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Ce tutoriel vous guide à travers les étapes de création d'une arbalète, en utilisant des techniques simples et des matériaux accessibles.

Introduction à l'arbalète au stylo 3D

Voici un nouveau DIY sur le stylo 3D. C’est tout simplement une arbalète, elle n’a rien de médiéval, elle est plus dans le style moderne. Une chose avant de commencer, cette petite arme ne marche pas, elle est là avant tout pour décorer. Vous ne pouvez pas tirer de petits carreaux avec. Toutefois, vous trouverez plus tard un autre DIY, qui, cette fois, permettra de créer une vraie arbalète avec l’ensemble du mécanisme.

Il faudra être patient et précis pour la faire. Néanmoins, ça ne veut pas dire que cette création est simple. C’est pour ça que j’ai une note de 4/10 en niveau de difficulté. Elle demande beaucoup d’application et d’autres outils que le stylo 3D. Il vous faudra un élastique, un pistolet à colle, des ciseaux et des bâtons d’Esquimaux. Rien que ça. Cette petite arbalète prend beaucoup de temps, mais elle a un certain charme. Vous voyez, pas besoin d’imprimante 3D pour créer des objets complexes.

Bien sûr, ce n’est que le début. Quand j’aurais terminé de poster tous les DIY sur le stylo 3D déjà en ligne sur ma chaîne YouTube. Je compte bien m’attaquer à un autre niveau de difficulté, qui permet de mieux manipuler les filaments du stylo 3D.

Construction de l'arbalète: les étapes clés

La première chose à faire ; si vous prévoyez de construire ; une arbalète DIY est de prendre les bonnes mesures du corps de l’arbalète (fut). En règle générale, il faut que sa dimension soit égale à celle de vos propres bras. Saisissez-le avec vos mains et tendez l’extrémité en contact avec votre poitrine. Remarque : un fut plus long procurera plus de puissance.

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Il est maintenant temps d’établir la position du déclencheur. Dessinez un rectangle avec des coins arrondis où vous avez décidé de placer la gâchette. Enlevez le bois à l’intérieur du rectangle à l’aide d’un burin, d’une perceuse et d’une râpe. Retirez soigneusement le bois jusqu’à obtenir un trou homogène, qui a une forme bien définie.

Faites une rainure pour maintenir la corde en place. Vous pouvez utiliser simplement un burin et une râpe pour former environ 3-4 mm sur le devant du trou de détente. Procédez à la fente qui maintiendra la flèche en place. Astuce : pour avoir une rainure centrale bien droite, il vous suffira de faire une marque au centre de la bande de bois ainsi que sur le devant du trou rectangulaire.

Assemblage et finitions

Vous êtes presque au bout de votre arbalète. C’est maintenant l’étape de la fabrication de la poignée. Complétez votre travail en appliquant une couche de peinture. À ce stade, vous pouvez procéder plus rapidement avec les autres composants.

Utilisez une scie à métaux pour couper un tuyau en PVC de 2,5 cm de diamètre à une longueur de 90 cm. Fixez ensuite des poulies à chaque extrémité de l’arc en PVC et enroulez une corde autour d’elles. Prenez une corde en nylon et enroulez-la autour des poulies. Faites-le calmement, car il est très important que cette dernière soit fixée correctement, en passant 3 fois dans le tube. Enroulez du ruban adhésif autour du tube pour le fixer à l’extrémité de la tige.

Impression 3D et TPU

L’impression 3D est fortement liée à notre hobby et les TPU jouent un rôle crucial dans la durabilité de nos machines. Leur conception est aussi subtile que la conception d’un châssis. Le TPU (de l’anglais polyuréthane thermoplastique) est un type de filament très utilisé dans l’univers du FPV. Je ne me posais que peu de questions au moment de faire mes TPU.

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Avant de passer en revue ce kit, on va voir les questions à se poser pour bien définir nos besoins en terme de TPU. Amortir les chocs, pour limiter le risque de casse et de délamination du châssis. Il faudra donc prendre en compte le besoin et le niveau de risque que l’on souhaite adresser. Le kit TPU par défaut du JeNo est très bien pour du freestyle dans la nature ou pour du cruising.

