Le pistolet à peinture est devenu un outil indispensable pour réaliser des travaux de peinture propres et efficaces, que ce soit pour des façades, des murs, des meubles ou d'autres objets. Il existe de multiples types de pistolets à peinture, chacun ayant des caractéristiques spécifiques adaptées à différents types de travaux.
Le fonctionnement d’un pistolet à peinture repose sur le principe de pulvérisation. Grâce à la pression envoyée dans le pistolet, la peinture contenue dans le réservoir est projetée dans la direction visée. Ce système permet d’appliquer la peinture de manière régulière et homogène sur les zones ciblées, offrant un rendu qualitatif, voire supérieur à celui obtenu avec un pinceau.
Il existe trois types d’alimentation pour les pistolets à peinture :
Le pistolet à air comprimé fonctionne par un système d’air comprimé. Il nécessite d’être raccordé à un compresseur et permet d’obtenir un rendu de peinture professionnel en un temps record. Il est muni d’un godet qui sert de réservoir pour la peinture. Vous pouvez retrouver des godets fixés au pistolet à peinture par dessus appelés pistolet à gravité, ou par dessous appelés pistolet à succion (système d’aspiration de la peinture).
Le pistolet à gravité est à éviter sur des travaux en hauteur, puisque la peinture coule jusqu’au pistolet si vous penchez le pistolet pour atteindre des zones plus hautes la peinture ne parviendra pas jusqu’à la buse.
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Le pistolet à peinture basse pression est alimenté par du courant électrique. Il ne nécessite pas de compresseur lors de son utilisation, mais sa puissance est assez limitée. Il est préférable d’utiliser ce type de pistolet pour des petits travaux de peinture, à savoir des objets, des meubles, ou bien de petites surfaces. Il reste tout de même très efficace, et peut rendre service dans biens des cas malgré son prix bon marché.
Plusieurs caractéristiques définissent la qualité et l’usage d’un pistolet à peinture :
Ici, il est important de s’assurer que la pression maximale du compresseur corresponde à la pression de service du pistolet à peinture. Un pistolet compresseur a besoin en général d’une pression de 2 à 6 bars, donc il vous faudra un appareil d'au moins 5 bars. Un autre paramètre important est le débit d’air restitué. Pour la peinture, le débit d’air restitué ne doit pas être inférieur à la consommation du pistolet. Pour des travaux de peinture plus importants, il est conseillé d’avoir à disposition un appareil d’au moins 300 l/min.
Le mode de lubrification des éléments de friction du compresseur à huile a un impact fondamental sur le résultat final de votre travail. La solution à ce problème peut être l'achat d'un compresseur sans huile, où le glissement des éléments de friction est assuré par un revêtement spécial qui recouvre les composants métalliques internes du compresseur. Avec ce type de compresseur, vous ne risquez pas de ruiner votre travail avec des particules d’huile hasardeuse. De plus, le compresseur sans huile ne nécessite que très peu d’entretien.
Lorsqu'il s'agit de la peinture de grandes surfaces (murs, clôtures ou carrosseries), il est nettement préférable d'utiliser un compresseur à huile dont le réservoir est plus grand (50, 100 ou même 200 litres). Dans le cas du compresseur à huile, il est toutefois nécessaire d'utiliser un filtre, afin d'éviter que des particules d'huile ne pénètrent dans la peinture.
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Voici un tableau comparatif pour vous aider à choisir le type de compresseur adapté à vos besoins :
| Type de Compresseur | Avantages | Inconvénients | Utilisation Recommandée |
|---|---|---|---|
| Sans Huile | Pas de risque de contamination par l'huile, entretien minimal | Moins adapté aux grands travaux | Petits travaux, aérographie, loisirs |
| À Huile | Idéal pour les grandes surfaces, réservoir de grande capacité | Nécessite un filtre pour éviter les particules d'huile | Peinture de murs, clôtures, carrosseries |
Des accessoires de préparation de la peinture, un agitateur ou malaxeur, la peinture étant constituée de composants (liants, résines, solvant, pigments) aux densité différentes, après un temps de stockage, il est impératif de bien la mélanger pour obtenir la qualité de produit recherché. Il faut ensuite contrôler la viscosité’ à l’aide d’une coupe viscosimétrique, et d’un chronomètre) afin d’obtenir une pulvérisation et un revêtement de qualité.
Le poignet doit être souple et se déplacer sur une ligne droite.
Faire des travaux à la maison comme sur un chantier nécessite de penser à sa sécurité. Lors de la manipulation de peinture, nous vous conseillons également de vous placer dans un endroit bien aéré pour éviter d’inhaler des gaz toxiques.
Il existe une gamme complète de technologies et de systèmes de pulvérisation pour automatiser les processus de finition. Pour choisir la technologie appropriée, vous devez prendre en compte la qualité de finition recherchée, l’efficacité de transfert, la vitesse d’application, le type de peinture utilisée ainsi que le type et la forme d’objet.
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La pulvérisation pneumatique utilise un jet de fluide à basse pression qui est mélangé avec de l’air comprimé au niveau du chapeau d’air afin d’atomiser le produit de façon contrôlée. Elle est utilisée pour l’application de fluides de basse à moyenne viscosité pour des domaines nécessitant une finition de grande qualité, de classe A ou décorative.
La pulvérisation airless utilise une alimentation en fluide haute pression pour l’atomisation sans recours à l’air comprimé et uniquement avec la pression du fluide. Pour la pulvérisation airless, l’atomisation est créée par la force hydraulique qui propulse le produit à travers un orifice. Lorsque le fluide sort de l’orifice, le frottement entre le jet de fluide et l’atmosphère disperse le jet en petites particules.
Les pulvérisateurs électrostatiques transfèrent une charge aux particules de produit lorsqu’elles se trouvent au voisinage ou en contact d’une électrode afin d’obtenir une efficacité de transfert supérieure. Leur principe repose sur l’attraction de charges électriques opposées.
La technologie de pulvérisation HVLP a été définie et appliquée par le SCAQMD (South California Air Quality Management District) dans les années 80 et a été adoptée par l'EPA de la plupart des États américains aujourd'hui. Pour être conforme à la norme HVLP, la pression d'air mesurée au niveau du chapeau d'air doit être comprise entre 0,1 et 10 psi maximum ou prouver que l'application est efficace avec au moins 65% de transfert.
LVLP est l'acronyme de Low Volume Low pressure, ce qui signifie qu'il utilise moins de volume d'air (8.5-30 m3/h 5-18 CFM) que le HVLP (17-50 m3/h 10-25 CFM) et une pression d'air plus faible (10-30 PSI) qu'un pistolet de pulvérisation d'air classique (35-60 PSI).
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