Les faits divers impliquant des pistolets en plastique suscitent régulièrement l'attention en France, notamment dans la région de Strasbourg. Ces incidents, allant de tentatives de braquage à des agressions, soulignent la complexité et les risques potentiels associés à l'utilisation de ces armes factices.
Un homme de 48 ans a tenté, un jour de août 2019, de braquer le magasin Carrefour City rue Charles Keller à Nancy, à l’aide d’un pistolet en plastique. Venu au départ pour y acheter de l’alcool, il décide finalement de se promener dans les allées du magasin.
C’est alors qu’il voit dans un rayon des pistolets en plastique, et que l’idée de commettre un braquage à l’aide de cette arme factice lui traverse l’esprit. L’homme, muni de son pistolet en plastique, se dirige donc vers les caisses. Celui-ci pose ses achats sur le tapis et, attend que la caissière ouvre son tiroir caisse, afin de procéder au braquage.
Une fois chose faite, le quadragénaire plonge sa main en direction de l’argent, en vain. Face à cet échec, l’homme quelque peu énervé, s’adresse à l’hôtesse de caisse : » Vous ne comprenez pas que c’est un braquage ? » Surprise, l’employée du magasin referme rapidement sa caisse et, se dirige vers son collègue, assis derrière elle.
Avec sang froid, celui-ci parvient à maîtriser le braqueur et, à le ceinturer. Une fois tout danger écarté, les clients, ayant assisté à la scène, profitent que l’homme ne puisse plus se débattre pour lui retirer son arme. D’après une source policière, « lorsqu’il a été ceinturé, l’auteur des faits a pris peur, au point d’être victime d’une incontinence.
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Cet homme n’était également pas connu de nos services. » Une fois arrivée sur place, la police de Nancy a interpellé le braqueur, avant de le placer en garde à vue. Celui-ci a écopé d’une convocation par officier de police judiciaire en date du 9 avril 2020.
Un autre incident s'est produit en Allemagne, où Siegfried K., 57 ans, a été qualifié de « voleur le plus bête d’Allemagne » après avoir tenté de braquer une banque avec un pistolet en plastique. Il avait pris en otage une passante devant la caisse d’épargne de Walchum, espérant extorquer à la banque une forte somme d’argent en échange.
Mais il s’était mal renseigné : depuis 1994, la petite agence avait fermé et avait été remplacée par un cabinet de physiothérapie. Seuls demeuraient les distributeurs. Déçu, il avait changé de plan et forcé son otage à retirer de l’argent - 400 euros-, avant de quitter les lieux, oubliant le pistolet en plastique avec ses empreintes. Il a été condamné à sept ans de prison.
Depuis une semaine, deux jeunes majeurs s’amusaient depuis leur véhicule à tirer sur des passants dans la région de Mulhouse (Haut-Rhin) avec un pistolet à air comprimé. Les deux hommes ont été arrêtés samedi 22 août par les policiers du commissariat de Wittenheim alors qu'ils circulaient à bord d’une Volkswagen Golf de couleur grise. Un homme venait de les alerter, car il avait été victime d’un tir de projectile en plastique par le passager de cette voiture.
Depuis le 16 août dernier, une douzaine de victimes des agissements du duo s’étaient signalées sur les communes de Mulhouse, Wittelsheim, Sausheim , Kingersheim et Wittenheim. Ils ont indiqué lors de l’audience avoir agi par jeu sans se rendre compte du danger de leurs actes.
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Dans un autre incident, deux étudiants ont été particulièrement agités, assez pour que le videur d’une boîte de nuit dans le centre de Strasbourg les recale, dans la nuit de samedi à dimanche. Echaudé, l’un des deux jeunes a alors braqué le videur au moyen d’un faux pistolet, rapportent Les Dernières Nouvelles d'Alsace.
Par ailleurs, son acolyte s’en est pris à un client qui fumait devant le bar en le frappant avec une matraque télescopique. Ils ont été interpellés par la police et placés en garde à vue. Sur l’un d’eux, les fonctionnaires ont également retrouvé un couteau à cran d’arrêt.
Comme un acteur, il est revenu sur le lieu de ses premiers succès. Voilà un an, déguisé en poulet, il se faisait filmer juché tout en haut du nouveau radar quai Pasteur - déclenchant des milliers de like sur son réseau social préféré. Après s’être enchaîné lui-même à son radar, il a déversé sur les passants ravis une pluie de faux billets de 500 euros à l’aide d’un pistolet doré en plastique et des fausses amendes, censés symboliser ce vol légalisé.
« Je suis dans un pays de liberté d’expression », plaide celui qui vient d’écoper - pour la deuxième fois en six mois - d’une peine de quatre mois de prison ferme aménageable pour avoir organisé une manifestation non déclarée de gilets jaunes ( voir DNA du 30 mai ). Au bout d’une heure, Yannick Krommenacker a été délogé de son radar, plutôt gentiment, par les pompiers et la police.
Lors d'une manifestation anti-Otan, des militants maquillés en clowns et armés de pistolets en plastique, de bazookas en cartons et de plumeaux multicolores, ont commencé à danser sur la chaussée, rejoints bientôt par des Strasbourgeois. D'après le site des Dernières nouvelles d'Alsace, sentant l'ambiance dégénérer, les clowns auraient quitté les lieux.
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Des personnes contrôlées lundi à Strasbourg dans un parc pour avoir exhibé des armes factices ont démenti avoir déclaré à la police qu'elles s'entraînaient "au nom du jihad", a dit ce mercredi 15 octobre l'un des membres de ce groupe. Cet entraînement dans un parc d'un quartier périphérique de Strasbourg avait déclenché l'intervention de la police qui avait alors contrôlé leur identité.
Selon le récit du participant le professeur avait distribué à ses six élèves "des jouets", parmi lesquels "des pistolets en plastique noir" et des "bâtons souples recouverts d'aluminium" pour imiter des couteaux. Les participants devaient mimer par groupes de deux une agression armée, a-t-il raconté.
Le drame de Carcassonne en juin 2008 où un parachutiste avait tiré à balle réelle sur la foule a conduit à une directive signée du directeur de la police pour éviter ce type d'accident. Balles à blanc, balles marquantes, pistolet en plastique ou arme neutralisée. «Tout est prévu dans les textes, mais pas dans la réalité», s'agace Me Boguet.
Lors d'un entraînement, les policiers de la BRI venus de toute la France répétaient leur gamme. Son collègue de la BRI de Strasbourg, Romain Lemmel, qui jouait le terroriste, a pris le projectile de 9 mm en plein cœur. Le tribunal présidé par Jérôme Glavany a vite suivi les réquisitions du parquet : 6 mois de prison avec sursis. «Parce que votre oubli est à l'origine du décès», a estimé le procureur Couttenier.
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