Essayez d’identifier les points faibles de votre châssis pour les compenser grâce aux TPU. Tout châssis résulte d’une multitude de compromis permettant d’atteindre différents objectifs (poids, solidité, gestion des vibrations, ergonomie, esthétique…). Par exemple, DFR vend le JeNo avec un kit de TPU. Sur le JeNo, les camera plates sont aux premières loges en cas de choc frontal et on craignait que ça soit un point faible. De plus, la caméra est totalement intégrée dans le châssis tout en maintenant un FOV 100% dégagé.

La forme particulière des camera plates nous a demandé pas mal de réflexion et d’essais. Finalement, Olivier (nochamo) est revenu à un design en un seul bloc qui s’imprime bien, en l’imprimant à plat. Serrage des têtes de vis dans le TPU, susceptibles de passer à travers les TPU. On modulera autour de ces exigences. La version chausson offre une protection similaire mais peut être retirée sans dévisser le moteur.

On va commencer par le bumper arrière, il est indispensable pour les adeptes des matty et autres mouvements en marche arrière. Vu son faible poids, pas de raison de s’en passer ! En cas de gros impact sur l’arrière, il a de bonne chance de sauver votre châssis. J’avais pour habitude d’utiliser une pigtail µFl vers connecteur SMA pour visser une antenne amovible. Je pensais que c’était l’option la plus durable.

Mais justement l’été dernier, lors de mon premier gros crash dans le bando des BL, l’antenne était intacte par contre c’est à l’intérieur de la pigtail elle-même que l’antenne s’est sectionnée ! On oublie donc les antennes SMA pour du bando ! Notre protection est assez classique, elle englobe complètement l’antenne, empêchant les torsions mais aussi en protégeant la “capsule” de l’antenne. C’est d’autant plus important avec l’antenne du O3 dont le capuchon est très fragile et saute au premier crash.

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Bonus : il est souvent difficile d’extraire les antennes VTX de ces protections. Notre support est prévu pour les antennes classiques, mais d’autres pistes sont valables. Comme utiliser des antennes très courtes (cf. backpack de Florian) ou carrément des antennes linéaires ! Vous perdrez un tout petit peu au niveau du signal sans que ça soit un problème et les antennes seront pratiquement indestructibles.

A l’époque, Alex volait en Action2 et la protection qu’on avait pour le JeNo était un peu light pour du bando. Un petit point d’attention : si votre caméra dispose d’un écran, évitez d’utiliser un support de caméra avec une cale à l’arrière. En cas de collision frontale, le support va se tordre en arrière et la cale risque de briser le verre de l’écran. Je vous invite à aller regarder la vidéo de Meekaah ou il explique comment il monte son Fusion F212 Bando Edition, la vidéo est super intéressante.

Conseils pour l'impression 3D de TPU

On a parlé des TPU pour le FPV, passons maintenant à la partie sur l’impression 3D. Privilégiez une imprimante avec un extrudeur en “direct drive”, donc avec l’extrudeur dans la tête d’impression, au lieu d’avoir un extrudeur déporté comme c’est le cas pour les imprimantes à extrudeur bowden. Imprimer lentement. En bowden, sur ma vieille CR-10, je devais imprimer à 15mm/s pour ne pas avoir de souci.

L’orientation du TPU lors de l’impression est primordiale. Certaines positions permettent de limiter l’usage de supports et donc d’optimiser la durée du print ainsi que la quantité de TPU nécessaire. C’est aussi plus propre de mettre une face plate côté plateau. Nous sommes nombreux à utiliser du filament de chez SaintSmart avec satisfaction. Les filaments TPU se déclinent en plusieurs niveaux de dureté. Une échelle de « dureté Shore » permet de se repérer. Plus la valeur va être haute, plus le TPU va être dur (et facile à imprimer).

Utiliser du filament sec : un TPU trop exposé à l’humidité va présenter des sortes de micro-bulles, le résultat ressemble à de la sous-extrusion. Vous pouvez sécher votre filament soit avec un sécheur de filament, qu’on trouve entre 40 et 60€, soit directement avec votre four s’il dispose d’un réglage suffisamment fin. Même si vous avez de bons paramètres de rétraction, il peut arriver avec le TPU qu’il reste un peu de stringing, ou cheveux d’ange en Français. Le plus simple pour s’en débarrasser, c’est de passer un coup pistolet à air chaud ou décapeur thermique.

Tant qu’on parle de chauffer les TPU, il me semble que Meekaah passe un coup de décapeur thermique sur ses impressions TPU pour les rigidifier. Tout ça c’est bien beau, mais encore faut-il avoir une imprimante 3D ! Si vous êtes déjà équipé, cette partie vous intéressera moins. Mais dans le cas contraire, sachez que l’impression 3D s’est considérablement démocratisée ces dernières années. Les 2 machines que je vais vous conseiller sont parfaitement adaptées à notre hobby, mais avec des philosophies différentes.

