Le pistolet 38 Super Auto est une arme de catégorie B, soumise à autorisation. Pour son acquisition, une pièce d'identité en cours de validité, une licence de tir sportif en cours de validité et l'original de l'autorisation préfectorale de catégorie B sont obligatoires.
Quand on pense à un 1911, on pense à Colt. Hommage aux pistolets vénérés du modèle commercial gouvernement du passé, le 1911 Classic est doté du système de tir et des poinçons de la série 70, d'un canon de match national, d'une mire avant piquetée et d'un chien à éperon. Chambré en 38 Super et en acier inoxydable, ce pistolet est un 1911 pur et simple, conçu pour que vous puissiez vous l'approprier. Son action est SAO (Simple Action Only).
Le 1911 !! Que dire de plus que c'est LE COLT 1911 mythique, version moderne à peine différente de l'original. Très content de mon achat. Seul regret le pistolet n'est livré qu'avec un seul chargeur.
Bjr les tireurs. c'est une arme plus qu'agréable comparativement à un beretta 9 mm. Je le recommande à tous, très satisfait. Test au stand, le pistolet avale toutes les munitions standards et HV. Il se montre assez précis. Très belle arme...
COLT 1911 / GOUVERNMENT COMPETITION . Arme agréable au tir ( utilisé avec des munitions GECO FMJ 230 gr ).très bonne prise en mains . précision plus que correct pour un 45ACP. La légende COLT en mais on ne peux qu'être satisfait d'un tel achat et d'une tel arme. ( petit bémol.
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Arme de légende, marque de légende, calibre de légende. Une arme avec du style et une histoire, le Colt 1911 en version 22Lr, prix abordable, finition superbe, visée précise, excellente prise en mains grâce à la poignée grip caoutchouc et le poids stabilisant parfaitement l'arme.
Les pistolets 1911 ont toujours été l'emblème de la puissance et de la tradition aux États-Unis. Il est renommé pour sa conception robuste, sa fiabilité et sa capacité de calibre .45 ACP (Automatic Colt Pistol). Au fil des décennies, le pistolet 1911 a connu diverses évolutions et adaptations.
Après plus de 80 ans de loyaux services auprès de multiples armées et polices dans le monde, le 1911 n’a pas fini d’accroitre sa popularité mais cette fois parmi les civils. En somme, Le 1911 incarne l’exemple parfait de l’ingéniosité de John Browning et de la manière dont une arme peut devenir un symbole dans l’histoire militaire et civile.
J'ai toujours eu un faible pour ce vieux Colt 45. Il n'est peut-être pas beau, mais il a de l'allure, une certaine élégance rugueuse qui tient à la netteté et à l'équilibre remarquable de ses lignes. En cette matière esthétique, je ne lui connais d'autre concurrent sérieux que le Luger P. De plus, c'est un increvable et sûr compagnon qui n'abandonne pas les amis dans les coups durs. Sa simplicité confine à la perfection. Chez lui, pas de ferraille estampée ou frittée. Rien que du bon acier usiné. Sa précision est des plus honorable. Sa prise en main et son tir sont confortables. Et son gros calibre, souvent décrié aujourd'hui, a l'avantage certain d'inspirer le respect.
Apporté par les «Sammies » en 1917, il était en service dans l'armée française à la fin de la Première Guerre mondiale. Dans le Manuel de chef de section d'infanterie de janvier 1918 (Imprimerie nationale), on lit, page 133, que les officiers et adjudants, les sergents-majors et tambours ainsi que les hommes de troupe montés sont normalement dotés du revolver Mie 1892, lequel «peut-être remplacé par le pistolet automatique Colt de 11 mm 25...». Passons sur la bizarrerie du calibre.
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Pourquoi ce 11,25 mm?. On trouvait encore exceptionnellement quelques Colt 45 dans l'armée française de 1940. Les parachutages destinés à la Résistance en dispensèrent peu. En revanche, les F.F.L. Les débarquements alliés de Normandie et de Provence, le déferlement des troupes américaines sur les routes de France devaient s'accompagner d'un vaste troc qui ne portait pas seulement sur les cigarettes et l'essence. Combien de Colt 45 furent ainsi échangés contre quelques bouteilles de cognac ou de calva? Il est impossible de le savoir, mais le nombre n'est certainement pas modeste.
