Gérer une grande collection d’eBooks n’est pas une mince affaire. À l’heure du numérique, il est devenu possible de posséder des milliers de livres. Le logiciel Calibre est un outil de gestion d'e-book.
Le logiciel Calibre est un logiciel de gestion de votre bibliothèque numérique de livres ebooks. C'est un programme gratuit et open source, développé et mis hebdomadairement à jour par des bénévoles, travaillant sous la houlette du créateur du programme Kovid Goyal. Il est compatible avec Microsoft Windows, l'OS X d'Apple et différentes versions de Linux.
Depuis 2006, beaucoup de chemin a été parcouru et la liseuse numérique est devenue un best-seller en fin d’année 2011. En 2008, Kovid a ajouté la gestion de eBooks car sa collection était devenue de plus en plus importante.
À la manière d’iTunes, Calibre sert à classer des fichiers de toutes sortes (e-pub, PDF, mobi, odt, TXT, etc.), ainsi que leurs métadonnées (titre, auteur, date, résumé, mots-clés, id, etc.). Elle synchronise cette bibliothèque avec votre liseuse préférée.
En plus, ce manageur de livrels se connecte sur des bases de données existantes telles que Google Books ou Amazon pour télécharger les renseignements déjà en ligne. Pour moi, Calibre constitue mon propre portail où je navigue pour trouver mes lectures à venir, passées et présentes.
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Calibre n’est pas un logiciel de gestion bibliographique comme Zotero. Ils se complémentent. Une bibliothèque et une bibliographie sont deux choses différentes et donc les applications qui font ces tâches-là doivent être distinctes.
Dans une bibliothèque nous stockons tout ce que nous voulons lire, nous collectionnons. Dans une bibliographie, nous ne conservons que ce qui est cité dans notre manuscrit. La référence repose sur ses métadonnées, non sur le ficher du livre en soi.
Le logiciel de gestion bibliographique ne va pas faire la différence entre un document et une référence. Il n’est pas convivial pour garder une trace de ce que j’ai lu et ce que je n’ai pas lu. Ce type d’application ne me permet pas non plus de communiquer avec ma liseuse.
De façon apparentée à la gestion bibliographique, mais différente, la bibliothèque numérique propose une liste de tous les fichiers importés. Parallèlement, sur l’ordinateur elle va générer une arborescence de dossier nommé selon les métadonnées déclarées.
Naturellement, vous n’êtes pas obligé d’utiliser toutes ses fonctions. C'est un programme qui est utilisable à la fois de manière très simple et très poussée. Pour agir sur les livres, calibre doit pouvoir lire le fichier du livre.
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Nous allons nous intéresser à trois aspects de l’usage de calibre spécifique à ma propre pratique. L’Importation des textes : quel type d’item importer et pourquoi?. L’organisation des fichiers : quels aspects prendre en compte pour classer ses fichiers?. Sachant la quantité de fiches de lecture et les revues de littérature à réaliser en tant que doctorant, c’est indispensable d’être systématique pour pouvoir organiser tout ce qu’on a lire et planifier l’ordre dans lequel on veut le faire.
Après faire ma recherche de sources sur les bases de données pertinentes, je choisis ce qu’il faut que je lise. Je repère un article, je le surligne en ligne avec hypothes.is. Si je ne le télécharge pas immédiatement, je l’ajoute dans mes signets «à lire». Si je sais que je vais le lire bientôt, ou qu’il sera difficile à retrouver, je le télécharge sur mon dossier «downloads».
Le processus fini, je glisse le PDF ou EPUB sur Calibre. Je l’élimine de mon dossier dès que je l’importe pour éviter les doublons. Dès le moment où nous importons un fichier, il faut que celui-ci soit communicable avec notre bibliographie au cas où nous ayons à le citer dans le manuscrit.
C’est-à-dire que, quand nous trouvons un document, nous allons l’identifier avec toutes les informations nécessaires pour former la référence. Soit, nous sommes chanceux : le fichier a déjà les données bibliographiques en tant que métadonnées. Soit, le créateur du ficher n’est pas aussi organisé que nous : nous allons lancer le téléchargement automatique grâce à l’outil proposé par Calibre.
Encore, il se peut que nous ayons à taper tout à la main, car le document n’est pas répertorié. C’est important de faire cette étape tout de suite! Si nous les laissons traîner, nous accumulerons des écrits sans titre, sans auteur, que nous ne pourrons difficilement retracer et donc nous les rendons inutiles comme bibliographie.
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Avec un coup d’œil sur l’étagère, nous choisissons ce que nous voulions lire parce que nous avons un aperçu de notre collection intégrale. Sur Calibre, les couvertures des textes remplacent cet aperçu. Nous pouvons demander au logiciel d’aller chercher l’image sur Amazon ou sur une autre base de données, choisir une page significative appartenant au document ou créer nos propres couvertures. Pour moi, ces couvertures sont indispensables.
Personnellement, j’aime déclarer le nom complet des auteurs. Ainsi, si j’oublie une partie, je peux toujours taper un de ces prénoms pour un document. Il faut être vigilant! Lorsque les différents auteurs sont divisés par une virgule ce sera considéré comme un unique valeur interminable, par Calibre.
