La Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) fut un conflit planétaire extrêmement meurtrier. Cette bataille a impliqué de nombreux pays et a eu un impact notoire sur le cours de l'histoire. L'un des faits marquants de la Seconde Guerre Mondiale a été l'utilisation d'armes à feu, notamment des armes de poing et des armes longues, qui ont joué un rôle déterminant dans le dénouement des affrontements.
Le pistolet semi-automatique ?Z VZ 27 ou ?Z « Vzor 27 » (pour « modèle 27 » dans l’idiome local) a été inventé par Joeph Nickl (un ancien de chez Mauser au passage). Il succédait au modèle VZ24 toujours du même concepteur. Le VZ 24 a été produit à 189.000 exemplaires environ entre 1923 et 1938 pour l’Armée et la police du nouvel état tchéco-slovaque, en parallèle d’ailleurs avec son successeur, le VZ27.
Après l’annexion du pays par la Wehrmacht en mars 1939, les allemands exigèrent que le CZ 27 soit produit pour eux et sous leur contrôle. Ils ont même changé le nom de l’usine de production pragoise de la bête, qui de ?eská Zbrojovka »(toujours notre actuel « CZ »), devint la Böhmische Waffen Fabrik ou « Usine d’armes de Bohême ». L’arme était bonne. Elle fut d’ailleurs exportée au Venezuela, en Inde, en Bolivie, au Brésil, etc. Les tchèques ont toujours bien travaillé les armes. Ce VZ27 fût fabriqué constamment de 1927 à 1951 en tout à 650.000 exemplaires (c’est le CZ Vzor 50. qui lui succéda dans la police tchèque.).
Sur ces 650.000 exemplaires, environ 450.000 furent fabriqués sous contrôle allemand qui lui donna le nom de « Pistole modell 27 KAL 7.56 ». La mention « Pistole modell 27 KAL 7.56 », propre au modèle allemand, figure en toutes lettres sur le coté droit de notre exemplaire. Le notre porte aussi ses « aigles à roulette » ou plus exactement ses poinçons de contrôle allemand du Waffenamt - WaA76 - sur le coté gauche de la carcasse, ainsi que sur le dessus de la culasse, ce qui compte tenu de ses autres marquages le date de 1944-1945.
Sa mécanique est parfaite. Ressorts fermes et percussion franche. Sa détente est plutôt agréable pour une arme militaire. La prise en main est vraiment excellente. Une très bonne pièce, originale, très seconde guerre mondiale, très agréable au tir.
Lire aussi: Test et Avis : Pistolet à Eau Électrique M416
Son nom vient de l'allemand Polizei pistole Kriminal. Cependant, elle est connue par ses initiales. Le pistolet a été introduit en 1929 en Allemagne pour la police secrète. Une version encore plus courte est apparue en 1931. Il est également connu pour être l'arme utilisée par Adolf Hitler pour se suicider. Après la Seconde Guerre mondiale, il était le favori des services secrets occidentaux.
Du tout puissant pistolet-mitrailleur allemand MP40 à l'emblématique fusil américain M1 Garand, les armes employées lors de la Seconde Guerre Mondiale étaient disparates et novatrices, caractérisant la pointe de la technologie militaire de l'époque.
Le pistolet Luger P08 est une arme de poing semi-automatique mise en service en 1908 et qui allait devenir l'une des armes les plus symboliques de la Seconde Guerre Mondiale. Produit par Georg Luger, un fabricant allemand d'armes à feu, le pistolet Luger P08 était l'arme de poing en dotation dans l'armée allemande jusqu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Ce pistolet chambré en calibre 9x19 mm Parabellum et d'une capacité de 8 coups, utilise un mécanisme de verouillage à bascule qui lui offre une excellente précision. Son aspect distinctif avec sa forme ergonomique en fait une arme de poing largement reconnaissable.
La réplique factice Denix du pistolet Luger P08 fonctionne exactement comme la véritable arme à feu. Tous les mécanismes sont opérationnels tels que la culasse et le détente mobiles, le chargeur amovible, mais ne peuvent tirer de projectiles. Le pistolet Luger P08 décoratif de chez Denix est tellement réaliste que même un expert en armes anciennes aurait des difficultés à le différencier de l'original.
