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L'emploi d'une arme à feu dirigée contre la tête est un mode suicidaire particulièrement violent et grave. Une balle dans la tête n’est pas toujours mortelle.

Traumatismes Sonores et Armes à Feu

Voici les phrases que l’on peut entendre dans les cabanes après une journée de chasse. Car si les jeunes chasseurs portent désormais des casques ou des oreillettes, peu d’anciens n’en ont porté pendant des années. Hors lorsque l’on sait qu’un coup de fusil est presque aussi agressif que le bruit d’un décollage d’avion, on peut forcément se poser des questions.

Il y a trois effets d’une agression mécanique sur l’oreille :

  • Le blast : Il s’agit d’une explosion, d’un effet de souffle qui abîme l’oreille, plus précisément le tympan, les osselets, et l’oreille interne.
  • Les sons chroniques : Ils concernent les ouvriers et touchent l’oreille interne uniquement.
  • Les traumatismes sonores aigus : Ils arrivent régulièrement, aux chasseurs ou aux personnes s’installant devant les enceintes lors d’un concert de rock.

Le problème auquel sont confrontés les chasseurs est celui d’un bruit très bref et très intense. Très peu, puisqu’un moteur d’avion à réaction se situe dans les 140 décibels, un avion au décollage à 130, un groupe de hard rock à 120, et un marteau piqueur à 107.

La seule protection contre le bruit impulsionnel est le réflexe acoustique. Cependant, le chasseur protège son oreille en épaulant, tandis que le son doit faire le tour pour atteindre l’autre oreille, la pression acoustique est alors diminuée. En revanche, une personne située à côté du tireur peut recevoir beaucoup plus d’intensité sonore que le chasseur lui-même.

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Lorsqu’il y a traumatisme, il peut s’agir de douleurs, voire d’acouphènes. Les acouphènes correspondent à un bourdonnement dans l’oreille qui s’installe pour toute la vie. Soit il s’agit d’une fatigue auditive sans dégâts et l’audition se rétablie normalement dans les vingt-quatre heures.

Aujourd’hui, il existe trois types de protection : les bouchons simples, les bouchons électroniques, et les casques. Les bouchons simples me paraissent les moins efficaces, car ils ne sont pas parfaitement congruents. Ils n’atténuent que 20 à 30 décibels. Les bouchons sur mesure sont plus congruents, ils obturent plus efficacement. Face à ces protections passives, les protections actives laissent passer le son normal et filtrent les sons qui dépassent les 90 décibels. Ils proposent donc l’avantage de rester à l’écoute des sons dits normaux.

Lorsqu’arrive un accident (sifflement et/ou perte auditive), il faut absolument se retirer de la chasse, et consulter un ORL rapidement pour faire un audiogramme. La mesure essentielle est de se mettre au silence, il ne faut surtout pas de terminer la chasse. Il ne faut en aucun cas attendre.

Blessures par Balle à la Tête : Facteurs et Conséquences

Quand le coup est tiré vers le haut depuis le menton, le recul peut dévier la bouche de l’arme vers le visage. Dans ce cas, la personne n’est pas touchée en pleine tête, où se trouve le cerveau : la balle passe par la bouche et le nez. La victime d’un tel coup souffre de blessures graves au visage. Elle peut aussi suffoquer si la balle touche une partie de son nez, ou si des morceaux de chair bloquent les voies respiratoires. Mais la douleur n’est pas forcément insoutenable, les survivants racontent que c’est comme se prendre un coup de poing ou un coup de pied sur le visage.

Lorsque l’on se tire une balle dans la tête, la gravité de la blessure dépend de plusieurs facteurs :

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  • Plus la balle est grande, plus les dégâts sont importants, puisque le projectile détruit tous les tissus sur son passage.
  • Les balles à pointe vide, qui se déforment une fois arrivées à leur point d’impact, sont particulièrement dangereuses : leurs fragments peuvent toucher davantage de tissus du cerveau.

Mais c’est surtout l’endroit où la balle arrive qui compte: plus c’est loin du centre du cerveau, plus les chances de survie sont grandes. Si une balle frôle le bord d’un des lobes du cerveau, le patient va certainement survivre, avec un bon traitement médical. Si une balle entre juste dans un hémisphère, il peut encore à peu près guérir.

Quelqu’un qui se prend une balle juste à l’avant du cerveau peut souffrir de changements de personnalités, comme Phineas Gage, cet employé des chemins de fer, qui, au XIXe siècle, est devenu obstiné et vulgaire après un accident.

Les trajectoires de balles les plus graves sont celles qui traversent la tête d’un côté à l’autre, et qui touchent sur leur chemin le centre du cerveau. C’est là que se trouvent le tronc cérébral, le diencéphale, et d’autres structures qui, ensemble, gouvernent les fonctions vitales fondamentales comme la respiration, le rythme cardiaque, la pression sanguine et la température. Une balle à travers la bouche, comme Hitler, peut tuer sur le coup si elle touche le tronc cérébral.