Lors de l’importation, nous allons changer toutes les «,» et les «;» par des «&». Ainsi, quand nous cherchons un article nous n’aurons qu’à repérer un des auteurs. Idéalement, dès que nous téléchargeons un fichier nous allons changer toutes ses métadonnées afin de l’afficher correctement sur calibre. Grâce à cette procédure, nous remarquerons très vite si nous avons des doublons, car ils seront juxtaposés dans la liste.
Un principe indispensable du design d’information établit le besoin de consistance dans la labellisation. Cela s’applique dans l’énonciation des titres, des noms des auteurs et les étiquettes. Par exemple, nous allons essayer de donner un titre et un sous-titre à chaque fichier. Ceci correspond exactement à celui affiché dans la couverture. L’auteur sera déclaré de la même façon que nous utiliserons pour la bibliographie.
Nous allons faire attention à répliquer la capitalisation des mots et à éviter les variations d’une instance similaire (2 ≠ deux ou digital humanities ≠ Digital humanites ≠ Digital_Humanities). Si, par exemple, nous écrivons nos étiquettes en anglais, nous n’allons pas les reproduire en français - sauf si nous avons une excellente raison.
Dans l’article antérieur, nous avons introduit l’usager des mots-clés utilisés lors de l’annotation des textes. De la même façon que nous divisons les annotations de 5 types (Concepts, définitions, citations, bibliographies, important) nous allons identifier plusieurs classes de documents et plusieurs contextes de lecture.
Logiquement, nos étiquettes doivent nous servir à nous repérer dans le futur. Je conseille de planifier un autre typologie de labellisation pragmatique. Personnellement j’explicite : mon usage (Méthode, théorie, exemple, référence, classique, roman, proceedings), l’état dans la bibliothèque (à lire, lu, annoté, DES7001), la discipline (digital humanities, narratology, SIC…), les concepts clés (storytelling culturel, modélisation, design), le terrain d’étude, population ou corpus évoqué (Costa Rica, Game of Thrones, Odyssée). Ce type d’étiquettes me permet de savoir quel est l’usage futur que j’envisage pour chaque document. Ce qui est important c’est de rester constant.
Ma liseuse est mon instrument principal de lecture. Je planifie ce que je vais lire avant de l’intégrer dans mon appareil. Le processus se place : qu’est-ce que je vais lire? Il existe un plug-in pour créer des listes de lecture «Reading list». Il sert à créer des collections de livres ou de fichiers.
La collection groupe la bibliographie d’un cours, les textes à lire pour une section de la thèse, la revue de littérature sur un concept spécifique ou encore le résultat d’une veille corroborant un sujet. Ces listes sont l’équivalent de la pile de livres dans un bureau. Je me force à ne pas dépasser un nombre maximum 30 documents, mais je tourne plutôt autour de 10 ou 15.
Nous pourrons tout simplement importer la collection complète dans notre appareil. Idéalement, nous n’allons pas lire la totalité de la liste, nous allons recueillir les fragments et les documents qui restent intéressants même après la lecture en diagonale.
Lorsque j’ouvre une lecture, je me déclare à moi-même que j’ai commencé à lire ce texte «Reading» et pourquoi «concept éditorialisation». Dans les préférences, allons déterminer que le fichier récent doit remplacer toujours le fichier le plus ancien. Cela implique que lorsque nous importons un texte dans notre bibliothèque ce sera le document modifié qui se maintient.
Quand notre appareil est connecté à l’ordinateur, nous verrons apparaître tous les livres qui sont à la fois sur l’ordinateur et sur la tablette. Nous allons glisser tous les livres, dans l’icône de la bibliothèque principale. La date de modification va changer.
Le processus sur Calibre constitue la façon de gérer, très rapidement, la totalité de mes livres, les annotations, mais aussi de planifier des listes de lecture, et donc d’organiser mon travail de recherche.
La première étape pour créer votre ebook avec Calibre va consister en la préparation de votre fichier source sur Word ou Libre Office. L’aspect le plus important de la préparation est d’appliquer des styles de titre de niveau 1 à vos titres de chapitre, et des styles de titre de niveau 2 aux sous titres. Il faut également utiliser l’option insertion des notes, il faut qu’elles soient cliquables dans le document Word.
Une fois la préparation de votre ouvrage terminée sous Libre Office, il faut l’importer dans Calibre. Une fois votre livre importé, sélectionnez le puis dans la même barre d’outil que « Ajouter un livre » cliquez sur « Convertir des livres ».
Dans la première fenêtre qu’on voit dans l’impression écran ci-dessus, vous pouvez choisir votre couverture (ou valider celle issue de la première page de votre document Word ou Libre Office). Pour la table des matières, rendez-vous dans l’onglet nommé « Table des matières » dans le menu de gauche de la fenêtre de conversion.
Pour que la table des matières soit correctement générée il faut que vous ayez au préalable correctement assigné les niveaux de titre (titre 1, titre 2) dans votre document source. Les notes de bas de page doivent être au préalable préparés dans Libre Office ou Word. Dans les versions récentes de Calibre, vous avez une option permettant de regrouper les notes de bas de page à la fin.
