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Aujourd’hui, une bonne portion de la population a de l’encre sur la peau. Et de fait, pas mal de gens sont bien prompts à dispenser commentaires et conseils. Bon, déjà, on aimerait gentiment dire à ceux qui ont 2 centimètres de tatouages sur le corps qu’il y a tatouage et tatouage. On sait, t’es un bonhomme, tu n’as pas eu mal quand tu t’es fait une date de naissance en chiffres romains dans le gras du bras, mais 2 heures d’une pièce de couleur, c’est déjà une autre affaire.

Les tatouages Māori : Un héritage culturel

Les tatouages Māori existent depuis de très longues années, c’est bien simple, le mot “tattoo” vient du tahitien “Tatau”. Au départ, les Tā Moko sont un véritable portrait de la personne qu’elle porte sur sa peau. Ils permettent de connaître ses origines, son statut social, et même sa vocation. Certains motifs représentent par exemple le courage, et étaient réservés aux guerriers. Cet art, cette culture, se transmet dans le plus grand respect des traditions. Du coup, il y a très peu de “vrais” Tohunga ta moko, les spécialistes des tattoos Māori. La meilleure option, si tu veux t’en faire un, ce sera d’aller sur place, en Nouvelle-Zélande.

En Nouvelle-Zélande, les femmes maories arborent un tatouage traditionnel au menton, appelé le moko kauae, considéré comme étant la manifestation physique de leur véritable identité. Selon la croyance, chaque femme maorie porte en elle un moko près de son cœur ; une fois qu’elle est prête, le tatoueur ne fait que le ramener à la surface.

« Il y a eu un grand nombre d’étapes importantes dans ma vie, et je suis arrivée à un moment où je suis prête à déclarer clairement qui je suis et d’où je viens. Tā moko symbolise l’héritage familial et le statut social - le receveur visiterait un monde spirituel où vivent ses ancêtres avant de revenir en tant que nouvelle personne. » Ces dernières années, cette pratique ancienne a connu un regain de popularité auprès des femmes maories, jeunes comme âgées.

Selon Pip, lorsqu’une femme est prête à recevoir son moko kauae, elle entend une petite voix intérieure. « Elle est appelée à représenter sa culture, à s’y engager et à établir une connexion plus profonde avec ses ancêtres. D’aucuns froncent les sourcils - ils ne comprennent pas - mais je pense que c’est une chose à laquelle ces wahine [femmes] sont préparées.

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« Mon visage peut se fondre dans beaucoup de cultures, dit-elle. Le moko me permet de montrer à quelle communauté j’appartiens dans ce pays. »

« Certains pensent que tout le monde ne peut pas s’en faire un, qu’il faut le mériter, explique Benita. Mais moi, je crois que si vous êtes maorie, c’est votre droit de naissance. Personne ne peut vous empêcher de le faire.

Lorsque l’aiguille a transpercé la peau de Drina Paratene, elle n’a rien ressenti, mis à part un sentiment de paix. Le moko de Drina symbolise les trois valeurs qui lui paraissent essentielles pour mener une vie significative : la première est le tika [l’honnêteté et l’intégrité] ; la seconde est le pono [la croyance en un ordre spirituel supérieur] ; et la troisième est l’aroha [l’amour].

Comme on le disait au-dessus, aucun motif n’est là pour simplement “faire joli”, donc on a vite fait de se retrouver avec un dessin qui signifie qu’on parle couramment le Māori, quand bien même on n’aurait jamais quitté l’Hexagone.

Les tatouages en prison : Un langage codé

En prison, les tatouages peuvent devenir un élément symbolique de l’uniforme du détenu. Certains donnent quelques indices sur le crime qui les a envoyés derrière les barreaux, d’autres servent d’outil de communication. En prison, certains tatouages peuvent avoir une signification très précise, comme le nombre d'années d'emprisonnement, le passif criminel ou même l'orientation sexuelle... Dans l'univers carcéral, les tatouages sont un moyen de montrer son appartenance à un groupe, ou simplement une manière de s'imposer et de dissuader les autres détenus.

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Arkady Bronnikov, qui est considéré comme le principal expert russe de l’iconographie des tatouages, a récemment sorti une collection d’environ 180 photos de criminels incarcérés dans des instituts pénitentiaires soviétiques. Chaque image est accompagnée d’une légende détaillée qui explique comment les tatouages individuels racontent des crimes spécifiques - par exemple, une femme nue qui se fait brûler sur une croix symbolise une accusation pour le meurtre d’une femme.

Dans la plupart des cas, les détenus interviewés par Bronnikov ont expliqué qu’ils avaient commencé à se faire des tatouages seulement après avoir commis un crime. Comme la durée de leur peine augmente et que les conditions d’incarcération deviennent plus rudes, les tatouages se multiplient. Dans les prisons de sécurité minimale, par exemple, 65 à 75 % des détenus ont des tatouages, ce pourcentage passe à 80 % dans les prisons de sécurité moyenne et de 95 à 98 % dans les prisons de sécurité maximale.

