L'application de gelcoat au pistolet est une technique prisée pour obtenir une finition impeccable sur divers projets, allant de la carrosserie aux bateaux. Cet article détaille les aspects essentiels de cette méthode, en partant du choix du matériel jusqu'aux astuces pour un résultat professionnel.
Pour commencer, il est crucial de sélectionner le bon pistolet. Mes premières recherches m’ont emmené vers des engins assez chers (de l’ordre d’une centaine d’euros). À première vue, certains pistolets donnent déjà une impression très bon marché. La technologie et la qualité de construction de certains modèles sont au plus bas niveau de qualité.
Il existe du gelcoat à base de résine polyester pré-accélérée, ainsi que du gelcoat polyester paraffiné et pré-accéléré et du topcoat/gelcoat polyester paraffiné et pré-accéléré.
Ce pistolet parfait pour la pulvérisation de gelcoat en moule, d'un topcoat comme couche de finition ou bien de résine. Ce produit permet d’obtenir une finition irréprochable pour tout projet de fabrication de pièces composites en moule : élément de carrosserie ou d’un bateau, panneau plat, mobilier, objet d’art, etc. Couleur au choix.
Ce pulvérisateur de qualité professionnelle est un must pour tout magasin de fibre de verre. Avec des dizaines de milliers d'exemplaires utilisés dans le monde entier, ce pistolet est le standard pour produire des pièces de qualité avec un budget d'équipement limité. Ce pistolet pulvérisera plus rapidement que les pistolets HVLP conventionnels et nettoiera en quelques minutes seulement. La clé réside dans nos buses génératrices de vide uniques qui permettent de pulvériser latéralement et vers le bas.
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Le G100-6 est livré complet avec une buse de gel coat, notre FN6 qui fonctionne pour la plupart des pulvérisateurs de gel coat standard, les jauges micron, les brosses de nettoyage des buses, les gobelets en plastique, les gobelets en plastique et en papier. Avec des milliers de produits utilisés dans le monde entier, c'est la norme pour la pulvérisation simple à utiliser, simple à nettoyer d'une grande variété de matériaux utilisés dans un atelier de composite.
Pour une application réussie, il est crucial de bien préparer le mélange et de régler le pistolet correctement. Doser les quantités de gelcoat et de durcisseur nécessaires, puis les mélanger soigneusement pendant 1 minute.
Ensuite, il dilue le gelcoat à l’acétone. Il est bien au courant des querelles et débats infinis sur le sujet, mais ça ne lui a jamais posé de problèmes, il a fait des tests d’accroche et de résistance aux attaques mécaniques sur du bois de palette avant d’attaquer son bateau, ça marche, et ça ne semble pas plus fragile que ça. La condition : commencer par verser l’acétone dans le gobelet, puis mettre le gelcoat et finir avec le durcisseur. La raison : le gelcoat est plus lourd que l’acétone, il est difficile de mélanger l’acétone en fin de mélange (il reste au dessus), faire l’inverse fonctionne mieux pour lui. Le gelcoat est lui mélangé avec 2 à 4% de PMEC.
Le pistolet dispose de deux réglages, un truc qu’on vis pour régler la position de la pointe dans la buse et un robinet pour gérer le débit. Ses recommandations quant à son réglage : presser la gachette à fond et régler le pistolet pour que la pointe arrive en butée dans cette position (j’ai probablement compris à l’envers, l’idée c’est qu’il soit fermé quand il ne se passe rien). Quant à la molette de débit : il l’ouvre totalement et règle le compresseur pour donner 4 bars.
Le danger est que le gelcoat prenne dans le pistolet (quand ça arrive, c’est la cata apparemment). Pour éviter ça, à chaque fin de gobelet, il fini à l’acétone pur qu’il pistole dans un bidon destiné à la déchetterie. Tant que c’est blanc, il fait passer de l’acétone. Puis, le temps de préparer son mélange, il laisse un fond d’acétone dans le pistolet. Il faut que le pistolet ne soit jamais sec avant le nettoyage complet. Ca permet d’éviter là encore si il restait du gelcoat dans le pistolet qu’il n’accroche trop. Au moment de verser son gelcoat dans le godet, il vide l’acétone restant dans son bidon. Apparemment il recrache toujours quelques particules de gelcoat à ce moment.
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Et ceci, tant qu’on est dans le feu de l’action : idéalement il faudrait nettoyer le pistolet entre chaque nouveau godet, en pratique, c’est long et cette approche semble suffisante.
Les conditions sont évidemment essentielles, si il fait humide ou pire qu’il pleut, on laisse le pistolet à la maison. Bien sûr il est nécessaire d’isoler le bateau de son environnement (ou protéger les bateaux voisin).
Ce qui nous amène sur l’inconvénient de la peinture au pistolet : avec le vent ça va se déposer partout autour. Mais le gelcoat reste assez lourd et sauf journée ventée, ça n’irait pas si loin que ça.
Le geste : ce qui est important c’est d’être toujours à la même distance du support. Quand on commence on a tendance à avoir un geste à bout de bras qui forme un arc de cercle : le début et la fin du geste est alors plus loin du support qu’au milieu. Pas bon. Bien faire attention à garder le pistolet perpendiculaire à la surface à traiter tout le long du mouvement. 2 couches suffisent pour couvrir, mais 3 couches minimum semblent nécessaires.
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