L'Association des propriétaires et résidents pour la sauvegarde du Moulleau (APRSM) a tenu son assemblée générale le vendredi 2 août, avec une quarantaine de personnes présentes sur les 72 adhérents.
L’assemblée débute par la présentation du rapport moral par le président - actuellement Victor Péry - puis la présentation des comptes ; le renouvellement du tiers sortant et les questions des adhérents. Dans une seconde partie, après l’arrivée du maire, les questions à Yves Foulon et ses réponses.
Le président a d’abord demandé un moment de recueillement à la mémoire de son prédécesseur Jean-René Thibaud, décédé récemment après six ans au service de l’association. Dans son rapport moral il a précisé l’esprit de l’APRSM : « une démarche de l’association fondée sur la conciliation et le dialogue avec la mairie, sans toutefois être d’accord sur tout, et en maintenant une veille permanente sur les différents projets ».
L’association a participé aux « ateliers citoyens ». Elle a fait des propositions concernant la protection des piétons sur les trottoirs du centre du Moulleau où la circulation est un problème récurrent, mais celles-ci n’ont pas été retenues. En revanche Victor Péry s’est félicité de « la concertation fructueuse avec la mairie sur le réaménagement de la plage des Arbousiers ».
Le rapport financier, présenté par le trésorier Bruno Pélissier, a montré la bonne santé de l’association et a été voté à l’unanimité.
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Après qu’il a rappelé qu’il est lui-même résident du Moulleau, le maire a répondu aux questions relatives au stationnement, à la circulation, à la vitesse et au bruit : « il y a des contrevenants hiver comme été ; l’hiver, ce sont des Arcachonnais. Le respect du Code de la route serait déjà un début de solution ».
Pour la vitesse, « il faudrait créer des empêchements de rouler vite. Nous multiplions les ronds-points, nous créons des obstacles divers ; certaines solutions « gendarmes couchés », créent des nuisances. Depuis le 1er juin, la mairie a créé 60 zones à 30 dans la ville. Il n’est pas utile de les multiplier davantage, car il n’est pas légal qu’elles soient saisonnières. »
Au sujet du tapage nocturne autour des bars : « seulement deux établissements posent problème ; on essaie de faire appliquer la réglementation. Mais il faut bien que les jeunes, vos jeunes, puissent s’amuser ».
Si l’eau a mobilisé l’attention, le maire en a défendu la qualité en affirmant que « les contrôles sont effectués par les services de l’État. Les infrastructures sont suffisantes : aujourd’hui, on compte 400 000 personnes autour du Bassin, et pas de débordement. Les problèmes de cet hiver étaient liés aux pluies excessives de l’automne.
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