Les stations de peinture basse pression sont appréciées pour leur polyvalence et leur prix. La rédaction a testé 6 modèles de stations peinture basse pression répondants aux besoins les plus courants des bricoleurs débutants ou avertis. Pour ce test, c’est le système HVLP qui a été retenu. Il comporte une turbine générant un volume d’air suffisant pour projeter la peinture, le vernis ou le produit d’imprégnation (lasure, fongicide…) sous une faible pression. Le jet de peinture est entouré d’une grande quantité d’air. Il en résulte un très faible effet de brouillard, à la différence des autres procédés, d’où une économie de peinture et un séchage accéléré. Les peintures trop épaisses (visqueuses) doivent éventuellement être légèrement diluées.
Quel que soit le modèle, le rendement des pistolets de bonne qualité est très élevé par rapport au travail effectué manuellement. La qualité de finition est également supérieure, à condition de maîtriser l’outil : choisir la buse, ou la façade de pistolet, adaptée à la viscosité de la peinture à appliquer, régler le débit d’air et de quantité de peinture projetée ; et surtout adopter les bons gestes. Cette étape est essentielle. Un nettoyage approprié garantit le bon fonctionnement des appareils. Il faut commencer par vider le godet et le rincer. Le nez du pistolet est démonté pour accéder aux buses, capuchon d’air et joints.
Sur des panneaux de contreplaqué recouverts d’une laque satinée et préalablement poncés, nous avons appliqué une laque satinée en phase aqueuse très faiblement diluée à l’eau (2 %). Cela a permis de tester l’efficacité des stations en rénovation sur un support faiblement poreux. Nous avons ensuite utilisé les pistolets sur une paroi neuve en plaque de plâtre, matériau particulièrement poreux, avec une peinture mate en phase aqueuse diluée à 5 %. Malgré une augmentation de la dilution, l’essai s’est révélé impossible pour la Black+Decker.
Sans surprise, les deux modèles Wagner (w890 et w570) du spécialiste allemand de la peinture au pistolet arrivent en tête du test. Ils se distinguent de leurs concurrents par l’efficacité de leur système de façade amovible, la précision des réglages et l’inventivité de la conception. Le Earlex arrive en troisième position. Black+Decker, en dernière position, ne répond pas à l’usage généraliste annoncé.
Le Wagner 890, avec sa mallette-compresseur très pratique, rend un service supplémentaire qui le distingue de ses concurrents. C’est aussi le plus polyvalent. Efficace dans toutes les situations, peu bruyant et ergonomique, c’est un outil facile à utiliser, et qui devrait durer longtemps. La finesse des réglages, avec la possibilité d’obtenir un jet plus étroit, augmente la précision lors de l’application, et peut éviter le travail préparatoire de couverture des parties à protéger.
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Les produits fluides sont projetés avec un rendement faible. Machine efficace en particulier pour les grandes surfaces. Le résultat offre une bonne finition y compris pour les laques et les vernis. Très bon niveau de finition dans les applications de peinture en bâtiment et laque ou vernis grâce aux façades de pistolet interchangeables. Excellent niveau de finition et de rendement pour tous les produits (peinture, laque, vernis…). Excellent niveau de finition et rendement élevé.
Les pistolets à peinture pour carrosserie sont des pistolets pneumatiques qui doivent être raccordés sur un compresseur à air. N'oubliez pas également de commander le raccord pneumatique qui s'adapte à votre pistolet, ainsi qu'un tuyau d'air. Nous vous déconseillons l'utilisation de pistolet à peinture électrique pour la peinture de votre voiture.
Plusieurs buses de tailles différentes peuvent être adaptées sur votre pistolet à peinture. On les utilise en fonction de la densité des produits à pulvériser. Par exemple, on utilisera une buse différente pour l'application de la peinture et une autre pour celle de l'apprêt.
Dans certains cas spécifiques, on pourra utiliser des buses plus ou moins importantes. Par exemple, pour appliquer du mastic pistolable, très épais, on utilisera en général une buse de 2,5. Lorsque l'on effectue des retouches sur des petites surfaces telles que les entrées de porte, il est possible d'utiliser des mini-pistolets équipés de buse 0,8 ou 1.
Même si le pistolet y fait beaucoup en peinture, un(e) débutant(e) n'aura pas d'intérêt à avoir un pistolet haut de gamme pour commencer à peindre.
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Si vous peignez occasionnellement, il est peut être temps de passer à la vitesse supérieure. Contrairement aux pistolets d'entrée de gamme, les pistolets semi-pro sont dotés d'une meilleure finition, d'un poids plus léger et il est souvent possible d'obtenir les pièces détachées de remplacement (buse, chapeau d'air, godet, joints...). La qualité des composants permet également à ces pitolets d'obtenir une meilleure pulvérisation de la peinture et des vernis. Les tarifs de ces pistolets semi-professionnels varient en général entre 150€ et 250€.
