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Cette présentation porte sur les armes de petits calibres. Elle se veut généraliste, aussi aucune arme ne sera étudiée en particulier. Toutes les armes à feu étant destinées à lancer des projectiles, il est naturel qu'elles présentent des similitudes. En les analysant de plus près, on constate cependant de fortes différences dans leurs principes de fonctionnement. C'est un sujet complexe qui sont nombreuses et variées.

Composants essentiels d'une arme à feu

Il existe plusieurs principes de fonctionnement des armes et leurs mécanismes ne sont limités que par l'ingéniosité des concepteurs. Toutes les armes à feu présentent des similitudes. Voici les parties essentielles d'une arme à feu :

  • Le canon : partie ouverte du tube, laisser sortir le projectile.
  • La chambre : lieu où se produit l'explosion de la poudre propulsive.
  • La culasse : de la chambre est fermée par une pièce métallique.
  • Un chargeur ou magasin : qui contient les cartouches. Si l'on souhaite augmenter la cadence de tir, il est nécessaire que les cartouches soient immédiatement disponibles. On les intègre à l'arme grâce à un magasin, partie constitutive de l'arme, ou par l'usage d'un chargeur amovible.
  • Une poignée : sur certaines armes, on peut en trouver deux.

Classification des armes à feu

La première différence notable entre les armes à feu concerne les dimensions et la manière dont on les tient. La première distinction est simple. Une arme que l'on peut utiliser d'une seule main (dans le poing) est une arme de poing. Rien n'empêche cependant d'utiliser les deux mains. Des méthodes de tir à deux mains existent depuis longtemps et elles font partie de la formation des forces armées et des forces de l'ordre. Le tir à deux mains existe également dans le domaine sportif.

Plus puissantes, les armes d'épaule présentent un recul qui n'est plus acceptable par une ou même deux mains et nécessitent un appui sur une partie du corps. L'épaule a été finalement le choix le plus pratique. La masse du tronc absorbe relativement bien la quantité de mouvement de l'arme lors du départ du coup et la proximité de l'œil permet la visée. Tout naturellement, ces armes sont dénommées armes d'épaule. Elles sont munies d'une crosse qui prend appui non pas réellement sur l'épaule mais dans le creux déterminé entre celle-ci et le thorax.

Pistolets et revolvers : une distinction

Les deux images ci-dessus permettent de différencier un pistolet (image de gauche) d'un revolver (image de droite). Un pistolet automatique ou semi automatique possède un chargeur contenant les cartouches. Il est généralement logé dans la poignée.

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L’élément caractéristique du revolver est le barillet. Il s’agit d’un cylindre séparé du canon par lequel on chambre les cartouches (entre 5 et 10 selon les calibres). Le nombre de chambres est plus petit pour les gros calibres (par exemple 5 pour le calibre .357 Magnum ou .44 Magnum) et plus important pour les petits calibres (par exemple 10 chambres à cartouches .22LR pour le Smith&Wesson modèle 617-2).

Cette première distinction entre pistolet et revolver étant établie, entrons un peu plus dans les détails. D’un point de vue historique le pistolet est apparu avant le revolver. Celui-ci était cependant à un seul coup et se chargeait par la bouche du canon. Les pistolets semi-automatiques sont apparus à la fin du XIXe siècle grâce à Hugo BORCHARDT (1893), Théodore BERGMANN (1894) et Paul MAUSER (1896). Le terme pistolet englobe l’ensemble des armes de poing dépourvues de barillet et tirant à un seul ou plusieurs coups.

Mécanisme de détente : simple action et double action

Selon les armes, le mécanisme de détente permet le tir soit en simple action, soit en simple et double action. Pour le tireur, la différence réside dans la course et le poids de la détente. La course de la détente correspond à la distance qu'elle doit parcourir, à partir de sa position de repos, pour déclencher le tir.

