En 1879, les républicains, ayant obtenu la majorité au Sénat et vu le départ de Mac-Mahon remplacé par Jules Grévy, sont enfin installés au pouvoir. Dès lors, les souvenirs de « l’année terrible » sont réactivés.
La Préfecture de la Seine lance un concours en 1879 pour commémorer la défense héroïque de Paris contre l’envahisseur prussien en 1870-1871. Le monument est destiné au rond-point de Courbevoie, situé à l’extrémité de l’avenue de Neuilly, dans la perspective de l’Arc de triomphe, là où s’étaient rassemblés les gardes nationaux avant la dernière bataille du siège, la « sortie » de Buzenval, le 19 janvier 1871.
En honorant la défense de Paris, les républicains manifestent leur volonté de réintégrer la capitale dans la communauté nationale. Par-là même, ils souhaitent en finir avec les divisions nées de la Commune, laquelle sans être pardonnée se voit d’une certaine façon oubliée. En même temps, cette initiative leur permet de rappeler la politique de défense nationale qu’ils ont menée durant les premiers mois du régime, bien différente de celle de l’Ordre moral menée par Thiers après 1871.
Comme la plupart des autres projets (une centaine), son groupe est composé d’une figure allégorique et d’un guerrier. Mais, au lieu de se définir par les costumes ou les symboles dont les figures étaient accompagnées, l’œuvre repose sur le contraste entre le rythme brisé du corps du guerrier, représenté mourant, et le dynamisme de la figure féminine.
Celle-ci jaillit hors de la composition, ses deux bras aux poings serrés largement écartés et la bouche grande ouverte comme le Génie de la Patrie de Rude à l’Arc de triomphe ; mais son aile cassée qui retombe lui donne un caractère plus humain en la faisant apparaître comme vulnérable. Jugé trop révolutionnaire, ce groupe vibrant de violence fut écarté dès la première étape du concours, le 29 novembre 1879, le jury ayant donné la préférence à des œuvres plus réalistes qui, tout en ayant recours au langage de l’allégorie, donnaient du siège une vision plus historique.
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Le « déboulonnage des statues » a beaucoup fait parler en 2020. Mais il s’emballe avec les commémorations et autres cérémonies mémorielles. Avec la diffusion instantanée des informations et des images, le phénomène touche finalement tous les publics et interpelle fatalement l’historien. Faut-il réécrire l’Histoire ? Chaque historien le fait à sa manière, dès qu’il s’exprime.
Les politologues, sociologues, philosophes, journalistes et autres intellectuels instrumentalisent volontiers l’histoire, les citoyens s’en mêlent, l’opinion publique s’informe et s’enflamme à l’occasion. L’anachronisme n’a plus de limite. Complotisme, « commémorite » et « décommémoration » font rage. C’est la chienlit, comme dirait de Gaulle.
Il est difficile de résumer l’histoire de la marque Chenard & Walcker sans évoquer Robert Sénéchal. Ancien pilote d’avions pendant la Première Guerre mondiale, au début des années 1920, il fit commerce des surplus militaires et remplaça au pied levé, le pilote de l’écurie Chenard & Walcker, André Lagache (1885-1938) qui était malade.
La production Chenard & Walcker quitta le site de Courbevoie au profit de celui de Gennevilliers, après que Chenard & Walcker créa la filiale « Société Industrielle et Commerciale de Gennevilliers » qui absorba les « Etablissements Robert Sénéchal & Compagnie ».
Née à Courbevoie, Léonie Bathiat, plus connue sous le nom d'Arletty, a marqué le cinéma français. Durant toute la guerre, elle vécut au 13, quai de Conti, dans un bel appartement prêté par une riche américaine. Arletty était tout sauf une sainte. Les mérites de la comédienne ne prêtent guère à contestation. Par sa personnalité, elle fut véritablement l’une des grandes de son temps.
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