Quelque soit l’angle, les blessures de balles dans la tête sont souvent fatales. Selon des données inédites de l’Université de Maryland, sur 264 personnes qui en ont été victimes depuis 2000, toutes sont mortes sur place sauf 29. Sur les 27 qui ont été retrouvées, seulement 18 ont pu arriver jusqu’à la salle d’opération.

Conséquences Psychologiques et Reconstruction

L'étude clinique de 19 patients défigurés après un tel geste, hospitalisés au CHU de Rennes, a permis de dégager certains traits psychologiques chez ces suicidants. La reconstruction chirurgicale s'accompagne d'un travail psychique d'élaboration : la relation privilégiée entre le patient et le chirurgien, dont le rôle paraît assimilé à une fonction maternante, et les multiples réparations chirurgicales aident à la restauration narcissique et à l'élaboration du sentiment d'identité. Cela explique en partie la rareté des récidives suicidaires et l'amélioration psychique durant toute la période de la prise en charge somatique.

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Risques du Perçage au Pistolet et Alternatives

Envie de pimenter votre style avec un nouveau piercing ? Super ! Mais avant de sauter le pas, parlons un peu de la méthode de perçage. Vous hésitez entre le pistolet et l'aiguille ? Cet article est là pour vous éclairer sur les risques et les avantages de chaque méthode. Le perçage au pistolet n’est pas recommandé.

Infection

Se faire percer, c'est s'exposer à un risque infectieux, car cela crée une effraction cutanée, une porte ouverte aux micro-organismes. Le problème avec les pistolets de perçage, c'est qu'ils ne peuvent pas être complètement stérilisés et peuvent abriter des germes, y compris des champignons. Même les cartouches jetables stériles ne garantissent pas une hygiène parfaite. Le risque d'une réaction infectieuse est donc plus élevé avec cette méthode.

Traumatisme Tissulaire

Le perçage au pistolet est un processus assez brutal, pouvant briser les cartilages et causer des déformations permanentes. De plus, le bijou peut endommager des zones non ciblées, comme derrière les oreilles ou la cloison nasale. Par ailleurs, dans le cas d’un piercing réalisé au pistolet, les tissus et les chaires sont déchirés et la cicatrisation sera également plus longue voir impossible.

Précision et Positionnement

La précision n'est pas toujours au rendez-vous avec le pistolet. Pour garantir votre sécurité et répondre précisément à vos attentes, le piercing à l'aiguille est la méthode la plus recommandée.

Allergies et Réactions Cutanées

Les pistolets de perçage sont souvent associés à l'utilisation de bijoux de qualité inférieure, susceptibles de déclencher des réactions allergiques ou des irritations cutanées. Il est donc crucial de choisir des bijoux de haute qualité et hypoallergéniques, spécialement conçus pour le perçage, afin de minimiser les risques pour la santé et assurer un processus de guérison optimal.

Douleur

Contrairement à ce que beaucoup pensent, le perçage à l'aiguille est en réalité moins douloureux. Puisque la douleur est une préoccupation majeure pour ceux qui envisagent un piercing, il est primordial de privilégier la technique de l'aiguille.

Tableau - Armes classées en catégorie D (hors munitions)

Classement Désignation Caractéristiques Exemples
D - a) Tous objets pouvant constituer une arme dangereuse pour la sécurité publique arme non à feu camouflée, poignard, couteau-poignard, matraque, projecteur hypodermique, couteau dit papillon ou Balisong, couteau à cran d'arrêt avec mécanisme d'ouverture automatique, arme blanche de jet appelée étoile de Ninja, arme mixte d’un modèle antérieur à 1946 combinant une arme contondante dite coup de poing américain avec une arme blanche à lame
D - b) Certaines bombes aérosols lacrymogènes ou incapacitantes Capacité de 100 ml maximum
D - c) Certaines armes à impulsion électrique de contact matraque électrique, poing électrique, certains modèles de shocker
D - d) Arme classée aux e, f ou g qui a été neutralisée
D - e) Arme historique et de collection Certains modèles non dangereux d'avant 1900
D - f) Reproduction d'arme Modèle d'avant 1900. Tire uniquement des munitions sans étui métallique. La fabrication ne doit pas améliorer sa précision et sa durabilité.
D - g) Arme historique et de collection Certains modèles d'après 1900 figurant sur une liste des ministères de l'intérieur et de la défense
D - h) Arme et lanceur dont le projectile est propulsé de manière non pyrotechnique Énergie à la bouche comprise entre 2 et 20 joules lanceur de paint-ball, carabine à air comprimé
D - k) Matériel de guerre neutralisé (rendu inapte au tir) Modèle d'avant 1946 sauf les armes à feu des catégories A, B ou C neutralisées
D - l) Matériel de guerre neutralisé (rendu inapte au tir) Modèle d'après 1946 figurant sur une liste du ministère de la défense

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