Simple action

Dans ce mode de tir, le marteau ou le chien (marteau sur lequel est fixé le percuteur) est armé. Un appui sur la détente libère le marteau ou le chien qui vient percuter l'amorce de la cartouche et entraine le départ du coup. En simple action, la course de la détente est courte et la force à appliquer (le poids de la détente) est faible voire très faible, parfois de l'ordre de 1,5 kg, puisque juste nécessaire à libérer le cran de l'armé du marteau ou du chien de la tête de gâchette. Le doigt se pose sur la détente uniquement lorsque l'on décide de tirer. Si on change d'avis, on retire son doigt de la détente.

Double action

Dans ce mode de tir, le marteau ou le chien se trouve initialement à l'abattu. L'action du doigt sur la détente entraine un certain nombre d'évènements : rotation vers l'arrière du marteau ou du chien, compression du ressort de percussion. Selon le type de dispositif de sécurité, il y a un effacement progressif des éléments de sécurité à la percussion et au choc ou la mise en place de la barette de transmission entre le marteau et le talon du percuteur. Lorsque l'angle de rotation requis est atteint par le marteau ou le chien, ce dernier est libéré et vient percuter l'amorce de la cartouche, soit directement dans le cas du chien, soit en frappant le talon du percuteur dans le cas du marteau. Dans ce mode de tir, la course de la détente est longue et le poids de la détente important puisqu'il est nécessaire de comprimer le ressort de percussion jusqu'à la libération du marteau ou du chien.

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En double action, la force à appliquer sur la détente pour déclencher un tir peut atteindre 5 kg, notamment sur les revolvers en dotation dans les administrations, un poids de détente élevé étant considéré comme un élément de sécurité. Bien que le poids de détente soit plus important en double action qu'en simple action, le doigt entre en contact avec la queue de détente uniquement lorsque l'on a décidé de tirer. Le tir en simple et double action a été longtemps la caractéristique des seuls revolvers. À l'origine, les pistolets semi automatiques ne pouvaient tirer qu'en simple action. Depuis, la possibilité de tirer en double action a été implémentée dans de nombreux pistolets semi automatiques modernes. Il est à noter cependant que, dans le cas des pistolets semi automatiques, le tir en double action nécessite le chargement préalable de l'arme et, dans le cas de tirs successifs, seule la première cartouche est tirée en double action puisque le marteau se trouve préalablement à l'abattu. Les autres cartouches sont tirées en simple action car le marteau a été placé à l'armé lors du mouvement arrière de la culasse à l'occasion du tir précédent.

Modes de chargement et cadence de tir

Le mode de chargement en munitions des armes est un facteur important de leur efficacité puisqu'il détermine leur cadence de tir. La cadence de tir correspond au nombre de coups que l'arme peut tirer en un laps de temps donné, généralement la minute. On parle de "coups à la minute". La cadence de tir théorique correspond au nombre de coups que l'arme peut mécaniquement tirer. La cadence pratique de tir tient compte du couple arme / tireur et de la justesse du tir en cible qui nécessite en général une reprise de la visée après chaque coup ou chaque rafale. Le mode de chargement est un facteur important, voire primordial, de l'efficacité des armes.

Chargement manuel

Ce mode de chargement concerne les armes à un seul canon, dépourvues de magasin qu'il est nécessaire de recharger manuellement après chaque tir. Après chaque tir, on bascule le canon, on éjecte l'étui, on prend une cartouche que l'on introduit, on referme le canon et on peut procéder à un nouveau tir.

Répétition manuelle

La répétition manuelle est une évolution du mode de chargement précédent. Les armes sont munies d'une culasse mobile actionnée par le tireur. Elles sont approvisionnées par un magasin interne ou d'un chargeur amovible contenant les cartouches. L'action du tireur se limite, après approvisionnement de l'arme, à la charger. La culasse étant en position arrière, le tireur pousse la culasse vers l'avant, par l'intermédiaire du levier de culasse, pour assurer la fermeture et le verrouillage. Lors de son mouvement vers l'avant, la culasse entraine la première cartouche et l'introduit dans la chambre. L'espace dans le magasin, libéré par la première cartouche est aussitôt occupée par la seconde cartouche qui monte sous l'action du ressort élévateur et se place en appui sous la culasse. Il s'agit du premier demi transport.