Le Walther P38 est un pistolet semi-automatique employé par l'armée allemande lors de la Seconde Guerre Mondiale. Cette arme de poing à été produite en 1938 par Carl Walther GmbH afin de renouveler le Luger P08 sur le déclin. Chambré en calibre 9 mm et doté d'un cargeur de 8 cartouches, le pistolet Walther P38 était réputé pour sa précision et sa grande facilité d'utilisation. Son mécanisme de verouillage à culasse basculante en a fait une arme de poing très appréciée des militaires ainsi que par les tireurs civils.
Lire aussi: Comprendre les balles de pistolet
A l'instar de l'original, la réplique factice Denix du pistolet Walther P38 possède une culasse mobile en métal et des plaquettes de crosse striées en bakélite. Les mécanismes sont fonctionnels mais ne peuvent faire feu pour des raisons de sécurité. Le pistolet décoratif Walther P38 de chez Denix est conforme en terme de poids, dimensions et volume de surface.
Le MP40 ou Maschinenpistole 40 est un pistolet mitrailleur allemand chambré en calibre 9 mm. Produit dans les années 1930, le MP40 disposait d'un chargeur d'une capacité de 32 cartouches qu'il pouvait tirer à une cadence de 600 coups/minute. Grâce à sa crosse pliable, son format compact et son poids léger, le pistolet mitrailleur MP40 était facile à transporter.
Il équipa principalement les troupes d'assaut allemandes, notamment les parachutistes et les unités de reconnaissance. Particulièrement efficace dans les combats urbains, le MP40 fût massivement utilisé lors de la bataille de Stalingrad. La réplique factice Denix du pistolet mitrailleur MP40 est criante de vérité, à tel point que même un expert balistique spécialisé dans les armes historiques aurait des difficultés à différencier la reproduction de la véritable arme de guerre.
Tous les mécanismes sont fonctionnels mais ne peuvent tirer pour des raisons de sécurité. Le pistolet mitrailleur décoratif MP40 de chez Denix est très demandé pour la collection, l'exposition ou la décoration.
L'Armée Allemande n'aurait jamais pu imaginer que les pistolets lance-fusées ( de son nom original Leutch-Pistol ) seraient utilisés à grande échelle et ce durant les 4 années de guerre dans laquelle elle est engagée. En effet à l'époque, très peu de moyens sont mis à disposition des troupes; les ondes hertziennes sont très peu utilisées et ce sont des kilomètres de câbles téléphoniques qui doivent être déroulés pour permettre la transmission de messages divers et variés. Ainsi les pistolets signaleurs allemands, déjà en service avant la guerre, vont s'avérer d'une redoutable efficacité d'autant plus que son ennemi principal, la France, n'en est pas encore dôtée !
Lire aussi: Pistolets de traitement du bois
Ce pistolet dénommé Hebel par les collectionneurs du monde entier est une arme de conception moderne et de fabrication soignée. C'est l'un des rares pistolets pour lequel nous pouvons déterminer avec une certaine précision l'année d'adoption, 1894, et ce grâce à un manuel d'instruction allemand datant du 30 avril de cette même année.
En avance sur son temps, il sera dans un premier temps distribué aux pionniers, puis très vite étendu à l'infanterie. Le pistolet Hebel, très robuste, est réalisé en acier usiné. Toutes ses pièces finies à la main sont bronzées en noir, sauf le chien et la détente qui sont polis en blanc glacé et les vis qui sont jaunies ou bleuies à la flamme.
Ce pistolet signaleur ayant été construit par une multitude de fabricants, presque tous ceux que l'on rencontre sont différents sur de légers détails comme, par exemple, la réalisation des poignées en bois qui peuvent être en noyer, voir plus rarement en hêtre. Ils présentent cependant tous et à peu de choses près les mêmes dimensions, 227 à 234mm de longueur de canon pour une longueur totale comprise entre 355 et 360mm environ, et arborent un poids important de près de 1,5kg.
Cette arme dispose d'un double verrouillage de son canon; canon qui d'ailleurs est très bien usiné puisque celui-ci ne prend aucun jeu malgré une utilisation intensive comme le prouvent les armes découvertes, et ce quel que soit leur état. L'ouverture est commandée par un levier placé devant le pontet tandis que le système à bascule, dit "à brisure", est muni d'un extracteur automatique. Cet ingénieux procédé sera d'ailleurs repris sur la plupart des pistolets lance fusées adoptés par les allemands avant la Seconde Guerre Mondiale.
