1937. Beaufrère restera à tout jamais lié au monument aux morts de Vierzon Ville. Le battage médiatique et cinématographique autour de son inauguration en 1933 en est pour beaucoup.
Il est né dans le nord du Cher en 1883, fils de deux instituteurs, « hussards noirs de la République ». On imagine déjà que le jeune garçon se forge une conscience sociale qu’il gardera toute sa vie. Ses études le poussent vers le métier d’architecte, métier qu’il n’exercera quasiment pas. Il préfère acheter une usine frigorifique à Vierzon impasse Casimir Lecomte en 1914, juste avant le déclenchement des hostilités. Il ne quittera plus dès lors la seconde ville du Cher, excepté durant les quatre années de guerre où il est mobilisé dans un régiment du génie, sa formation initiale d’architecte se rappelant alors à lui.
La guerre a permis l’innovation industrielle dans de nombreux domaines. C’est le cas également dans le monde des frigidaires et de la conserve alimentaire. Revenu du front avec la croix de guerre, Beaufrère investit dans de nouveaux matériels pour son usine frigorifique qu’il transforme ainsi en usine de boîtes de conserves. C’est rapidement un succès pour ces nouvelles modes de consommation. Il devient alors un homme reconnu socialement, un patron qui entre dans des sphères qui lui étaient jusqu’alors fermées. Il montre que Beaufrère a commencé par franchir les marches consulaires. Il est inscrit sur les listes électorales de la Chambre de commerce, du Tribunal de commerce et du Conseil des prud’hommes. Il entre en politique sans aucune expérience dans ce domaine lors des municipales de 1929.
Cette année-là Péraudin, 64 ans, se sent sans doute usé par 29 années de mandat de maire. Il ne s’est d’ailleurs pas représenté à la députation de 1928, André Breton lui ayant succédé. C’est lors d’une réunion du groupe du Comité des Républicains Socialistes le 31 janvier 1929 pour préparer les municipales de mai que les membres du conseil municipal apprennent la décision du maire de na pas se représenter. Comment a fait Beaufrère pour prendre la tête de liste ? Il y a là un mystère. Nous avons la chance d’avoir, dans les archives municipales, les archives personnelles de la campagne électorale de Beaufrère. Ce sont plusieurs pages écrites au dos du papier à lettre de son entreprise. On arrive à voir le cheminement d’un homme qui prépare son élection. Et au passage il n’épargne pas Péraudin qui, quoique usé n’en a pas moins la réplique mordante : il redeviendra simple citoyen mais se réservera le « droit incontestable de critiquer comme il l’entendra l’administration et la politique de ses successeurs...
La liste de Beaufrère remporte le premier tour des élections mais c’est Émile Charot qui est le mieux élu, loin devant Beaufrère qui arrive 5e. C’est à nouveau le cas lors du du 2e tour de cette municipale. Et là Beaufrère n’arrive que 7e. Charot est toujours le mieux élu. Malgré tout, Beaufrère est installé maire par le conseil municipal le 19 mai, en ayant provoqué le hold-up idéal.
C’est un programme ambitieux. On les retrouve au dos du papier à lettres de son entreprise : urbanisme, école, hygiène publique, sécurité, pompiers, approvisionnement, et aide aux Habitations Bon Marché HBM. Pour l’heure, son discours de politique générale se termine par une prise de position non équivoque : Lucien Beaufrère est favorable à la « réunion administrative des quatre Vierzon, si souhaitable sous tous les rapports.
Pour réaliser son programme, Beaufrère a besoin d’argent. Mais les ressources de la commune de Vierzon Ville ne sont pas extensibles. Pourtant, économiquement parlant, tout semblait bien commencer : Pour doper le commerce local Beaufrère jetait les bases de notre actuelle Foire-expo, reflet des savoir-faire de l’agglomération. Sourdement le chômage augmente. La métallurgie boîte et la porcelaine tousse. Il transfère dans un local plus grand le corps des sapeurs pompiers, demande mille fois réitérées du capitaine Marc Larchevêque. Le Cocorico Vierzonnais, journal satirique local sera pour Beaufrère le plus caustique de ses adversaires. Le mensuel existe depuis 1927 et est tout entier dédié à la Fusion des quatre Vierzon. Retour à l’envoyeur. Le Cocorico se fait un plaisir de passer les dépenses municipales au peigne fin. Regor s’en donne à coeur-joie. Et surtout, le Cocorico est très suspicieux envers Eugène Henri Karcher, créateur du monument aux morts. La ville ne veut pas publier le contrat qui la lie à l’artiste. Cela doit cacher quelques chose. Hormis le prix exorbitant du jardin, cela cache surtout une clause qui laisse Karcher propriétaire de l’image du monument. Autrement dit, les photos sont interdites. On est prié d’acheter les photos officielles.
