Le pistolet lance-fusée de calibre 12 est un outil polyvalent qui peut servir à diverses fins, allant de la signalisation de détresse à la défense personnelle. Cet article explore en détail le fonctionnement de cet appareil, ses utilisations potentielles, ainsi que les considérations légales et pratiques associées.
Le Bruni Police est proposé à un tarif en dessous de 50€. Point de vue rechargement en gaz, le système n’a pas changé, il faut insérer la cartouche de CO2 de 12g dans la poignée, remettre le bouchon avec bec perceur incorporé et frapper le bouton (Push Emergency ) contre une surface dure pour percuter la valve.
Comme beaucoup de choses en France, nous donnons plusieurs noms à une pièce, embout balle caoutchouc, adaptateur balle caoutchouc, adaptateur Self-Gomm, embout lance fusée???? Que ce soit adaptateur ou embout balle caoutchouc ce sont juste deux synonymes qui désignent bien le même ustensile.
Par contre, quand il est écrit adaptateur balle caoutchouc et adaptateur Self-Gomm, il y a bien une différence. Les deux embouts proposent bien le même résultats, sauf que le Self-Gomm est fabriqué par la société SAPL et l’adaptateur balle caoutchouc par une autre société inconnue de ma part.
Il y a comme même des différences:
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Donc en conclusion: L’adaptateur balle caoutchouc sans marque est moins cher à l’achat y compris ses propres billes et est aussi plus performants. L’adaptateur permet une polyvalence de plus à votre arme de défense à blanc qui sans cet outil permet juste une détonation ou la propulsion de munition agent irritant en poudre et la propulsion de fusée.
L’embout balle de caoutchouc permet de convertir votre arme en arme à balle caoutchouc à moindre frais, la bille est projetée à une vitesse de 100 m/s et voir même plus selon le calibre de la munition à blanc, la longueur du canon … ainsi avec une bille de 4g, vous pouvez dépasser de peu les 20 joules, voir 21.5 joules suite à mon dernier essai avec un Bruni Police ce qui en fait l’arme de défense en vente libre la plus puissante.
La plupart du temps l’acquisition de ces armes de défense, nécessite d’être majeur et disposer d’une licence de tir valide de l’année en cours ou permis de chasse + la validation de l’année ou dernier choix si vous n’êtes ni tireur, ni chasseur, il faudra demander un certificat médical à votre médecin.
Du fait que la propulsion pyrotechnique (amorce + poudre), comme une cartouche ou munition hormis le projectile en caoutchouc qui ne perfore pas, il est conçu pour s’écraser sur la cible (enfin l’agresseur).
D’un point de vue défense, son look est assez agressif, la détonation émise par le gaz qui sert à la propulsion de la bille est assez bruyante pour une arme de défense à balle caoutchouc CO2, je pense que même un agresseur averti (ces gens là aussi se renseignent malheureusement) par ce modèle risque de faire demi-tour, par la puissance d’arrêt à 5 mètres, rien qu’en tirant dans les jambes ou les parties génitales, souvent l’agresseur ou cambrioleur dispose d’un uniforme type Jogging (qui sont des vêtements assez souple) qui ne freinent quasiment pas ou très peu le projectile mais ne dispose pas de protection heureusement.
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Alors qu’un pistolet à plombs ayant pour but le tir de loisir, utilise des projectiles en plombs , le plombs diabolo peut pénétrer la peau profondément donc blessé lourdement et même être létale donc mortel .
La matraque télescopique est une arme de defense contondante très appréciée des professionnels de la sécurité, des forces de l’ordre, et des particuliers prévoyants. En effet, les différentes sections d’une matraque télescopique viennent se verrouiller « en force » lors de l’ouverture, par friction les unes avec les autres. Plus le coup de poignet du déploiement est violent, plus ce verrouillage sera solide.
La bonne méthode pour refermer une matraque télescopique est donc de la maintenir à la verticale (« tête en bas »), et d’asséner un coup violent au sol. Par ailleurs, le choc avec le sol doit être assez puissant pour libérer les différentes sections de la matraque télescopique. On évitera donc le carrelage de la cuisine, pour lui préférer le béton du garage ou l’asphalte de la route.
Si lors de la première tentative, l’opération ne réussit pas, il est possible que votre matraque ait été faussée lors d’une précédente utilisation ou que vous l’ayez déployée avec trop de vigueur. Il faudra donc l’incliner à 45°, puis tapoter le sol avec, tout en la faisant tourner dans la paume de votre main.
Beaucoup d’armes de défense à balle caoutchouc existent en catégorie C, et nous les évoquons souvent sur ce blog. Mais un fusil à pompe tirant des cartouches à létalité atténuée ne les surpasserait-il pas toutes ? Dans une situation de défense, le paramètre le plus important est sans aucun doute la puissance vulnérante de la munition.
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On parle là de munitions dites Gomm Cogn, et par extension de tous les projectiles monolithiques en élastomère proposés par Spartan, Jocker ou Fiocchi. Cette force de frappe sera bien supérieure à ce que pourrait produire un pistolet d’alarme doté d’un lanceur de balles en caoutchouc ou un revolver Safegom.
Ce qui nous amène directement au second paramètre essentiel : la capacité. En effet, si un policier armé d’un Flash-Ball peut se retrancher derrière ses collègues une fois ses deux coups tirés, ce ne sera pas votre cas. Il est donc nécessaire de pouvoir faire face à des assaillants multiples ou à une échauffourée se prolongeant.
Ajoutons à cela un point à ne pas négliger en cas de confrontation : la force de dissuasion de votre arme de défense. De fait trop de lanceurs à balles caoutchouc (efficaces au demeurant) adoptent des formes renseignant immédiatement l’assaillant sur leur statut d’arme non létale.