Chez les professionnels de la carrosserie, seulement 3 grandes marques représentent la quasi-totalité des pistolets à peinture utilisé. A savoir : Iwata (Japonais), Sata (Allemand), Devilbiss (Anglais) et Sagola (Espagnol). Ces pistolets sont des bijoux de technologie.
En matière de peinture, il existe trois principaux types de pulvérisateurs : basse pression, haute pression et alimentation par gravité.
Pour sélectionner le pistolet basse pression qui répondra le mieux à nos besoins, nous avons trouvé essentiel de comparer et tester les différents modèles disponibles sur le marché. Cette approche nous a permis d’approfondir nos connaissances sur les caractéristiques variées qui rendent chaque appareil unique et adapté à des applications spécifiques.
Comme son nom l’indique, un pistolet à peinture basse pression utilise un faible volume d’air pour propulser la peinture, un aspect qui s’est montré particulièrement bénéfique lors de nos projets. En l’utilisant, nous avons remarqué que sa conception à basse pression permetait de travailler confortablement, et le petit compresseur associé facilitait son stockage dans notre petit atelier. Nous avons ainsi pu éviter d’investir dans des espaces de travail encombrés, tout en disposant d’un équipement performant.
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Divers modèles de pistolets à peinture basse pression existe, et trouver celui qui s’ajuste à nos besoins n’a pas été une tâche difficile. Qu’il s’agisse de peindre des supports variés, du bois au métal, ces outils se sont révélés incroyablement polyvalents.
En règle générale, ces pistolets sont fabriqués en acier inoxydable ou en matériaux légers, un choix de conception qui facilite leur maniabilité. Chaque modèle a des pièces spécifiques conçues pour répondre à différents types de travaux de peinture, une fonctionnalité que nous avons particulièrement valorisée lors de la planification de nos projets.
Nous avons identifiés deux catégories principales de pistolets à basse pression : les pistolets à godet, souvent désignés sous le terme de pistolet à main, et les modèles à réservoir. Chacune de ces options offre des avantages distincts qui peuvent s’avérer cruciaux selon la nature des travaux à réaliser.
Les pistolets-dotés d’un godet, un petit réservoir fixé directement à l’appareil, se sont révélés très pratiques lors de nos petites rénovations. Bien que la capacité de ces godets varie, elle ne dépasse généralement pas un litre, ce qui nous a parfois contraints à faire de fréquentes recharges. Toutefois, leur précision lors de l’application de la peinture reste indéniable.
En revanche, les pistolets à réservoir, également appelés Spray Station High Volume Low Pressure, ont été un véritable atout pour nos travaux de plus grande envergure. Leur avantage principal réside dans le fait que nous n’avons pas été contraints de recharger l’appareil constamment, ce qui s’est avéré un véritable gain de temps. Avec certains modèles, la possibilité d’utiliser des roulettes ou une poignée nous a également facilité le transport du réservoir, optimisant ainsi notre expérience créative.
Dans les deux cas, il est primordial de choisir un pistolet dont le câble d’alimentation est suffisamment long. À nos yeux, un tuyau d’une longueur d’au moins 4 à 6 mètres est un critère à ne pas négliger, car il nous a permis de nous déplacer librement sans être limités par la proximité d’une prise électrique.
Lors de notre utilisation, nous avons compris que les pistolets sont équipés d’un petit compresseur électrique, qui alimente le pulvérisateur en air comprimé. La pression fournie par ce compresseur conditionne la capacité à pulvériser aussi bien de la peinture que du vernis, de la laque ou de la lasure. À chaque projet, nous avons pris soin de vérifier la puissance du moteur électrique, exprimée en Watts, car elle influence directement la distance de pulvérisation et le débit de pulvérisation, deux éléments cruciaux pour de bonnes finitions.
Nos tests ont prouvé qu’un pistolet à peinture basse pression doté d’une distance de pulvérisation élevée et d’un bon débit permet d’obtenir une application plus uniforme de la peinture. Cette performance a été particulièrement utile lors de nos projets de peinture de murs ou de meubles, permettant d’atteindre une qualité de finition que nous n’avions jamais connue auparavant.
Nous avons constaté que la capacité du godet représente un critère essentiel dans le choix d’un pistolet à peinture basse pression. Les modèles les plus performants que nous avons utilisés avaient un godet avec une capacité de réservoir de plus de 1000 ml. Ce volume important nous a permis de peindre de vastes surfaces sans avoir à faire des recharges répétées, garantissant ainsi une application uniforme. Chacun d’entre nous est devenu plus conscient de l’importance d’appliquer la peinture d’un seul tenant pour éviter les marques de transition désagréables, favorisant un rendu sans imperfections.
