L'utilisation de pistolets à eau a pris une dimension symbolique dans le cadre de manifestations contre le tourisme de masse, tandis que les autorités luttent contre le narcotrafic et les violences qui en découlent.
Environ 600 personnes ont manifesté contre le tourisme de masse à Barcelone, en Espagne, le dimanche 15 juin. D'autres rassemblements ont également eu lieu dans d'autres villes d'Europe comme Venise, Gênes, Majorque ou encore Ibiza.
Dans les mains des protestataires, des pistolets à eau symbolisaient le mécontentement des locaux contre le surtourisme et de leur volonté de reconquérir leur ville. Avec des pistolets à eau, les manifestants ont visé des hôtels, des immeubles abritant des locations de courte durée, et même aspergé des touristes.
Il faut dire que le nombre de touristes en Europe a considérablement augmenté ces dernières années. Depuis plus de 30 ans, l'augmentation est exponentielle : alors qu'il y avait 264 millions de touristes en 1990, l'an dernier, on en comptait 747 millions. Les principaux pays européens touchés sont effectivement les pays du sud de l'Europe.
Cette croissance a des conséquences néfastes pour les habitants : les prix de l'immobilier explosent à cause de la rareté des biens, car dans certaines villes, une majorité a été transformée en location type Airbnb. À Venise, les locations de courte durée dépassent désormais le nombre de résidents sur place et les habitants sont littéralement chassés des logements abordables. À Barcelone, les autorités envisagent de supprimer les licences de location touristique d'ici à 2028 et de plafonner les loyers.
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Face à l’insécurité grandissante, La Poste a décidé de ne plus distribuer le courrier à une adresse de Saint-Nazaire, connue pour être le point de deal du secteur. Voilà plusieurs semaines que Saint-Nazaire est en proie à des violences alimentées par des rivalités entre groupes de narcotrafiquants. Le secteur de Prézégat, dans le nord de la commune, est particulièrement touché. Coups de feu, agressions, voitures incendiées… la tension est de plus en plus forte, et plus particulièrement au pied d’un bâtiment.
Le sénateur socialiste Jérôme Durain, à l’initiative de la proposition de loi sur le narcotrafic, a dénoncé l’asymétrie des moyens de police et de justice face à ses réseaux organisés, illustrant la situation par une formule frappante : « Nous luttons avec un pistolet à eau contre des criminels. »
La question du rôle des maires face à ce fléau s’est également posée. Trop souvent, ces derniers se retrouvent au cœur des tensions, pris entre les attentes de leurs administrés et leurs moyens d’action souvent limités. Jérôme Durain résume bien cette pression en évoquant « une cible sur le buste de Marianne. » La loi sur le narcotrafic marque un premier pas pour soulager les élus locaux, qui ne peuvent pas, seuls, pallier les carences dans la lutte contre le narcotrafic.
Treize personnes majeures, dont une dizaine d'hommes, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs et vente en bande organisée d'armes à feu dépourvues de marquage lisible permettant son identification, annonce ce lundi le procureur de la République à Amiens, Jean-Philippe Vicentini. Parmi eux, sept personnes ont été placées en détention provisoire et six sous contrôle judiciaire. Tous été interpellés mardi dernier, dans cinq départements : la Somme, l'Oise, l'Aisne, le Nord et le Rhône.
C'est un homme, détenu dans une prison picarde, qui pilotait tout le trafic depuis sa cellule. Il recrutait des femmes "au profil le moins susceptible d'attirer l'attention", détaille le procureur, qui allaient ensuite s'inscrire dans un club de ball-trap, où l'on s'entraine à la chasse, pour avoir le droit d'acheter des armes de catégorie C (tel que des fusils à pompe ou des fusils de chasse), soit dans des armureries, soit sur internet.
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Les numéros de séries étaient limés et la vente des armes étaient revendues avec un bénéfice de 300% "à des gens mal intentionnés", précise-t-il.Une quinzaine d'armes ont été saisies pendant les perquisitions. Les services de police ont trouvé des armes de catégorie C mais également des pistolets mitrailleurs, un pistolet automatique 9mm, un fusil semi-automatique et trois revolver (calibre 28 et 44), ainsi que 45 000 euros en espèce. Des voitures, bien immobiliers ou comptes bancaires d'origine présumée criminelle ont aussi été découverts, d'une valeur estimée à 500 000 euros. Des munitions et des accessoires tel que des lunettes de visée ont également été retrouvés.
Ce mercredi 5 novembre, une voiture a fauché plusieurs piétons et cyclistes sur plusieurs routes entre Dolus-d'Oléron et Saint-Pierre d’Oléron (Charente-Maritime). Le bilan fait état de 10 blessés dont quatre en urgence absolue.
Dans la matinée de ce mercredi 5 novembre, aux alentours de 8 h 45, une voiture a foncé sur plusieurs piétons et cyclistes sur plusieurs routes entre Dolus-d'Oléron et Saint-Pierre d’Oléron. Selon nos informations, l'incident a fait plusieurs victimes sans qu'aucune personne ne soit décédée pour le moment. Pour l'heure, dix personnes sont impliquées dans l'accident, dont quatre dans un état grave.
Selon le procureur de la République du tribunal judiciaire de La Rochelle, Arnaud Laraize, le chauffeur du véhicule est un "homme de 35 ans, habitant d’Oléron, et a percuté volontairement plusieurs piétons et vélos". Le bilan fait état de "10 blessés dont quatre en urgence absolue", sur une route entre Dolus-d'Oléron et Saint-Pierre d’Oléron. Les identités et les âges des victimes sont, pour l'heure, inconnus.
Toujours selon le procureur, l'individu "est connu pour des délits de droit commun. Au moment de son interpellation, il a bien crié "Allah Akbar". Néanmoins, le mobile n’est pas confirmé et l’enquête devra le déterminer." L'individu est actuellement en garde à vue pour tentative d’assassinats. Selon l'AFP, le suspect avait mis le feu à son véhicule et les forces de l'ordre ont fait usage d'un taser, un pistolet à impulsion électrique. L'enquête vient d'être confiée à la Section de Recherche de Poitiers et aux Brigades de Recherche de Rochefort et La Rochelle en appui. Le Parquet national antiterroriste ne s'est pas saisi de l'enquête à ce stade. Le chauffeur a été placé en garde à vue par la brigade de gendarmerie de Saint-Pierre-d’Oléron.
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Selon une source proche de l'enquête ayant communiqué avec l'AFP, l'automobiliste a "fauché volontairement cycliste et piétons sur plusieurs kilomètres". Il s'agit d'un homme né en 1990. Le chauffeur du véhicule a été interpellé très rapidement après les faits par les forces de l'ordre. Le préfet de la Charente-Maritime, Brice Blondel, est sur place. Toujours selon nos informations, une cellule de crise vient d'être ouverte par les autorités locales. Toujours selon le journal Le Parisien, l'homme a été interpellé, sans heurts, par les forces de l’ordre alors qu’il tentait de mettre le feu à son véhicule. Il a été placé en garde à vue dans la foulée.
Parmi les personnes victimes de cet accident se trouve Emma Vallain, âgée de 21 ans, collaboratrice du député de Charente-Maritime (RN) Pascal Markowsky, "évacuée en urgence absolue", d'après Laure Lavalette, porte-parole du groupe Rassemblement National, à l’Assemblée nationale. Ses jours ne sont pas en danger.
Certains voulaient repartir à vélo ou en scooter, je leur ai déconseillé. A l'île d'Oléron, on se connait tous.
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