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Le petit pistolet a une histoire riche et variée, allant de son invention au XIXe siècle à son rôle symbolique dans les récits et les expressions populaires. Cet article explore cette histoire, en mettant en lumière son utilisation par les femmes et son évolution dans la langue française.

L'Origine du Deringer

Le deringer est un petit pistolet à un coup, souvent chambré en .45, inventé au milieu du XIXe siècle par l'armurier américain Henri Deringer, qui lui a donné son nom. L'arme avec laquelle il fût assassiné (dans un théâtre si je ne m'abuse) était un deringer philadelphia (c'est ainsi que se nomme les répliques actuellement produites). Il n'a rien à voir avec les derringers à 2 canons que l'on voit si souvent dans les westerns.

Le Pistolet : Définition et Expressions Associées

Aujourd'hui, le pistolet est la plus courte des armes à feu portatives. Il fait partie de l'armement de la marine et des troupes à cheval. On distingue le pistolet lisse et le pistolet rayé, ce dernier ayant une surface intérieure avec des rayures en hélice pour faire tourner la balle.

Plusieurs expressions françaises utilisent le mot "pistolet" :

  • Faire le coup de pistolet : combattre dans la cavalerie.
  • Tirer son coup de pistolet : dire son mot dans une discussion.
  • C'est un drôle de pistolet : se dit d'un original, d'un homme fort bizarre.

Les Femmes et les Armes à Travers l'Histoire

Alors que la guerre était associée au masculin, quelques femmes en France ont combattu au cours des guerres civiles des XVIe-XVIIe siècles ou ont servi dans les armées royales, qu’accompagnaient de plus de nombreuses civiles. Pendant la Révolution française, le service dans la garde nationale et, moins directement, dans l’armée est lié à la citoyenneté. En réclamant le port des armes au sein de la garde nationale, des militantes révolutionnaires revendiquaient ainsi un des droits politiques du citoyen, ce qui provoqua un ferme refus. Mues par le désir de défendre la République et de partager avec les hommes la gloire de se battre pour elle, des citoyennes s’engagèrent par ailleurs individuellement dans les armées, où elles continuèrent à servir après le décret du 30 avril 1793 qui les en chassait.

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Dans la société d’Ancien Régime, guerre et port des armes sont liés à deux qualités : la noblesse et le masculin. Chef militaire du royaume, le monarque est lui-même un « roi de guerre » assumant le commandement réel des troupes. Valorisée dans la société aristocratique, la chose guerrière est également associée au masculin. Là encore, si tous les hommes ne sont pas des soldats, le masculin est, aux XVIe-XVIIe siècles, symbolisé en grande partie par la guerre, le combat, les armes, en opposition au féminin.

Si elle n’a pas combattu, d’autres nobles ont été amenées à le faire dans les temps troublés des guerres de religion et de la Fronde. Trois mois plus tard, cette dernière faisait tirer le canon de la Bastille sur l’armée royale, sauvant les Frondeurs. Plus fréquemment, c’était pour défendre leur domaine assiégé que, en l’absence de leur mari, des femmes nobles dirigeaient la résistance face à l’ennemi, parfois les armes à la main. En 1590, l’épouse de Coligny, à la tête de ses serviteurs, mit par exemple en fuite les Ligueurs à Châtillon-sur-Loing.

Le thème de la guerrière connaissait une certaine vogue dans la littérature ou la peinture. Fort apprécié, le mythe - revu et corrigé - des Amazones de l’Antiquité fut utilisé pour glorifier les héroïnes des guerres civiles, présentées par leurs admirateurs comme leurs descendantes chrétiennes, fortes et vertueuses, envoyées par Dieu pour sauver le pays.

Si la guerre était une affaire d’hommes, l’armée n’était cependant pas un lieu entièrement masculin. Non « professionnalisée » au sens où on l’entendrait aujourd’hui, elle n’était pas coupée de la population et, jusqu’à la fin du XVIIe siècle, logeait chez l’habitant ; la discipline y était tout à la fois très sévère et relâchée. Et les troupes étaient accompagnées par de nombreux civils, parmi lesquels dominaient les femmes : cantinières et surtout, malgré les multiples interdictions royales9, prostituées, épouses ou maîtresses de soldats.

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