Malgré tout, fort de ses réalisations, Beaufrère repart à la conquête d’un nouveau mandat en 1935. L’ambiance générale est plutôt « Front Populaire ». Ce qui est vrai ailleurs reste « compliqué » à Vierzon. Le 5 mai Beaufrère surpasse Breton qui surpasse Crépat. Douceron est loin derrière. Mais, tout comme en 1929, Beaufrère n’est pas le mieux élu. Une semaine plus tard Beaufrère, absent pour cause de maladie est installé maire de Vierzon. En fait, il ne retrouvera jamais le chemin de la mairie.
Tous les habitants du quartier Bourgneuf connaissent la rue André Hénault, traversante entre le boulevard de la Nation et l’avenue du Quatorze juillet. Pour les autres, il n’y a qu’à dire « Mais si, tu sais, c’est la rue de la salle Collier ! Cette rue ne porte le nom de Hénault que depuis 1905. Tout au long du 19e siècle, l’industrialisation de Vierzon sera soutenue, notamment grâce au canal de Berry puis au chemin de fer. Après les forges du comte d’Artois la porcelaine s’installe, le machinisme agricole suit. La conséquence en est la prise de conscience ouvrière et ses revendications.
Or, en 1884, Bourgneuf ne détient pas de poste d’adjoint et s’estime sous-représenté au conseil municipal de Vierzon Villages. De plus, une grève très dure explose à la Française en août 1886. Le quartier fut oublié par l’industrialisation galopante de l’agglomération. Le Cher devenait un vrai obstacle à son développement. Un seul pont permettait alors son accès, synonyme de transports coûteux pour les industriels qui préféraient s’installer le long du canal et à proximité de la ligne de chemin de fer. Bourgneuf, pour les ouvriers qui y résident, est synonyme de cité dortoir. Ils partent le matin pour rentrer le soir.
En attendant, la grève de la Française, est le révélateur des tensions au sein du conseil municipal de Villages. Des voix s’élèvent contre le soutien aux grévistes. L’idée est lancée de former une commune indépendante. Le conseil d’État accorde donc à la nouvelle municipalité le droit de s’auto-administrer. Et le premier maire en sera André Hénault, élu en février 1887. De sa conviction politique, on ne sait pas grand-chose. Des élections de février, on en sait encore moins. Est-ce son passé de rebelle au sein du conseil de Villages qui a propulsé Hénault tête de liste ? Avait il une vraie ambition ? Etait-il poussé par des amis ? Sa fiche de police, en préfecture est quasi vide.
Sur André Hénault, on peut dire quelques mots. C’est un homme issu de la bourgeoisie locale. Son père est charpentier de marine ; le quartier du Bourgneuf s’est fait une spécialité de construire des bateaux. Sa mère est épicière, à l’angle des actuelles rues André Hénault et du 14 juillet, au cœur du quartier. Lors du vote du conseil municipal, il se dit négociant. En fait il a repris l’épicerie de sa mère et y a ajouté la vente en gros, dont le vin et le charbon. Mais pour mener à bien tous ces projets, il faut de l’argent.
Quelques cartes postales jaunies, quelques images devenues floues avec le temps. Et très peu d’écrits, trop peu d’écrits… Aujourd’hui tenter une reconstitution de l’histoire du pensionnat Saint Joseph, « Saint-Jo » pour les connaisseurs, relève du défi. L’apparition du pensionnat Saint Joseph dans les archives municipales remonte à l’année 1888. Nous sommes pendant Troisième République. A côté des écoles publiques, coexistent néanmoins des écoles privées, dites libres. Ce terme vient de la liberté pour un quidam, d’ouvrir une école privée dans une commune.
Ce sont deux lois, Guizot en 1833 et Falloux en 1850 qui confirment cette liberté d’ouvrir des écoles, depuis le primaire jusqu’au secondaire. Et Jules Ferry ne les a pas abrogées. Cette liberté permet alors aux congrégations religieuses d’ouvrir leurs propres établissements, comme c’est le cas avec le pensionnat Saint Joseph de Vierzon. Cette archive municipale arrive bien tardivement déjà dans la vie du pensionnat. En effet c’est dès 1861 que les sœurs de la charité de Bourges vont ouvrir un établissement d’enseignement primaire à Vierzon, rue de l’étape. Elles y ouvrent une salle d’asile et deux salles de classe dont une payante. Bien vite il faut s’agrandir et penser à changer de locaux. C’est ainsi que la congrégation achète un terrain au 11 rue Gourdon, entre la rue et la voie de chemin de fer, en 1876.
Le changement de statut en 1904 (interdiction des congrégations) voit arriver du personnel enseignant non religieux ; les sœurs restent néanmoins directrices de l’établissement. Mai la guerre arrive et l’école va devoir se métamorphoser. Elle est réquisitionnée et devient hôpital temporaire en 1939. Il faut bien vite trouver des locaux pour les élèves. Les classes primaires seront logées chez le porcelainier Larchevêque, les classes secondaires iront dans l’ancienne école de la rue des changes et côtoieront les services municipaux qui s’y sont installés. Parallèlement, pour augmenter le nombre de places en chirurgie, l’hôpital envoie au 11 rue Gourdon une partie de ses vieillards. La pression diminue quelque peu et les classes installées chez Larchevêque peuvent réintégrer leur école… pour peu de temps. En effet les bombardements de juin-juillet 1944 visent la gare et la ligne SNCF. Le pensionnat, trop proche de la voie de chemin de fer doit à nouveau déménager : maintenant c’est à Bourgneuf que les primaires iront étudier.
