L'airsoft est un sport de loisirs par excellence, à la fois dynamique et sans danger. Encore peu connu en France, le tir sportif de vitesse airsoft commence à rencontrer également un vif succès en Europe et aux États-Unis. Cette activité a vu le jour au pays du soleil levant au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. L'airsoft est dans le top cinq des disciplines sportives pratiquées au Japon.
Airsoft shooting club (ASC) Vallet est né il y a quelques mois. « On a choisi le tir sportif de vitesse. » Au fil des ans, le règlement a été façonné par les instances fédérales. Il est destiné aux femmes et hommes de plus de 18 ans. « On utilise uniquement des répliques de pistolet airsoft personnalisés. Le mode de fonctionnement à gaz et à culasse mobile est peu bruyant et accessible au plus grand nombre de personnes », précise le président de l'ASC Vallet.
Dans les principaux types d'épreuves, le club local opte pour le parcours. Certaines sont mobiles ou partiellement cachées, afin d'accroître la difficulté du match. « La compétition s'inscrit dans un esprit fun, ludique. Chacun peut utiliser la tenue vestimentaire de son choix. Les lunettes de protection son obligatoires. Les projectiles sont des billes en plastique biodégradable.
L'une des premières séances d'initiation a réuni une vingtaine de personnes, samedi dernier, sur un terrain privé. « Nous sommes à la recherche d'un site en extérieur, également une salle de 150 m² minimum pour la période hivernale. »
Les gendarmes ont fait un rappel à la loi à un trentenaire qui s’était déplacé en centre-ville de la Rochefoucauld (Charente) alors qu’il portait une arme factice, mercredi 26 février. Inquiète, une habitante avait prévenu les forces de l’ordre. L’homme était vêtu de noir et portait en réalité sur lui une arme factice, utilisée pour la pratique de l’airsoft. Une discipline dans laquelle des combats sont simulés avec des répliques d’armes à feu. C’est une habitante de la ville, située à une vingtaine de kilomètres d’Angoulême, qui a prévenu les gendarmes de l’agissement inquiétant de cet homme.
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Appréhendé alors qu’il sort de son véhicule, les militaires ont immédiatement pris l’alerte très au sérieux. Ils ont été dépêchés sur place. Ils n’ont pas tardé à retrouver la trace de l’homme grâce à son véhicule. L’homme sortait de sa voiture lorsqu’il a été approché par les forces de l’ordre. Sud-Ouest explique qu’il se déplaçait chez un ami pour lui montrer l’objet.
Les membres du Mémorial du Front du Médoc et ceux d’Aquitaine reconstitution commémoration airsoft (Arca) ont reconstitué durant ce week-end un camp allemand et un camp de résistants en 1945. Leur manifestation a été perturbée par la pluie qui a empêché que tous les scénarios prévus le samedi se déroulent comme convenu. Mais, la météo, qui a trempé jusqu’aux os les différents acteurs n’a pas douché leur enthousiasme. Car, de cette qualité, les membres de ces associations n’en manquent pas, eux qui consacrent une dizaine de week-ends par an à leur passion.
Alexandre, 35 ans, est aide-soignant dans le « civil ». Le temps de ce week-end, il était soldat au 1er Régiment de marche du Tchad, partie intégrante de la fameuse 2e Division blindée du général Leclerc qui a libéré Paris. Le trentenaire est membre d’un club basé à Pau, Escadron Béarn Bigorre, club de passionnés de véhicules américains de la Seconde Guerre mondiale. Cela fait quatorze ans qu’il y est pour « le devoir de mémoire. On ne joue pas à la guerre. On est là pour reconstituer la vie de l’époque ».
« Victoire cruciale » C’est ce point de vue, ce devoir de mémoire pour une époque cruciale, que développe Rémy Lacaze, président du Mémorial du Front du Médoc (MFM) qu’il a fondé en 2015. Son association a pour objectif de rappeler les combats qui se sont tenus en avril 1945 à la Pointe du Grave.
Cette bataille a vu tous les résistants du Sud-Ouest et même d’ailleurs comme les Basques du bataillon Guernica - qu’incarnait durant le week-end Olivier Jussiaume, organisateur de la manifestation - venir se battre. « Il y avait notamment le maquis de Blaye avec la troupe d’André Jolit, dit Dédé la musique, explique Rémy Lacaze. La victoire était cruciale, pour libérer le port de Bordeaux, montrer une victoire française, réduire les poches allemandes et afin que nos hommes puissent continuer à libérer la France ».
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Pour faire vivre cette mémoire, le MFM organise des reconstitutions (une dizaine) mais monte des expositions et collecte la mémoire de l’époque. Elle est en train de finaliser un documentaire historique sur la libération du Médoc. Rémy Lacaze, capitaine de l’armée coloniale qui commandait les FFI pour ces deux jours, était entouré de nombreux membres de son association qui incarnaient les résistants ou les Allemands comme Nathalie Marie, Alexandre Echakir ou le fils de Rémy, Maxime.
Comme tous les reconstituteurs, ils ont financé eux-mêmes leur uniforme (entre 300 et 400 euros). Pour eux, comme pour Brank Rogic, président de l’Arca et major allemand le temps d’un week-end, il ne s’agit pas que d’un rôle. Ils sont avant tout passionnés par l’histoire. Avec l’Arca, à la reconstitution, ils ajoutent une autre dimension, celle de l’air soft. Dans cette discipline sportive qui se pratique avec des répliques d’armes à feu, ils reproduisent les combats de la guerre.
La reconstitution n’est pas une affaire masculine. Outre Nathalie et d’autres adhérentes, il y avait aussi Morgane Bard-Lalanne. La jeune femme de 25 ans est étudiante en arts plastiques. Elle se dit « fascinée par les années 1940, notamment du point de vue vestimentaire. J’aime l’élégance de l’époque et m’habiller comme dans ces années-là ».
Morgane réalise les coiffures des femmes et chine dans les vide-greniers ou brocante des vêtements d’époque, « mais c’est cher » sourit-elle. Cette passionnée d’histoire (qui incarnait une résistante) se consolera peut-être du temps qui a sévi ce week-end - où elle a, comme ses camarades, dormi sous des tentes détrempées - en pensant qu’ils ont été au plus près des conditions de l’époque.
Courir, sauter, ramper, tirer… Voilà, entre autres, ce que le grand public pourra faire au 3e RIMa. Pour leurs premières portes ouvertes depuis 10 ans, les Marsouins ont préparé un défi d’airsoft, une activité de loisir dans laquelle les équipes de joueurs utilisent des répliques d’armes à feu. Au programme également : un parcours commando pour les plus petits et les plus grands, un défi de jeux vidéo en salle de simulation. Plusieurs démonstrations ponctueront aussi la journée. Les visiteurs pourront également voir des équipements militaires - dont le véhicule blindé multirôles Griffon, visiter la salle d’honneur, échanger avec des Marsouins. Le régiment met décidément les petits plats dans les grands, en proposant des goodies du 3e RIMa à gagner, mais aussi des deux roues comme prix de sa tombola.
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Les accès piétons se feront bien rue Wolfgang Amadeus Mozart et avenue de Verdun. Entrée libre et gratuite.
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