Choix d'une imprimante 3D

On la trouve à moins de 200€ en France. Et même parfois autour de 150€ sur des site comme Geekbuying en entrepôt Europe ! Le plateau vendu avec adhère beaucoup trop. On recommandera de le remplacer par un plateau PEI. le slicer (le logiciel qui vous permettra de préparer vos impressions) fourni par Creality est une catastrophique. Il s’agit d’un dérivé de Cura, en moins bien. Ça reste une imprimante basique : pas de Wifi ou autre fonctionnalité avancée. Il se peut qu’avec le temps, les vis du plateau chauffant se desserrent légèrement. Objectivement, le rapport qualité/prix de cette imprimante est excellent.

Pour 250€, sa grande sœur, la Ender V3 KE est une alternative intéressante. Pour la seconde option, on change d’univers : on passe chez Bambu Lab. C’est un peu le DJI ou le Apple de l’impression 3D. On est sur du haut de gamme, du matériel de qualité et une excellente ergonomie. Pour être honnête, j’avais quelques aprioris sur la marque. Surtout que ma petite Ender 3 faisait bien le travail et que je suis toujours assez séduit par l’Open Source. J’ai été plutôt convaincu par la marque, au point de donner mon Ender 3. Sans être un fan inconditionnel de Bambu Lab, j’avoue que l’AMS Light (leur système d’impression multi-couleurs) a pesé lourd dans la balance.

Actuellement à 271€ sur le site officiel (et c’est là qu’on vous recommande de l’acheter directement). C’est 100€ de plus que la Ender 3 V3 SE, mais vu les prestations proposées, le prix reste exceptionnel. Dépendance au Cloud. C’est arrivé 2-3 fois qu’on ne puisse plus imprimer à cause d’un plantage des serveurs. Il reste toujours possible de copier le fichier à la main sur la carte SD, ou de basculer l’imprimante en mode local.

Il y a plein d’autres options de valables chez d’autres marques. Mais j’ai voulu parler d’imprimantes que je connaissais et qui restent dans une fourchette de prix raisonnable. Je pense que le rapport qualité/prix reste en faveur de la A1 Mini. Malgré tout, la Ender 3 V3 SE est proposée à un tarif exceptionnel. Vous n’avez pas d’imprimantes et vous n’en voulez pas, que ça soit pour des raisons financières ou de place ? Pas de souci, des gens dans la communauté pourront vous dépanner.

Je valide à 100% les conseils et choix de Jérôme. La Ender 3 SE et la A1 mini sont les modèles les plus pertinents pour de l’impression 3D liée au FPV. Si comme moi vous êtes fan des solutions numériques de DJI pour notre hobby, vous apprécierez forcément Bambu Lab (dont les fondateurs sont d’anciens ingénieurs DJI).

Fabrication d'armes à feu avec une imprimante 3D

C'est un véritable pistolet, qui fonctionne. Pourtant, il peut être fabriqué à la maison, avec pour seul matériel une imprimante nouvelle génération. Habituellement utilisée à des fins artistiques ou médicales, pour réaliser une maquette en relief ou des organes de remplacement, l'imprimante 3D pourrait sous peu faire de nouveaux adeptes : les armuriers en herbe.

HaveBlue, un membre du forum AR15.com, spécialisé dans l'armement, affirme ainsi avoir réussi à fabriquer les pièces qui constituent une arme à feu à l'aide d'une imprimante Stratasys, qui n'est pourtant pas un matériel de dernière génération. Cet appareil de stéréolithographie permet de fabriquer un objet en superposant des couches de plastique, de cire ou de métal afin de former un volume. Le résultat obtenu par HaveBlue aurait été fort concluant : il serait parvenu à tirer plus de 200 fois avec l'arme qu'il a assemblée.

Les risques et les défis

Ce "progrès" technique est assez effrayant. Outre les risques de conception auxquels s'expose l'apprenti armurier (le pistolet, conçu en plastique, pourrait se révéler explosif pour celui qui le manipule) se pose le problème de la libre circulation de ces nouvelles armes. Avec des plans et les notices de fabrication disponibles sur Internet, rien n'est plus facile que d'imprimer les composants des pistolets.

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