Le pistolet de l'époque napoléonienne est une arme emblématique de cette période historique. Son histoire et sa fabrication sont étroitement liées aux guerres napoléoniennes et aux avancées technologiques de l'époque.
L’époque révolutionnaire amène une désorganisation de la production des armes, cependant, le détail de la fabrication des armes, le fonctionnement des manufactures d’armes, l’accroissement de la production, l’amélioration de la qualité des produits fabriqués préoccupèrent Napoléon, dès le Consulat.
La preuve de ce souci nous est donnée par les nombreux rapports d’inspection conservés aux Archives Historiques de la Guerre à Vincennes.Ces établissements sont gérés par des entrepreneurs bailleurs de fonds et surveillés par des officiers d’artillerie, inspecteurs et capitainesadjoints.
L’évolution des techniques de fabrication pendant cette période fait ressortir les notions de rendement et de productivité. Le général Devau avait loué à Saint-Etienne le contrôleur Javelle pour l’invention d’un tour à polir les canons de fusils.
Les conditions d’apprentissage dans ces manufactures sont particulièrement intéressantes ; l’Assemblée Législative, puis surtout la Convention se préoccupèrent de l’enseignement technique dans le but de former des spécialistes aptes à la fabrication des armes.
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On encouragea la création des « Ecoles Normales », terme alors employé pour désigner ces établissements. Les instructeurs chargés de cet enseignement technique portent le nom « d’instituteurs ».
On peut lire ici et là que sur les platines d'arme à feu et les lames de sabre, manufacture "impériale" aurait remplacé "manufacture nationale" en application d'une directive du 30 janvier 1806. Au lieu de "directive", on trouve aussi chez les auteurs "décision", "ordre", décret", "circulaire", etc.
Ce décret impérial du 8 vendémiaire an XIV (30 septembre 1805) montre que l'on n'a pas attendu 1806 pour qualifier d'impériales les manufactures d'armes.
Dans un des chapitres du tome 1, J Boudriot indique Platine Nationale jusqu'à fin 1805 et après Impériale sans référence particulière. La date du 30 janvier 1806 est indiquée dans une autre tome que je n'ai pas sous la main.
En l'an XIV-1806, sensible modification du fait de l'avènement de l'Empire : La manufacture est dénommée impériale (décision du 30 janvier 1806). Nota: Il évoque la manufacture de Versailles
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Ce règlement du 1er vendémiaire an XIII (23 septembre 1804) emploie déjà l'appellation manufacture impériale, articles XXII et LIV.
L'inscription manufacture imperiale sur les armes est je pense liée aux changements officiels d'appellation des manufactures, pour klingenthal c'est en 1804 (voir leur site) , pour les autres saint etienne 20 janvier 1806 d apres ce doc et versailles 30 janvier 1806 mais aucune circulaire, decret trouvé en ce sens.
A noter que la gazette des armes dec 2012 parle du changement de nom des manufactures courant 1805.
La phrase est sur la manufacture de st etienne "Par décision ministérielle du 20 janvier 1806, la manufacture qui avait été d'abord royale, puis nationale, prit le titre de manufacture impériale." source revue historique de l'armée 1963
Les rapports d’inspection, complétés par des documents provenant des archives départementales, révèlent le sort des ouvriers. La durée du travail nous est connue : douze à quatorze heures par jour, coupées de pauses longues. Le labeur garde une cadence artisanale. Les congés hebdomadaires sont respectés.
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Les salaires sont très variables : le régime de l’entreprise obligeant l’ouvrier au travail à la pièce, ce salaire est lié au devis établi préalablement.
Jouissant avant la Révolution de « privilèges », comme celui d’échapper au recrutement ou même d’avoir à loger les hommes de troupe, les ouvriers seront assimilés sous la Révolution et l’Empire au soldat, soumis à la conscription, passibles de punitions militaires.
Un contrôleur de platines de la manufacture de Saint-Etienne, Jean-Baptiste Javelle, se voit proposer au rang de chevalier de la Légion d’Honneur. A cette proposition, le général Devau ajoutait que soit accordée la pension afférente à cette décoration quand elle est accordée à titre militaire.
Une loi votée par l’Assemblée Législative le 19 août 1792 prévoyait l’organisation de retraites pour le personnel des manufactures d’armes. En 1806, l’administration impériale fait effectuer des enquêtes pour connaître la situation des ouvriers âgés travaillant dans les manufactures d’armes, afin que puisse être appliquée la loi de 1792.
A Maubeuge, le nombre total d’ouvriers de la manufacture d’armes est de 589 en 1802 et de 838 en 1810. Parmi les ouvriers, l’un a 81 ans, il est entré à la manufacture en 1739 ; né en 1725, il avait commencé à travailler à 14 ans.
Des maladies spécifiques atteignent certains ouvriers. Cette classe d’ouvriers serait déjà éteinte sans la conscription ; il a été fait quelques essais pour les préserver de cette mort prématurée ; mais ils ont été tous infructueux.
Le Pistolet Napoléon Gaucher de l’époque Napoléonienne est spécialement conçu pour les gauchers. Les pistolets à étincelles avaient un silex ou une pierre à silex qui, déclenchée par le marteau, produisait l’étincelle qui enflammait la poudre à canon. Toutes ces armes nécessitaient le rechargement manuel de leurs munitions après chaque tir.
En combat, ces armes étaient généralement utilisées pour un tir unique, car la méthode de rechargement était très lente et il n’était généralement pas temps de recharger. Le pistolet à silex restera le plus utilisé dans toute l’Europe et au-delà durant plus de 200 ans. Largement utilisé par les armées et surtout durant l’ère napoléonienne.
Le pistolet de Napoléon Bonaparte est une pièce unique et exclusive, fabriquée en Italie avec du bois de haute qualité. Ses finitions sont de la plus haute qualité, ce qui en fait une véritable œuvre d'art. Mesurant 32x5x10 cm, ce pistolet est parfait pour les passionnés d'histoire et les collectionneurs.
De plus, le pistolet de Napoléon Bonaparte est fait de matériaux de première qualité. Le bois et le zamak lui confèrent résistance et durabilité, vous assurant ainsi de pouvoir profiter de cette pièce pendant de nombreuses années.
Ces deux paires de pistolets sont à double détente, de la manufacture d'armes de Versailles, l'une garnie en argent avec fond damasquiné en or, les canons à pans et à fond azur parsemés d'étoiles ; l'autre garnie en argent, canons de même forme, couverts d'ornements damasquinés ; à l'un des pistolets, il manque la baguette.
Manufacture | Date de Changement d'Appellation en "Impériale" | Remarques |
---|---|---|
Klingenthal | 1804 | Selon le site web de la manufacture |
Saint-Étienne | 20 janvier 1806 | Selon la Revue Historique de l'Armée (1963) |
Versailles | 30 janvier 1806 | Mentionnée par Jean Boudriot |
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