Beaucoup de ces reliques des temps héroïques donnent aujourd'hui paisiblement dans l'hospitalité secrète de demeures honnêtes. Le Colt 45 n'est donc pas pour les Français une arme exotique.
Erwan Bergot a raconté l'extraordinaire aventure d'Yves Prigent, ce parachutiste de la France Libre parachuté en Bretagne en juin 1944, capturé avec le maquis de Saint-Marcel, mitraillé à bout portant avec les autres prisonniers et miraculeusement par sauvé son Colt : « En un ultime réflexe, Prigent s'est jeté à terre avant que ne l'atteigne la rafale meurtrière. Puis, à la nuit, après avoir réussi à s'extraire de l'amas de cadavres sous lesquels, il était enfoui, il a jailli, au nez de la sentinelle ennemie. Il avait réussi à conserver son Colt. Une balle a suffi. L'Allemand est tombé. Sans un cri. Alcirs, Prigent a foncé, au hasard, droit devant lui...». Il s'en tirera. Un sursis de dix ans.
L'Amérique s'est intéressée tardivement aux pistolets automatiques. A défaut du nombre, ils ont un géant de l'invention: John Moses Browning. Ce fils d'une lignée d'armuriers mormons, né en 1855, travaille tout d'abord pour la Cie Winchester, puis en 1890, il apporte à Richard W.H. Jarvis, président de la Cie Colt les plans d'une mitrailleuse fonctionnant par emprunt des gaz. Cette même année, Browning dépose le brevet de son premier pistolet automatique, et réalise deux prototypes différents qu'il présente simultanément en 1897 à la fabrique Nationale d'Armes de Guerre d'Herstal en Belgique, et à la Cie Colt.
Le premier deviendra le Browning 1900 calibre 7,65 mm Browning (32 ACP). Le second sera le Colt Automatic cal. Ces deux premiers contrats vont décider du destin de John M. Browning. La F.N. obtient l'exclusivité de la fabrication de ses armes en Europe, mais elles porteront le nom de l'inventeur. De son côté, la Cie Colt emporte l'exclusivité de fabrication aux Etats-Unis, mais sans que le nom de Browning n'apparaisse sur ses armes.
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Le (Browning) Colt 1900 fonctionne par court recul du canon, culasse verrouillée par deux biellettes situées à l'avant et à l'arrière du canon sous lequel est placé le ressort récupérateur.
Ordnance (service du Matériel) par souci de modernisme, suivant la nouvelle mode quf se développe en Europe, ne plait pas aux cavaliérs qui sont les principaux utilisateurs d'armes de poing. Les nouveaux revolvers Colts New Navy et New Army à barillet tombant et extraction simultanée, fabriqués dans ce calibre, ne parviennent pas à détrôner le vieux Colt Peacemaker à simple action calibre 45 . Le mécontentement de la Cavalerie contre le calibre 38 se trouve alimenté par la Campagne des Philippines qui commence en 1899.
Les rapports, peut-être un peu forcés, s'entassent sur le bureau du directeur de l'Ordnance et dénoncent l'innefficacité du calibre 38 pour stopper net un adversaire aussi fanatique que les guerriers Moros. On affirme que certains d'entre eux, percés de plusieurs balles de 38, ont continué à charger sans gêne apparente. Pour calmer la rogne des cavaliers, l'Ordnance expédie précipitamment 15 000 vieux Colts S.A.A. En 1904, l'US Ordnance effectue une série de tests avec divers calibres sur des cadavres d'animaux et sur des boeufs vivants. Ces expériences confirment la puissance d'arrêt supérieure des gros calibres. L'affaire est entendue pour longtemps.