La règle dit que les grands criminels ne doivent pas avoir un grand nombre de tatouages - seulement une paire d’étoiles à 7 ou 8 branches sur les clavicules. Les étoiles sur les épaules de ce détenu indiquent qu’il est une « autorité » criminelle, alors que les médailles sont des trophées qui représentent la défiance contre le régime soviétique.

Une dague dans le cou indique qu’un criminel a tué quelqu’un en prison et qu’il est prêt à recommencer. Les gouttes de sang peuvent indiquer le nombre de meurtres commis. Le phare désigne la poursuite de la liberté. Les diables sur les épaules de ce détenu symbolisent une haine de l’autorité et de la structure carcérale. Les dollars, les gratte-ciels et la mitraillette évoquent l’adoration du détenu pour le mode de vie de la mafia américaine. L’aigle bicéphale est un symbole de l’État de Russie qui remonte au 15ème siècle. Sous les crânes, on peut lire : Dieu contre tous, tous contre Dieu. Le cowboy avec le pistolet indique que ce voleur est prêt à prendre des risques. Un tatouage de noeud-papillon au niveau du cou est souvent présent dans les colonies qui ont un régime strict.

L’une des imageries les plus habituelles est la religion; la Vierge à l’Enfant, les églises russes et les croix - ce genre de choses. Cependant, dans le cas du système carcéral soviétique - ou la « zone » comme on peut parfois l’appeler - ces images n’ont absolument rien à voir avec des croyances religieuses ; leurs véritables significations sont ancrées dans les traditions criminelles et carcérales. La Vierge à l’Enfant est l’un des tatouages les plus populaires chez les criminels, et il peut avoir beaucoup de significations. Dans la « zone », une église ou un monastère sont interprétés comme le symbole du voleur, les nombres de coupoles de l’église signifiant le nombre de condamnations. Une croix est généralement tatouée sur la partie du corps la plus importante : le torse. Sa vocation est de montrer une dévotion aux traditions des voleurs et de prouver que son corps n’est pas sali par la trahison - qu’il est « réglo » envers ses associés.

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Comme le fait de tatouer est interdit par les autorités, le processus se fait en secret et est souvent exécuté dans des conditions déplorables. Cela peut facilement entraîner des maladies sérieuses, comme la gangrène ou le tétanos.

Les tatouages des célébrités : Une source d'inspiration

Certains artistes ont même lancé des tendances dans les salons de tattoos. Catherine Deneuve a laissé apparaître son tatouage tribal, sur son pied gauche. Les tatouages sont "comme un signe", "une envie d'être différent", pour Catherine Deneuve. Le corps de l'icône Rihanna est une fresque qui témoigne des tendances des vingt dernières années.

Rihanna est accro aux tatouages. Hanche, pied, bras... de nombreuses parties du corps de la chanteuse ont été marquées à l'encre indélébile, et elle affiche aujourd'hui plus d’une vingtaine de tatouages. Son tatouage le plus célèbre ? Une pluie d'étoiles dans la nuque, copiée par des millions de fans.

Ce pistolet qu’elle s’est tatoué sous l’aisselle droite en 2009 est un clin d'œil à son titre Russian Roulette sorti la même année. Le morceau fait référence à la roulette russe, un jeu de hasard impliquant un revolver. Beaucoup de fans y ont vu là une allusion à sa relation avec Chris Brown, et plus particulièrement aux violences infligées par le chanteur à Rihanna.

À la cheville, Rihanna s'est fait tatouer un requin, souvenir de sa romance avec le rappeur Drake car la star canadienne lui avait offert une peluche de squale. Drake arbore le même tatouage sur l'avant-bras mais Riri l'a ensuite recouvert par une couronne.

Rihanna arbore également l'inscription « rebelle fleur », en français, sur le cou. Riri s’est fait tatouer en 2008 une phrase en arabe « Al Hurria fi Al Masseh » qui signifie « La liberté en Dieu ». Elle s'est fait tatouer la déesse égyptienne Isis sur la poitrine justement en hommage à sa grand-mère décédée. Elle l'appelait « Grangran Dolly » et l'adorait.

Le symbolisme du tatouage de pistolet

Le gun symbolise la force mais surtout l’indépendance et l’audace. Il représente la capacité à réagir rapidement face aux dangers, mais aussi à s’émanciper de la peur qu’ils occasionnent en les combattant. Les personnes adeptes du tatouage et ayant vécu de lourdes épreuves arborent souvent ce tatouage. L’audacieuse est une collection pour une femme déterminée et forte, prête à lutter pour défendre ses idéaux et ses valeurs.

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