Cet article explore l'histoire et l'évolution du pistolet double action, en retraçant son origine et son impact sur divers domaines, notamment militaire et civil.
Au début du XIXe siècle, une compagnie de Texas Rangers rencontra Jefferson TURNER, un homme dont la soif de vengeance le poussait à hanter le désert pour assouvir sa revanche après le massacre de sa famille par des Indiens.
Vers 1830, les résidents du Nord-Ouest du Mexique abordaient leur troisième siècle de lutte contre les Indiens Apache. Des dizaines d’années de guerres sans merci avaient transformé les Mexicains et les Apache en une espèce de vermine aux yeux de l’un et de l’autre.
En Septembre 1835, l’Etat de Sonora décréta une loi qui offrait une prime de cent Pesos pour le scalp d’un guerrier Apache. L’un des premiers à capitaliser sur cette nouvelle loi fut James JOHNSON, un ancien chapelier du Kentucky.
JOHNSON conclut avec le Gouverneur Escalante y ARVIZ un contrat pour mener une expédition officielle de chasse à l’Indien. Après avoir attiré les Indiens dans son camp pour un festin nocturne, JOHNSON ouvrit les portes d’un trafic qui sera le plus brutal de toute l’histoire de la frontière du Sud-Ouest.
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Pendant cinquante ans après cette nuit sanglante du 22 Avril 1837, ce sauvage commerce déterminerait les relations entre les Anglos, les Mexicains et les Indiens, du Colorado jusqu’aux limites du grand désert du Chihuahua.
Le succès de James JOHNSON poussa l’Etat voisin de Chihuahua à décréter sa propre loi sur ce type de commerce, déterminant toute une palette de prix pour les scalps des mâles, des femelles et des petits. L’un des premiers à réclamer ses primes fut James KIRKER, un ancien épicier de New York City devenu trafiquant de fourrures.
En Avril 1839, KIRKER avait déjà obtenu de l’Etat la promesse d’une prime totale de cent mille Pesos pour financer sa guerre contre les Apache. En Septembre 1839, KIRKER surprit une bande à Rancho de Taos, au Nouveau Mexique, et en abattit quarante en l’espace de quelques heures à peine.
Une caravane de chariots de marchandises et appartenant au marchand américain Albert SPEYER, cheminait péniblement vers le Sud près de Santa Fe, au printemps de 1841. Elle emportait avec elle une recrue potentielle pour KIRKER en la personne du jeune James HOBBS.
Au début de 1842, les Apache attaquèrent une caravane au Nord de la ville et tuèrent tout l’équipage, sauf un homme. Le survivant parvint au camp de KIRKER pour apporter la nouvelle, et les hommes de ce dernier se mirent immédiatement en selle pour donner la chasse. Les scalpeurs encerclèrent le camp et attaquèrent silencieusement au couteau et à la hachette.
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KIRKER apprit qu’un autre gros campement d’Apache se trouvait à quelques jours de voyage et proposa de les attaquer eux-aussi. La carrière macabre de KIRKER continua florissante pendant plusieurs années encore, alors qu’il chassait l’Apache à travers les étendues sauvages du Chihuahua.
Le 07 Juillet de cette année-là, ses hommes défirent le chef REYES près de Galena, prétendant rapporter son scalp et cent quarante huit autres après une boucherie sans merci. Les scalps préparés furent pendus sur la façade de la grande cathédrale de Chihuahua pour célébrer ce triomphe.
Au début, il y avait le mécanisme le plus simple et robuste qui soit: le "simple action". Ceci requérait cependant que l'on réarme le marteau à chaque fois.
Puis, un rigolo a eu l'idée d'inventer un mécanisme qui permettait de trimballer l'arme chargée avec le marteau baissé et d'être capable, en cas d'urgence, d'armer et de tirer sans autre intervention que la pression sur la gâchette. Bien entendu, la possibilité d'armer le marteau manuellement a été conservée aussi, d'où le terme "double action".
Les corps d'armée et de police ont trouvé l'idée suffisamment intéressante pour en passer commande en quantité et ça a lancé ce type de mécanisme.
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À l’origine il n’y avait que des revolvers simple action. Puis certains double action sont apparus, permettant de tirer a une seule main plus facilement.
Puis le tout c’est développé et la vaste majorité des revolvers sont simples/ double. Cela permet un tir en double action qui actionne le mecanisme et faisant le tir, mais avec un trigger pull plus long et lourd, et un tir en simple action pour du tir de précision, où le mouvement de la détente est minimal et tres legere.
Tout dépendant du type de tir on utilise le type de détente approprié. Et oui, longtemps les corps policiers ont privilégiés les doubles actions pour éviter les tir accidentel ou incontrôlés, surtout sous le stress. Un policier n’est pas un sniper du handgun, l’arme sert surtout de dissuasion et de protection, donc une détente lourde et longue était privilégiée.
À Montréal, à partir de 1988, les chiens des S&W modèle 10 (4"" et 2"") ont été remplacés par des chiens sans l'ergot permettant de tirer en simple action.
Depuis, on les nomme des "Gossett Special"... Car un chien sans ergot ne permet pas de tirer en simple action. Un peut seulement tirer en double action. C'est à dire que lorsqu'on appuie sur le détente, le chien fait deux actions (il recule et puis avance). Ce qui défini le «double actions». L'action simple, c'est que quand on presse la détente, le chien fait une seule action (il avance). Donc, il faut préalablement armer le chien avant de tirer.
Comment tout le monde à écrit, l'action simple est plus fiable et demande une moins grande pression sur la détente et une course de détente beaucoup plus court. Théoriquement, un révolver devrait être plus précis (plus facile de tirer sans bouger) en simple action quand double action. Mais, si tu as déjà vue des «grands maitres» tirer au PPC, tu te rends vite compte que le double action peut être très précis avec de la pratique.
On peut dire que pour les civils, c'est une question de préférence. Cela dit, si je tombait en amour avec une arme qui est simple et double action, je ne m'empêcherais pas de me la procurer. être policier, je préfèrerais le double action avec une munitions dans l'âme du canon.
Pas besoin de cran de sureté pour un double action/striker fire. Le secret : garder son doigt ailleurs que sur le trigger
L'agent Gossett a dû faire pas mal de bureau par la suite, je pense... Et puis sont arrivés les Glock... mais ceci est une autre histoire mes petits canaillous!
Le 24 février 1988, le policier Allan Gosset est acquitté du meurtre d'Anthony Griffin, un jeune homme de race noire qu'il avait abattu dans un stationnement en novembre 1987.
Le 9 juillet 1988, l'agent Gosset a été congédié de la police de la CUM pour négligence grave dans l'exécution de son travail.
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