Le tir effectué, le tireur déverrouille la culasse et la tire vers l'arrière, extrayant l'étui de la cartouche tirée. La cartouche qui était en appui sous la culasse est libérée, elle monte et se trouve en contact avec les lèvres d'alimentation du chargeur ou du magasin. Il s'agit du second demi transport. Dans ce mode de fonctionnement, on délègue une partie du cycle d'alimentation à l'arme elle-même en utilisant l'énergie de la munition. Ce mode de fonctionnement présente au moins deux avantages. Le premier est que le tireur n'ayant plus besoin de manipuler la culasse, il demeure en position de tir. Le second avantage est que le cycle d'alimentation est bien plus rapide sans intervention humaine. Notons cependant que pour le tir de précision, les tireurs d'élites ou "snippers" utilisent toujours des fusils à répétition manuelle.

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Semi-automatique

En mode semi automatique, le chargement de la première cartouche nécessite l'action du tireur sur la culasse ou sur l'ensemble mobile s'il existe une pièce de manœuvre. Ce premier chargement effectué manuellement, l'action du tireur se limite à déclencher le tir en appuyant sur la queue de détente. L'ensemble du cycle d'alimentation est assuré de manière automatique par l'arme elle-même. À chaque appui sur la détente, un coup et un seul part jusqu'à épuisement des cartouches du magasin ou du chargeur. Bien que le cycle d'alimentation soit automatique, l'arme disposant de ce mode de fonctionnement est dite semi automatique car le tireur doit actionner la détente pour chacun des coups tirés. Cette arme ne peut pas tirer en rafale continue.

La distinction entre semi automatique et automatique n'est, cependant, pas toujours très claire. Dans certains cas, on peut voir l'appellation P.A modèle X pour Pistolet Automatique modèle X, alors que l'arme fonctionnant en mode semi automatique devrait donc s'appeler P.S.A. modèle X pour Pistolet Semi Automatique modèle X. Un exemple typique est celui du pistolet français dont l'appellation officielle est P.A. MAC 50 (Pistolet Automatique MAC 50) et du fusil F.S.A. modèle 49-56 (Fusil Semi Automatique MAS 49-56). Ces deux armes tirent pourtant toutes les deux au coup par coup avec rechargement automatique. Reconnaissons que dans le langage parlé, il est plus simple de prononcer P.A. que P.S.A.

Automatique

Ce mode de fonctionnement est propre aux armes tirant par rafale. Tant que le tireur appuie sur la détente, les coups s'enchaînent jusqu'à ce que le chargeur soit vide. Certaines armes, par conception, ne peuvent tirer que par rafale. D'autres, généralement plus modernes, disposent d'un sélecteur de mode de tir qui permet, la plupart du temps, de choisir entre le tir au coup par coup, par rafale de trois cartouches et par rafale continue.

Principes de fonctionnement des armes

Il existe plusieurs principes de fonctionnement des armes et leurs mécanismes ne sont limités que par l'ingéniosité des concepteurs. manuelle. utilisant comme moyen moteur une partie de l'énergie des gaz générés par la poudre propulsive. de la culasse. En clair, il faut laisser le temps au projectile de quitter le canon avant que ne s'enclenche la suite des opérations qui permettront le tir suivant. Si l'ouverture de la culasse se produisait trop tôt, une partie des gaz s'échapperait par l'arrière du canon provoquant une chute de pression dans ce dernier. Le projectile n'atteindrait pas sa vitesse initiale nominale, voire resterait bloqué dans le canon.

Du côté du tireur, un retour accidentel des gaz lors de l'ouverture imprévue de la culasse n'est pas une expérience agréable. de l'étui. (.22, 6,35 mm, 7,65 mm), l'inertie de la culasse associée à la force du ressort récupérateur d'énergie sont suffisantes pour permettre au projectile de quitter le canon avant l'ouverture, c'est à dire avant la séparation du canon et de la culasse. Si les dimensions de l'arme le permettent, il est possible d'augmenter la masse de la culasse qui devient alors une pièce percutante. C'est le cas par exemple du pistolet mitrailleur français MAT 49 de calibre 9 mm Parabellum dont la culasse est une pièce d'acier usinée pesant un peu plus de 500 g.