La carcasse du pistolet lance-fusées Hebel comporte, sur le côté gauche, une plaque de recouvrement maintenue par 3 vis qui permet d'accéder à une platine dont la qualité n'a rien à envier à notre revolver réglementaire modèle 1873. Cette dernière est à simple action et dispose d'un chien à rebondissement qui lui permet de revenir automatiquement sur le cran de sûreté.
On retrouve une multitude de marquages estampillés à différents endroits du pistolet lance-fusées Hebel. Ainsi au niveau de la bascule, sur le côté gauche de la carcasse, figurent le numéro de série de l'arme et le sigle du fabricant, voire ses initiales.
Pour information, un exemplaire de lance-fusée de ce fabricant dispose sur la partie intérieure de son armature de crosse, du marquage en toutes lettres de celui-ci qui surmonte la ville d'implantation de cette firme de production, petit détail rarement observé !
Le côté droit de la carcasse du pistolet signaleur Hebel et le plan latéral de ce même côté du canon disposent quant à eux de poinçons relatifs aux bancs d'épreuve et émis sous forme de lettres couronnées ( A, B, S ou U ) mais également du fameux aigle impérial. Il arrive également parfois de rencontrer la désignation du calibre ( 26.65mm ) sous forme de cercle renfermant le chiffre 4 ainsi que la date de production de l'arme.
Par ailleurs, il est possible de trouver, comme sur la plupart des pièces d'équipement de cette armée, des marquages régimentaires sur la partie avant ou arrière de l'armature de la poignée mais également sur le côté gauche de la carcasse.
Ce type de lance-fusées était dénommé Pistole für senkrechten Leuchtschuss et était livré aux unités dans une caisse spécifique contenant également :- 1dispositif de contrôle de verticalité ( Richtbolzen mit Dosenwage )- 1 système de fixation double ( Doppelgelenkbaumschraube )- 1 écouvillon de nettoyage ( Wischer, ferner )
Des cartouches de signalisation bien particulières qui s'illuminent en phase ascendante, et non en phase courbe lors de la retombée comme avec les fusées ordinaires, devaient être utilisées avec ce type d'arme. Ces dernières étaient conditionnées dans la caisse en plus des accessoires précités comme suit :- 100 cartouches pour tir lumineux à charge unique ( Patronen für senkrechten Leuchtchuss 1 Ladung ) atteignant 50 mètres de hauteur- 100cartouches pour tir lumineux à double charge ( Patronen für senkrechten Leuchtchuss 2 Ladung ) atteignant 180m de hauteur
A savoir qu'il pouvait être fait usage d'un modèle Hebel ordinaire dont on aurait ôté les plaquettes afin de pouvoir être fixé convenablement.
En outre, il est important de rappeler que le pistolet lance-fusée Hebel sera adopté par le principal allié de l'Allemagne. Ainsi, l'Autriche-Hongrie produira un pistolet signaleur identique au modèle allemand si ce ne sont ses marquages et poinçons qui le trahiront ou encore l'absence de contre-vis au niveau de l'axe de bascule. Un décrochement plutôt droit de l'épaisseur de la carcasse, au centre de la plaque de recouvrement, et non pas courbe est également à constater.
Pour finir, il ne faut pas oublier que le pistolet signaleur Hebel sera produit après-guerre avec un canon court et employé ainsi par l'Allemagne durant le second conflit mondial. Bien que certains exemplaires à canon long soient utilisés tel quel après-guerre, de nombreux exemplaires se verront modifier et donc raccourcis! De ce fait, on peut retrouver des modèles estampillés de marquages qui permettent d'affirmer un emploi sous la république de Weimar ainsi que sous le III Reich.
Outre ces utilisations, on peut également mentionner que l'Armée Belge semble avoir réutilisé des modèles du pistolet Hebel ( certains parlant même d'exemplaires produits par le royaume lui-même ).
L'Armée Française semble avoir fait de même puisque des exemplaires, accompagnés de cartouches d'époque, étaient encore présents au début des années 90 dans les cabanes situées aux extrémités des pistes d'aviation, et censés être utilisés pour ordonner une remise de gaz en urgence au cours des lâchés en vol de nuit des jeunes recrues si l'exercice se déroulait mal.
Ce pistolet lance-fusée de fabrication rustique a été produit à Lièges durant l'occupation allemande de la Belgique ( Août 1914 / Novembre 1918 ) même si aucune date, même approximative, n'est avancée ! Il est entièrement réalisé en acier et arbore un bronzage noir, voir plus couramment une peinture Feldgrau, même si la plupart des exemplaires rencontrés en sont démunis; absence due très certainement aux perpétuels nettoyages auxquels se livrent les gens !