Ordnance est sensible aux avantages des nouveaux pistolets automatiques venus d'Europe pour un usage militaire. Leurs chargeurs amovibles les rendent plus rapides à recharger que les revolvers les plus modernes. L'Ordnance organise donc en 1907 un concours auquel vont être soumis plusieurs pistolets de type militaire de l'époque, tous en calibre 45, un Luger en calibre 45, un Bergmann, un Knoble, et un White & Merriil, ainsi qu'un « revolver automatique», le Webley-Fosbery. Un certain nombre de ces armes sont mises en service à titre d'essai dans la cavalerie qui les renvoie au bout de quelques mois, accompagnés de rapport venimeux et de pièces brisées. Les cavaliers demandent qu'on leur rende leurs revolvers.
Mais les officiers de 1' Ordnance ne renoncent pas pour autant au pistolet. Ils vont procéder à de nouveaux essais avec la plupart des modèles de l'époque qu'ils font venir d'Europe. John M. Browning présente un nouveau prototype que fabrique naturellement la Cie Colt. La biellette frontale pour le verrouillage du canon est supprimée. La biellette arrière est renforcée. La carcasse et la platine sont améliorées. En novembre 1910, ce pistolet est opposé au Savage et au revolver New Service.
Aux essais d'endurance, c'est ce dernier qui triomphe avec un seul incident de tir sur 6 000 coups tirés, tandis que le pistolet Colt enregistre 12 incidents et le Savage 43. Aux essais définitifs du 15 mars 1911, le nouveau pistolet Colt tire 6 000 coups sans aucun incident de tir. Ce terrible test d'endurance est effectué par séries de 100 coups avec refroidissement de cinq minutes entre chaque série et nettoyage tous les 1 000 coups. En face, le Savage enregistre encore 31 incidents et plusieurs de ses pièces ont sérieusement souffert, tandis que le Colt n'accuse que des traces d'usure mineures.
Le 29 mars 1911, le War Department adopte officiellement ce pistolet sous l'appellation suivante : Automatic Pistol ca. 45 Mode! 1911. Le fabricant lui donnera d'autres noms: Colt Automatic Pistol Military Mode! 1911 cal. 45, ou encore Government Mode!. Dans le courant de l'été 1911, l'usine d'Hartford commence à fournir le marché privé tandis que les premiers modèles de l'Armée sont livrés en décembre. entrent en guerre en 1917, 55 553 pistolets ont été livrés à l'Armée contre 86 000 au marché civil. C'est dire l'importance de ce dernier!
Après un service satisfaisant durant la campagne du Mexique contre Pancho Villa et durant la première Guerre mondiale, plusieurs modifications mineures seront apportées en 1926, (au numéro 700 001 de la production militaire), notamment une modification de l'angle de prise en main de la poignée. Ce sera le Mode!
Le principe de fonctionnement du Colt 45 de John M. Browning a été universellement copié. On ne compte plus ses imitations américaines ou étrangères: le Bal!ester-Molina en Argentine, les gros Star et Llama en Espagne, le Tokarev en Union soviétique, le Radom Vis 35 en Pologne, les P.A. 1935 et le MAC 50 en France, le SIG P.
Les fabricants de pistolets automatiques ont tous eu à résoudre à l'origine le problème de l'hermétisme de la chambre lors de la mise à feu. Par définition, une arme automatique est munie d'une culasse mobile qui recule grâce à l'utilisation plus ou moins complexe de l'énergie du départ. Sur des pistolets de petit calibre à canon court (inférieur à 100 mm), la fermeture de la culasse est assurée par l'inertie de cette dernière et par la résistance du ressort récupérateur. En revanche, avec des calibres supérieurs au 7,65 mm Browning et des canons dépassant 100 mm, l'expérience devait prouver que de tels inconvénients graves étaient assurés. Il fallait donc maintenir le verrouillage rigoureux de la culasse durant la fraction de seconde nécessaire à la sortie du projectile.