de poing de calibre 9x19 mm Parabellum et au-delà, l'inertie de la culasse, épaulée par la force du ressort récupérateur d'énergie, n'est plus suffisante. Il est nécessaire de retarder la séparation du canon de la culasse. Dans ce but, le canon et la culasse sont solidarisés par un dispositif de verrouillage. Durant la phase d'accélération du projectile dans le canon, l'ensemble canon-culasse commence à reculer. Après quelques millimètres de course vers l'arrière de l'ensemble culasse-canon, le projectile à eu le temps de sortir du canon. A ce moment là, la séparation du canon et de la culasse (l'ouverture) peut se produire, après déverrouillage. La culasse continue seule son mouvement de recul, entamant ainsi un nouveau cycle d'alimentation. Le canon aura accompagné la culasse un bref instant, sur une courte distance, durant la phase initlale du tir. La percussion à lieu au temps t0. Entre t0 et t1, le projectile parcourt le canon et l'ensemble canon-culasse commence à reculer conformément au principe de conservation de la quantité de mouvement.

L'image ci-dessus présente un pistolet Beretta 92 FS démonté. Les pièces à considérer concernant le système à cours recul du canon sont le verrou de canon et son poussoir. Le verrou de canon permet, durant la phase initiale du recul, de rendre solidaires le canon et la culasse mobile. Dans l'image, le verrou de canon est libre et se trouve en position basse. Lorsque l'arme est en fonction et avant le tir, le verrou, forcé par la carcasse de l'arme se trouve en position haute. Au départ du coup, l'ensemble canon et culasse mobile recule. Après une course de 9 millimètres, le talon du poussoir du verrou de canon vient prendre appui sur une partie de la carcasse. Le poussoir du verrou ainsi bloqué, sa tête entre en contact avec une rampe usinée sur le verrou et force ce dernier à descendre. Le canon est relié à la carcasse de l'arme par la biellette fixée sur cette dernière par la clavette d'assemblage. Lors du départ du coup, l'ensemble canon et culasse mobile recul...

Sécurité ou Sûreté ?

La sécurité consiste en un mécanisme passif visant à bloquer le départ d’un tir accidentel (par un choc au sol par exemple). La sûreté est un mécanisme mis en place volontairement par l’utilisateur pour neutraliser une arme chargée et neutraliser le tir.

Automatique ou Semi automatique ?

: Lorsque l’on parle d’armes automatiques, il s’agit d’armes capables de tirer en rafale tant que la queue de détente reste pressée. Le rechargement de l’arme se fait de façon automatique grâce à un mécanisme interne utilisant une partie de l’énergie de la charge propulsive de la munition ou dans certains cas un moteur. Les armes semi-automatiques ne tire qu’une seule munition à la fois. Afin d’effectuer un deuxième coup, il faut relâcher la queue de détente et presser à nouveau. L’énergie produite par le départ d’un coup de feu, entraine la prise en compte d’une nouvelle munition dans la chambre à cartouche.

Pour les pistolets semi-automatiques fonctionnant en double action, les plus modernes, il existe deux sûretés : le levier de désarmement qui permet de rabattre le chien en position de repos et le verrou qui bloque la glissière ouverte lorsqu’il n’y a plus de cartouche et qui permet de ramener la glissière vers l’avant (bloc culasse). Sur certaines armes, comme le Smith&Wesson ou le Beretta, un second levier doit être remonté manuellement pour pouvoir tirer. Il n’y a pas d’autre sûreté, l’arme étant considérée comme assurée puisque la force nécessaire au départ du coup en double action évite normalement tout accident. Un pistolet en double action tire généralement la première cartouche en double action (forte pression sur la détente) et les autres cartouches en simple action, le marteau restant armé après le premier tir. La firme Colt a mis au point un pistolet tirant uniquement en double action (all double action) avec une force appliquée sur la détente propre à la double action (environ 5kg). Les armes peuvent avoir une sécurité au niveau du chargeur qui interdit le tir si le chargeur n’est pas complètement engagé dans l’arme et ce, même si une cartouche se trouve logée dans la chambre à cartouches.

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