En matière de bombes de défense, on trouve d’une part le CS (chlorobenzylidène malonitrile) et d’autre part les différents dérivés de piment. L’OC (Oléorésin Capsicum) est donc une substance huileuse tirant sur la couleur rouge issu de la capsaïcine. La capsaïcine elle, prend la forme d’une poudre blanche quand elle est pure et se voit extraite à l’origine du capsicum, un piment rouge particulièrement puissant.
Il est amusant de noter que l’Olérorésin Capsicum contenue dans la plupart des bombes de défense haut de gamme du marché reste encore aujourd’hui raffinée à partir de capsaïcine végétal, et de donc de véritables piments capsicum.
Pour mesurer l’intensité des différents composés chimiques issus des piments, on utilise l’échelle de Scoville, s’exprimant en SHU. Les bombes de défense très efficaces seront à considérer comme produisant une brûlure entre 1 500 000 et 3 000 000 SHU, un gain conséquent par rapport au fruit originel lui-même qui allant de 2 500 SHU (Piment d’Espelette) à 2 000 000 SHU (Trinidad Moruga Scorpion).
Alors puisque tout ceci est affaire de piment, pourquoi retrouve-t-on parfois la mention de bombe au poivre ou de pepper gel sur les aérosols de défense à l’OC ? Y aurait-il moyen d’extraire de la capsaïcine des petites baies piquantes ? N’en déplaise aux amateurs de pipéracées, seul le piment sera donc à même de produire une brûlure suffisamment forte pour être exploitée à des fins défensives.
Une discussion sur un forum a porté sur l'identification d'un objet mystérieux, possiblement un lance-fusées ou un outil dissimulé. Les participants ont échangé des informations et des hypothèses pour déterminer la nature de cet objet. Voici un résumé des échanges :
Il est fortement déconseillé de mettre des cartouches de fusil de calibre 12 dans un pistolet de détresse de calibre 12. La charge des munitions de fusée de détresse est moins forte qu'une cartouche de 12Ga, et le canon de ces revolvers n'est pas conçu pour supporter une telle pression.
L'inverse est possible, c'est-à-dire utiliser une cartouche de détresse dans un fusil de calibre 12, mais il est impératif de ne jamais tenter de tirer une vraie cartouche de 12Ga dans un pistolet de détresse, car cela pourrait provoquer une explosion et blesser gravement l'utilisateur.
Les pistolets de signalisation, en particulier les modèles anciens, ne sont plus considérés comme des armes en France depuis un décret de 2022. Ils sont donc en vente libre, sans nécessité de certificat médical, pièce d'identité ou âge minimum.
Toutefois, en raison de leur ressemblance avec des armes à feu, il peut y avoir une ambiguïté lors du transport, et il est possible de devoir convaincre un juge de leur statut non létal en cas de contrôle.
Ces pistolets utilisent des cartouches de signalisation pyrotechnique, mais ne comportent pas de système d'alimentation, ce qui les exclut du classement en catégorie C12° (armes d'alarme et de signalisation).
Le Leuchtpistol 34 est un exemple de pistolet lance-fusées classique allemand utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a été conçu en 1934. Il possède un cadre et un canon en alliage d’aluminium avec des composants mobiles en acier, utilise des fusées éclairantes de 26,5 mm et a été fini en aluminium anodisé noir. Les composants en acier ont été bleuis.
Le passage au « duralumin » a permis de réduire le poids du pistolet de 0,730 kg et d’éviter en partie la corrosion interne due aux résidus de poudre à canon. Le travail mécanique global des composants a été amélioré par rapport au LP28 et les poignées en bois ont été remplacées par de la bakélite quadrillée.
Cet exemplaire porte le code de fabricant allemand d’origine WaA 359 , Walther Zella-Mehlis 1941 - 45. En dessous, il est estampillé de la date de fabrication de 1941 , et il porte le numéro de série 8680 au-dessus du pontet.
La question de détenir ou non une arme à feu à bord d'un voilier est souvent posée. Les autorités demandent régulièrement si les navigateurs possèdent des armes à feu. En l'absence d'arme, la réponse est simple. Cependant, si une arme est présente, il faut choisir entre la cacher et nier son existence, ou la déclarer.
La possession d'une arme non déclarée peut entraîner des accusations de trafic d'armes et des peines de prison sévères. Même avec une déclaration en règle, l'arme peut être placée sous scellés et confisquée jusqu'au prochain port autorisé, ce qui rend son utilisation impossible en cas de besoin.
En ce qui concerne la dissuasion, certains navigateurs optent pour un pistolet lance-fusée de détresse avec des cartouches 12 x 50 contenant une fusée de détresse. Bien que principalement destiné à la signalisation, le bruit et la flamme produits lors du tir peuvent être impressionnants et dissuasifs.
Certains armuriers proposent également des cartouches de défense contenant des petites billes en caoutchouc mou, qui peuvent causer des douleurs de près, mais sont généralement inoffensives à distance.
| Type de bombe de défense | Composant actif | Échelle de Scoville (SHU) |
|---|---|---|
| Bombes au CS | Chlorobenzylidène malonitrile | N/A |
| Bombes à l'OC | Oléorésin Capsicum | 1 500 000 - 3 000 000 |
| Piment d'Espelette | Capsaïcine | 2 500 |
| Trinidad Moruga Scorpion | Capsaïcine | 2 000 000 |
Ce tableau illustre l'intensité variable des différents composés chimiques utilisés dans les bombes de défense, mesurée selon l'échelle de Scoville.
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