Lors de notre utilisation prolongée, nous avons réalisé que le poids de l’outil a un impact significatif sur le confort d’utilisation. Puisque ce type de pistolet est souvent porté en bandoulière ou à l’épaule, il est crucial d’opter pour un modèle qui ne soit pas excessivement lourd. Le choix d’un outil au design ergonomique et léger nous a permis de peindre sans fatigue excessive, même durant plusieurs heures.
Nous avons également pris en compte le nombre de réglages disponibles sur nos pistolets à peinture. Les différentes tailles de buse, les motifs de pulvérisation, et la soupape de réglage sont des fonctionnalités qui ont enrichi notre expérience. Chaque aspect offre des possibilités d’application variées, permettant d’adapter notre technique à chaque projet spécifique.
La taille de buse détermine la taille des gouttelettes de peinture, et avoir plusieurs buses interchangeables nous a permis de varier les finitions selon nos besoins, que ce soit pour un lissage parfait ou un rendu texturé. Plus il y a de buses fournies, plus nous avons trouvé notre travail facilité.
Le réglage du motif de pulvérisation a également été un véritable plus. Avec trois motifs différents, notamment vertical, horizontal et circulaire, nous avons pu ajuster notre technique selon la surface à peindre, optimisant ainsi notre efficacité. Adapter le mouvement de pulvérisation à notre façon de travailler a transformé notre manière de peindre, nous rendant plus créatifs.
Enfin, la soupape réglable permettant de choisir la pression de l’air a également été essentielle. Cela nous a permis de personnaliser notre expérience, en ajustant la pression et le débit en fonction de nos préférences et des matières à traiter. Un juste régulateur nous a aidés à maîtriser notre application de peinture, pour des résultats toujours plus concrets.
Le coût de ces pistolets à peinture varie grandement en fonction des fonctionnalités et des caractéristiques proposées. Dans notre exploration, nous avons constaté qu’un modèle standard coûtait entre une vingtaine et un peu plus d’une centaine d’euros, tandis qu’une station de peinture avec des fonctionnalités avancées s’élevait souvent à quelques centaines d’euros. Cela valait la peine de comparer les options et d’investir dans un outil de qualité qui répondra à toutes nos attentes.
Nous avons découvert que l’utilisation d’un pistolet à peinture à basse pression est accessible à tous pour des projets de petite à moyenne envergure. Toutefois, il existe certaines étapes cruciales à respecter pour garantir un travail de qualité.
Afin d’obtenir un bon résultat, nous avons commencé par diluer la peinture que nous souhaitions utiliser. Il convient de rappeler qu’avec un tel outil, tous les types de peinture peuvent être employés, mais la clé du succès réside dans la consistance de la peinture. Généralement, nous avons suivi les recommandations des fabricants, diluant nos peintures autour de 5 à 10 % avec un diluant approprié, nous garantissant ainsi une bonne pulvérisation.
En matière de diluants, nous avons appris à utiliser de l’eau pour les peintures vinyliques et acryliques, tandis que le white-spirit était nécessaire pour les peintures à base de solvant. Nous avons également été vigilants et avons vérifié toutes les instructions concernant les diluants requis pour d’autres types de peinture, afin d’éviter des résultats médiocres.
Une fois la peinture préparée, si nous avions un modèle à buse réglable, il était essentiel de procéder aux ajustements nécessaires. Ensuite, avant de débuter la pulvérisation, nous avons pris soin de protéger les zones non concernées par la peinture, à l’aide de bâches en plastique pour éviter toute débordement.
Au moment de peindre, il est fondamental de savoir tenir le pistolet correctement. Pour ce faire, nous l’avons toujours tenu verticalement, maintenant une distance constante avec la surface à peindre. En règle générale, nous avons respecté un écart de 15 cm, et avons appliqué la peinture en procédant de manière croisée pour garantir une répartition optimale. En d’autres termes, il fallait dessiner des S horizontaux et verticaux pour une couverture maximale.
Durant nos projets extérieurs, nous avons appris à ne pas peindre par temps venteux ; en observant le vent, nous avons toujours fait le choix d’orienter notre travail dans la direction opposée, ajustant ainsi le débit et la distance de pulvérisation selon les conditions environnementales.
Nous avons aussi réalisé que l’entretien d’un pistolet à peinture est une étape cruciale pour garantir sa longévité, que ce soit pour des modèles à basse ou à haute pression. Cependant, nous avons remarqué que les modèles à basse pression s’encrassaient plus facilement, ce qui impose un nettoyage régulier. Si nous négligions cette étape, nous risquions de voir nos performances diminuer drastiquement, voire de rendre notre pistolet complètement inutilisable. Par conséquent, nous avons systématiquement nettoyé notre outil après chaque utilisation, afin d’éviter que la peinture ne sèche dans les composants de l’appareil. Ce nettoyage a également été impératif lors du changement de type de peinture.
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