Plusieurs procédés plus ou moins compliqués furent imaginés, dont le « genoux » du Luger. La partie supérieure du canon est munie de deux tenons qui se verrouillent dans des logements correspondants de la glissière, le canon étant maintenu en position haute par sa biellette, laquelle est alors verticale. Au départ du coup, la glissière (culasse) est verrouillée au canon. Au départ du coup, tandis que la balle est chassée vers l'avant par l'explosion de la charge, l'ensemble canon-glissière est projeté en arrière et recule sur quelques millimètres. La biellette du canon tourne autour de son axe inférieur fixe et tire le canon vers le bas, le désolidarisant de la glissière. Entre temps, le projectile est sorti du canon. La glissière, n'étant plus verrouillée au canon, poursuit sa course vers l'arrière et comprime son ressort récupérateur. L'étui tiré est éjecté. Une nouvelle cartouche, poussée par la plaque élévatrice du chargeur se place en position d'introduction. En fin de mouvement arrière, la glissière est repoussée vers l'avant par le ressort récupérateur placé sous le canon. Une nouvelle cartouche est introduite dans la chambre. En fin de mouvement avant, la biellette du canon se redresse autour de son axe fixe, et le canon, poussé vers le haut, se verrouille sur la glissière.
L'action du séparateur évite, on l'a vu, que la gâchette ne libère aussitôt le chien, transformant le pistolet en mitrailleuse. Le mouvement arrière de la glissière est obligatoirement limité par la butée de la carcasse. C'est vers l'avant que la glissière sera démontée. Une autre sécurité, mécanique celle-là, est constituée par sine pièce articulée sur la carcasse, à l'arrière de la poignée, improprement appelée «pédale». En revanche, pas de sécurité de chargeur.
Outre les diverses sécurités qui, rappelons-le sont des dispositifs constitutionnels ou mécaniques, agissant hors de la volonté du tireur, il existe une sûreté, par définition volontaire. C'est une pièce pivotante à l'arrière et à gauche de la carcasse. En position haute (facile à manipuler avec le pouce, arme en main) si le chien est armé, elle le bloque dans cette position, interdisant le départ du coup. Elle interdit également le mouvement arrière de la glissière.
Evoquer cette sûreté, c'est parler du défaut majeur du Colt 1911 par rapport, non aux pistolets de son temps, mais à ceux d'aujourd'hui: sa platine à simple action. Le chien, sur une telle platine, ne peut être armé par l'action de la détente lorsqu'il est à l'abattu. Il doit donc, pour le premier coup, être armé manuellement. Pour les coups suivants, l'armement se fait automatiquement par le mouvement arrière de la glissière. Cela présente un inconvénient évident pour une utilisation rapide de combat.
Soit l'arme est portée chargée, chien à l'abattu, ce qui ne va pas sans risque au moment où l'utilisateur, ayant introduit une cartouche dans la chambre doit ramener le chien en douceur sur le percuteur. Dans cette position, le percuteur qui agit par inertie est maintenu à l'écart de l'amorce de la cartouche par son ressort. La deuxième position est celle du chien armé, sûreté en position. Elle est encore plus dangereuse. C'est pourquoi. les réglements militaires prévoient que l'arme doit être portée non chargée. En cas de besoin, il faut donc rapidement manipuler la glissière pour introduire une cartouche et armer le chien.
Inutile d'insister sur les inconvénients de cette opération qui exige un peu de temps et les deux mains. Autre inconvénient du Colt 1911, son poids. Avec ses 1,100 kg, il dépasse allègrement tous ses rivaux. Mais c'est la rançon même de sa robustesse. On lui reproche aussi à juste titre la faible capacité de son chargeur: 7 cartouches. C'est peu en effet, comparé aux 14 ou 15 cartouches de la nouvelle génération de pistolets militaires, Browning G.P. 25, Smith & Wesson M. 59, Merkuria CZ 75, MAB P. 15, HK VP 70, Beretta M. 92, etc. Mais un pistolet n'est pas une mitrailleuse. Il est rare d'avoir à tirer un très grand nombre de coups consécutifs.
Reste la question du gros calibre. Depuis plusieurs années, l'efficacité du 45 Auto est fortement contestée. Army avec une équipe de médecins, pour le compte du ministère américain de la Justice. Ces expériences ont permis d'établir par une méthode statistique un indice de neutralisation de différents projectiles d'armes de poing. L'un des enseignements de ces travaux renversait quelque peu un postulat bien établi de la balistique classique. Les essais montraient en effet qu'il n'y avait pas de rapport directement proportionnel entre l'efficacité vulnérante d'un projectile et son énergie cinétique.