La longueur du canon de ce modèle est de 206mm, pour une longueur totale de 358mm. Cette arme se compose d'un canon prolongé par un boîtier de culasse renfermant un percuteur linéaire.
Ce pistolet fonctionne en simple action, le percuteur étant armé manuellement à l'aide d'un bouton-tirette situé à l'arrière. L'ouverture se fait par rotation du canon autour d'un axe situé sur le côté gauche et est commandée par un bouton-poussoir. Le côté droit quant à lui, diamétralement opposé à cet axe, est muni d'un verrou qui fait également fonction d'extracteur.
Le numéro de l'arme est frappé sur le côté gauche du pistolet, à cheval sur les 2 parties rotatives. Les autres marquages se limitent à la lettre D et à une lettre I surmontée d'une couronne qui peuvent s'apparenter à des poinçons de contrôle.
La partie supérieure gauche de la poignée en chêne comporte elle aussi une inscription dans un rectangle gravée profondément au feu, "MKD Lille" ( pour Militär Kommandantur Lille ).A savoir que contrairement aux fabrications précoces, les futures productions disposeront dans un premier temps d'un pontet totalement différent avec armature de poignée aux angles plus ou moins prononcés et anneau de port puis, plus tardivement, d'un changement d'inscription dont l'intitulé sera "Kdtur Lille".
Cette armature de crosse renferme un ressort de rappel que l'on peut définir comme étant "à boudin" puisque ce dernier travaille en extension. La poignée, quant à elle, est composée de plaquettes fixées par deux vis traversantes ( la vis supérieure faisant office d'axe de détente ). La production de ce pistolet lance-fusée doit avoisiner les 30 000 pièces environ puisque le plus grand numéro de série observé est légèrement inférieur.
Druckknopf, c'est le nom donné à ce lance-fusées par le cercle des collectionneurs. Sa longueur est de 343mm pour un canon de 248 et son poids avoisine les 1.125kg. Ce pistolet à canon long entièrement fabriqué en acier est de fabrication simpliste. Son système d'ouverture est d'ailleurs différent de ce que l'on a pu voir jusqu'à présent.
En effet, le canon muni d'un extracteur automatique comporte un simple verrou dont l'ouverture est commandée par un bouton-poussoir situé sur le côté gauche de la carcasse ( système repris sur le célèbre LP 42 utilisé durant le second conflit mondial ).La détente du pistolet lance-fusée Druckknopf est démunie de pontet, c'est ce que l'on appelle un type de détente "à éperon" ou encore détente " américaine " ou "mexicaine".
Par ailleurs, contrairement au Hebel, le percuteur de cette arme ne se trouve pas sur le chien mais sur la carcasse qui ne dispose pas de plaque de recouvrement de platine. Le mécanisme est comme à chaque fois à simple action.
La poignée, de forme arrondie, possède un anneau facilitant le port et ses plaquettes réalisées en noyer sont fixées par une seule et unique vis. Les poinçons du banc d'épreuve, situés sur le côté droit du canon et de la carcasse, sont les mêmes que ceux apposés sur le Hebel. Les initiales du fabricant et le numéro de série se trouvent quant à eux sur le côté gauche de l'arme.
La seule et unique firme de production pour ce type de pistolet lance-fusée a pour initiale J.K. A savoir que des variantes existent chez un même fabricant, très certainement dues à la période de production. Ainsi, entre Novembre 1915 et Février 1916, une modification a été apportée au niveau du système de fermeture du canon, très facilement repérable grâce à une entaille une fois celui-ci basculé.
Modèle | Fabricant | Année de mise en service | Calibre | Capacité du chargeur | Caractéristiques |
---|---|---|---|---|---|
Luger P08 | Georg Luger | 1908 | 9x19 mm Parabellum | 8 coups | Mécanisme de verrouillage à bascule, excellente précision |
Walther P38 | Carl Walther GmbH | 1938 | 9 mm | 8 cartouches | Mécanisme de verrouillage à culasse basculante, grande facilité d'utilisation |
MP40 | Divers | Années 1930 | 9 mm | 32 cartouches | Crosse pliable, format compact, cadence de tir élevée |
?Z VZ 27 | Joeph Nickl | 1927 | 7.56 mm | 8 cartouches | Fabriqué sous contrôle allemand, mécanique parfaite |
tags: #pistolet #allemand #2e #guerre #mondiale #modèles