Si votre couverture n’est pas en SVG, cochez « Pas de couverture SVG ». Si vous souhaitez que la table des matière soit intégrée dans le texte, cochez « Insérez la table des matières ». Par défaut, la table des matières sera affichée dans le logiciel de lecture afin d’être disponible à tout moment au lecteur.
Dans titre de la table des matières, mettez Table des matières, quand le champ est vide Calibre met par défaut « Table of content ». Pour le dernier champs, 260 ko correspond à la taille d’une page, quand le niveau est dépassé certaines liseuses n’affichent pas correctement le contenu de cette page.
Si vous avez des chapitres longs, vérifiez qu’ils ne seront pas scindés suite à la conversion. Une fois ces configurations terminés, cliquez en bas à droite sur « Ok », ce qui va lancer la configuration. L’opération peut prendre quelques minutes.
Vous pouvez suivre le déroulé tout en bas à droite, le texte « Tâches : 1 ». Pour vérifier le fichier converti, double cliquez sur votre ouvrage dans la liste des livres sur Calibre. Testez notamment la table des matières, la couverture et les notes de bas de page.
Pour corriger les erreurs, deux options s’offrent à vous, soit à partir du document source qu’il faut alors reconvertir soit en éditant son fichier EPUB.
Petite astuce, Calibre est également utile pour convertir un fichier EPUB ou Libre Office vers les formats d’Amazon Kindle (Mobi, AZW…). Pour réaliser cette conversion, suivez la même procédure, dans la fenêtre de conversion tout en haut à droite choisissez dans format de sortie « AZW 3 » ou « Mobi ».
La procédure de conversion que l’on vient de voir fonctionne de la même manière avec les fichiers .odt (Libre Office) que les fichiers .doc et les fichiers .docx. La procédure sera la même que pour un document Word.
Vous cliquez sur « Ajouter un livre », vous sélectionnez votre pdf. Une fois le pdf ajouté, vous le sélectionnez et vous cliquez sur « Convertir des livres ». Pour convertir du format EPUB vers le format PDF, vous sélectionnez votre fichier EPUB, vous cliquez sur « Convertir des livres ».
Dans la première fenêtre qui apparaît (onglet « Métadonnées »), vous avez une option en haut à gauche et à droite : Format d’entrée et format de sortie. Aperçu des options dans calibre.
Calibre outre ses fonctionnalités de conversion et d’édition de ses ebooks, intègre un lecteur d’ePub performant. Il permet de lire facilement des ebooks sur son ordinateur, son mac, sur les OS Linux. Pour lire un ePub avec Calibre, ouvrez Calibre puis en haut à gauche cliquez sur Ajouter un livre et sélectionnez votre ePub.
Calibre peut s’installer sur PC comme lecteur par défaut pour vos livres numériques. Si votre EPUB a été refusé, c’est probablement parcequ’il contient des erreurs selon le logiciel EpubCheck. Vous pouvez consulter cet article sur EpubCheck pour voir comment vérifier votre livre numérique ou faire appel à notre micro service de correction (pour 5 euros).
Dans ce cas là, vous devez soit éditer votre fichier EPUB avec Sigil ou directement avec Calibre et remplacer l’extension des nom des fichiers, en mettant .xhtml à la place de .html.
Les fonctions d'indexation de Calibre permettent de trier les ouvrages par titre, auteur, date, éditeur ou taille. Les tags , commentaires ou premières de couvertures peuvent être facilement ajoutées. L'affichage type "Cover Flow" permet ensuite de visionner la bibliothèque.
Les métadonnées des ebooks peuvent être récupérées depuis Internet à partir de leur référence ISBN ou du titre et de l'auteur. Calibre insère ensuite les données automatiquement depuis Google Books ou ISBNdb.com
Calibre est compatible avec les principaux lecteurs de livres numériques pour tablettes ou smartphones et permet de visionner les livres sur l'ordinateur. Lorsqu'un appareil est connecté par le port usb à l'ordinateur, Calibre ajoute son icône à sa barre des tâches. Il est ainsi possible de transférer des livres numériques.
Calibre comporte un serveur web intégré qui permet de consulter sa bibliothèque à distance via un navigateur web.
Lors de l'importation des livres, il est possible de récupérer leurs métadonnées mais trop souvent il faudra faire ce travail à la main en utilisant l'éditeur de métadonnées intégré dans Calibre. Avec une connexion internet il sera même possible de récupérer des données sur Google Livres ou sur ISBNDB.com (après création d'un compte gratuit).
Conseil : Vérifier et compléter les métadonnées est un travail long et fastidieux mais nécessaire pour avoir par la suite une bibliothèque numérique propre. Pour 3000 livres il faudra compter une quarantaine d'heures de travail.
Il est possible de convertir par lot ou par unité des ressources de différents formats vers le format de sortie EPUB. Evidemment , le résultat est très dépendant de la qualité du document source. S'il est correctement formaté, titres, paragraphes, métadonnées, il sera correctement convertit et sa lecture en sera facilitée.
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