Et la fin de la guerre n’est pas pour autant synonyme de retour au 11 rue Gourdon. Le pensionnat se voit en effet redevenir hôpital temporaire ; et l’ensemble des cours, primaires et secondaires trouvent le chemin de l’usine Hache désaffectée. On y installe également la cantine. Enfin, en août 1945 les locaux sont tous rendus à leur première destination. Mais les sœurs sont face à un dilemme : le bâtiment a gardé de nombreux stigmates de la guerres : Faut-il faire des travaux et repousser encore l’entrée des élèves ? Les sœurs ont choisi. La bougeotte a assez duré. La rentrée des classes se fera normalement au pensionnat au 1er octobre, avec ses 220 élèves dont 30 internes. C’est ainsi qu’en 1961, le pensionnat fête son centenaire. Les sœurs de la charité resteront à la tête de l’établissement jusqu’en 1988.
Bientôt la France va commémorer les 80 ans du débarquement en Normandie, prélude à la libération du territoire français du nazisme. Dans ce cadre, peut-être verrons-nous réapparaître sur les écrans, petits ou grands, des films relatant la période sombre de l'Occupation. Et parmi toute la filmographie disponible, il en est un qui a en partie été tourné à la gare de Vierzon : « Le jour et l’heure », de René Clément.
Vierzon, printemps 1962. Effervescence du côté de la gare. Les techniciens de cinéma viennent repérer les lieux avant le tournage du prochain film de René Clément. Il s’appellera « le jour et l’heure », aura Simone Signoret comme vedette et l’Occupation allemande comme trame dramatique.
Pierre a 29 ans en 1962. Il est facteur d’écriture au service Exploitation de la gare de Vierzon. Le casting sera vite bouclé. « En fait, dans l’histoire, Simone Signoret se fait arrêter sur la ligne de démarcation à Vierzon. Donc des copains à moi ont joué les passagers du train, d’autres des soldats allemands, d’autres encore des gars de la gestapo. Ceux qui étaient en civil touchaient 30 francs par jour, ceux qui étaient en costume, 40 francs ».
Mais Pierre portait fièrement la moustache. Il ne pouvait donc pas jouer les soldats allemands, tous bien rasés. Béret et capote aux sinistres insignes, Pierre attend. « Le tournage à Vierzon a duré une semaine, pas loin. Nous on faisait ça en dehors du boulot, après 21 heures essentiellement. Y’en avait qui pouvaient faire plusieurs rôles. Un jour un soldat allemand poussant un voyageur, une heure après le voyageur présentant son billet à un gestapiste. Moi mon rôle de milicien s’est borné à houspiller les voyageurs, à faire dégager rapidement les soufflets entre les voitures pour laisser place nette à la gestapo. Et pourtant, un jour il s’est fait engueuler. À cause d’un copain qui admirait les costumes et qui se tourne vers lui. « Il me dit : Pierre, regarde comme on est beau ! Et là on a entendu : Coupez !! Mais quel est le con qui parlait ?
Mais voir l’envers du décor est une chose non permise à tous. « Bien sûr qu’on regardait. Y’en avait du monde sur le quai. On a appris plein de trucs. Par exemple, pour faire avancer les wagons, devant la caméra, c’était des gars à nous qui poussaient. Il fallait pousser juste pour être dans l’axe de la caméra et s’arrêter juste au bon moment..
Ils avaient refait un décor entier de la gare dans l’ancienne bibliothèque. Quant à Simone Signoret, c’est le plus beau souvenir de Pierre. « Elle avait avec elle son chauffeur, son coiffeur, son habilleuse et sa doublure. Mais, pour une actrice au sommet de son art, elle n’était pas bégueule pour deux sous. Je me souviens d’avoir échangé quelques mots avec elle. Des banalités à faire pleurer mais elle était à l’écoute, disponible.
Par contre, sur le partenaire de Simone Signoret Stuaret Whitman, Pierre n’avait pas les mêmes souvenirs : « Si j’ai tenu Simone Signoret dans mes bras, c’est grâce à lui. Un jour Clément devait tourner une scène à la Gratouille, quartier de Vierzon qui avait été lui-même beaucoup bombardé en 1944, alors c’est normal y’avait encore pas mal de trous d’obus. En fait Signoret et Whitman devaient s’enfuir sous les bombes. La vraie scène était sensée se dérouler à Orléans. Et Clément a passé la journée à chercher Whitman. Voyant qu’il était pas là, on m’a demandé de le remplacer, moi, le milicien figurant ! T’as son gabarit, tu feras ci et tu feras ça ! Et me voilà cou...
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