Pour ne prendre qu'un seul exemple, le plus fort indice de neutralisation fut obtenu par une balle «speer » cal. 357 Magnum demi-blindée à pointe creuse, dont l'énergie cinétique était de 64 kgm, avec un indice de 44,4. Loin derrière, venait une autre 357 Magnum «Western» à tête ronde, avec une énergie cinétique supérieure : 75 kgm, mais un indice d'efficacité de seulement 21,1, soit moins qu'une balle de cal. Quand au calibre 45 Auto, son meilleur projectile s'essoufflait à l'indice 21, loin derrière la meilleure 9 mm Parabellum avec l'indice 38. Army tendaient à prouver que le facteur déterminant de l'efficacité vulnérante était la vitesse du projectile.
De là à condamner définitivement et sans appel le calibre 45, il n'y avait qu'un pas. L'OTAN l'a franchi en adoptant le 9 mm Parabellum comme calibre standard des armes de poing. Les Etats-Unis font, (pour combien de temps?) bande à part pour des raisons évidentes d'économie. Le stock de pistolets Colt 1911 AI en bon état dans les arsenaux est considérable, comme celui des cartouches calibre 45 Auto.
Aujourd'hui, l'arme de poing n'a plus le rôle décisif qui fut le sien au XIXe siècle. Dans cette fidélité au bon vieux Colt 45 intervient cependant peut-être aussi un reste de sagesse. Ordnance, des tests de 1904. Effectués, non sur des blocs de gélatine, mais sur des animaux morts ou vivants, ils semblent contredire les (tirs) sur blocs de gélatine. Passons sur l'aspect déplaisant de ces exp...
Premium Arms Int., un fabricant Français, a osé dérober une étoile au drapeau américain en créant les King Eleven ´KII’. LEGACY ARMAMENT est la marque du premier fabricant à oser dérober une étoile au drapeau américain en intégrant le raffinement à la française dans le domaine des pistolets 1911. Relever un tel défi n'était pas chose facile pour Legacy Armament. Après avoir conçu les AR15 et AR9 devenus rapidement très populaires en Europe, Premium Arms Int. Parmi les caractéristiques notables du King Eleven ‘KII’, citons l'ajustage minutieux de la culasse à la carcasse, le canon ‘Match’ couronné et biseauté à 45 degrés, la coupe HRT de l'arrêtoir de culasse, le guidon "gold dot" incrusté dans la culasse et non sur queue d’aronde, ainsi que les niveaux finitions exceptionnelles.
Le modèle TROPHY MASTER à partir de 1990€ : Disponible également en QPQ noir Matt et en Hard Chrome mais cette fois avec les flans polis satin à la main. Le modèle SIGNATURE, qui lui couronnera la gamme des KII à partir de 3490€. Legacy Armament s’engage à maintenir des normes de qualité et de précision inébranlables sur tous ses modèles de KII. Les pistolets King Eleven ‘KII’ sont bien au delà qu'un modèle de plus. Legacy Armament a réussi à redéfinir le pistolet 1911, tout en relevant le défi de bousculer l'héritage américain. Ils incarnent une révolution dans le monde des armes à feu, une étoile française brillant au-dessus du drapeau américain.
Le P38. Un symbole. Le très sympathique vendeur de cette arme a spontanément parfaitement résumé ma pensée sur cette arme et un peu sur tous les pistolets qui ont suivi: « J’ai de beaux engins modernes. Mais j’adore celui-là. Plaisir et efficacité. En fait quand on y regarde un peu, on a pas inventé grand chose depuis de vraiment exceptionnel ».
Bien sûr, on a fait plus léger, plus design, on a cumulé le maximum de perfectionnements sur chaque arme pour mieux les vendre, on a expliqué au tireur qu’avec ce nouveau super canon ou ce nouveau guidon venu de l’espace, la balle allait aller toute seule dans le 10 à 75 mètres. Mais bon. En fait si on avait pu arrêter l’histoire du pistolet semi auto avec le P38, il ne nous manquerait pas grand chose aujourd’hui. Glock peut-être. Parce qu’il représente le pistolet de combat de notre époque avec de nouveaux matériaux, un retour à la robustesse et à l’usage intrinsèque d’une arme à feu de poing et les qualités indéniables techniques qui ont fait son succès. Mais bon. Des Glock, j’en vends.
Vers 35, dans la perspective d’un nouveau mauvais coup, outre Rhin, on s’est mis à réfléchir. Fallait bien trouver un successeur au P08 de Georg Luger - quelque chose d’encore plus fiable, de plus moderne dans la forme et au transport, de plus résistant au combat, la genouillère et l’extracteur restant des points faibles en dépit d’une qualité de fabrication irréprochable. Finalement c’est le meilleur concepteur d’armes de l’époque, Walther qui a emporté le marché en 1938.
L’arme est excellente, précise pour une arme de combat même s’il faut sérieusement contre-viser à 25 mètres (encore une fois les pistolets et révolvers - surtout réglementaires - n’ont jamais été faits pour tirer à 25 mètres - c’est une lubie du monde moderne !). Walther a bien travaillé. Le P38 a été le premier pistolet à culasse verrouillée à utiliser une gâchette double action / simple action. Après qu’il ait été armé et chargé, l’utilisateur pouvait abaisser le chien à tout moment . En cas d’urgence, dans lequel la précision importait moins que la vitesse, une simple pression de la détente permettait de tirer.
Le P38 dispose aussi d’un indicateur de chambre chargée visible et tactile sous la forme d’une tige métallique qui dépasse de l’arrière de la glissière lorsqu’une cartouche est chambrée. L’arme est extrêmement bien construite et fiable.
L’arme a été adoptée par l’armée, la marine, la SS et la Croatie dès avant guerre. Les allemands l’ont trainée sur tous les fronts. Plus d’un 1,2 millions produits. Beaucoup ont disparu dans l’enfer de 39-45. Les derniers sont sortis de chez Spreewerk en avril 1945 dans le crépuscule final du III° Reich dans des conditions de productions surréalistes. Les russes qui ont assuré largement le poids de la guerre en ont capturé des quantités gigantesques. Du coup, on l’a retrouvé partout et sous toutes les latitudes de la Chine à la Norvège, en Algérie et au Mozambique.
Trois producteurs pendant la guerre: Walther (code AC), Mauser (code byf) et Spreewerk (code cyq). L’arme est si excellente qu’elle a continué à être produite longtemps après guerre pour beaucoup de polices et de civils (avec les modèles P1 et P4) y compris par Manurhin en France, d’excellentes finitions. La Police allemande ne les a remplacés que dans les années 90 et la Bundeswehr a tiré avec jusqu’en 1995. Belle carrière ! Il a directement inspiré le modèle le plus fameux de Berretta fin XXième siècle le Beretta92 devenu réglementaire dans l’Armée des USA.
Notre exemplaire est un TRES beau bébé de chez Walther, la maison-mère - il est de 1943 et la fabrication est encore excellente (les « fin de guerre » sont assez moches en revanche, un peu finis au chalumeau, je trouve) - Très beau bronzage d’époque à peine éclairci sur les arrêtes - Poinçon Waffenamt 359 de Walther évidement - Aigle à roulette pour attribution à l’armée bien visible. Poinçons d’épreuves anglais post guerre très discrets. L’arme a ses plaquettes bien noires non décolorées et les lettres ‘Sécurité » « Feu » sont encore colorées surtout le S (toujours blanc et le F toujours rouge). Ce n’est donc pas une arme de prise russe revenues chez nous (les poinçons anglais en étaient annonciateurs). Ce n’est pas si discriminant pour moi car, sans les stocks de prises russes, le P38 serait hélas bien plus rare et bien cher chez nous. Il sera livré à l’heureux acquéreur avec deux chargeurs, un chargeur bien d’époque marqué « P38 » et l’autre d’après guerre de marque « Walther » également.
ARME DE CATÉGORIE B AU CSI : SOUMISE À AUTORISATION, PHOTOCOPIE DE LA PIÈCE D’IDENTITÉ ET ORIGINAUX DES VOLETS 1 ET 2 DE L’AUTORISATION.
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