Le Cercle de tir de Wissous a rouvert ses portes, marquant un nouveau chapitre après une période de fermeture forcée due aux pratiques douteuses de l'ancien gérant.
L'association du Cercle de tir de Wissous ambitionne de remplacer l'ancien esprit « business » par une ambiance « familiale ». Cette semaine, elle a reçu son certificat d'homologation sportive d'installation de tir sportif, délivré par la Fédération française de tir (FFTir).
Selon Adrien, à la réception du club de tir, l'objectif est de retrouver l'esprit sportif du club. Les équipements des salles ont été mis à neuf, avec notamment des blocs de plastique pour minimiser la pollution au plomb et les ricochets.
Soprotir, qui loue l'exploitation du site, souhaite ouvrir une armurerie au club et compte rentrer dans ses frais en vendant des armes en parallèle des sessions de tir. Le Cercle de tir de Wissous vise 1000 adhérents.
La réouverture du club a suscité des réactions mitigées. Le maire de Wissous, Richard Trinquier (DLF), a exprimé sa surprise, affirmant que le Cercle de tir de Wissous n'a pas l'autorisation de faire tirer des adhérents. Selon lui, une clause du bail interdit toute sous-location sauf à l'association l'Arquebuse. La municipalité assure qu'à la moindre détonation, elle interviendra, car cela pourrait entraîner la résiliation du bail.
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Contactée, l'entreprise Soprotir se défend, indiquant qu'il ne s'agit pas d'une sous-location, mais de prestations louées à des associations. Elle précise que n'importe qui peut venir s'il est membre de la FFTir, y compris les membres de l'Arquebuse.
Monsieur Frédéric BOTBOL, de TIR INITIATION, réfute l'accusation selon laquelle il se serait contenté de business à l'exclusion des valeurs véhiculées par le sport. Il conteste également les propos attribués au Préfet de l'Essonne concernant une clientèle composée de jeunes issus de quartiers sensibles présentant des signes extérieurs d'une religion islamique rigoriste.
Il précise qu'il refusait l'initiation au tir à toute personne présentant un quelconque signe religieux ostentatoire, ce qui lui a valu d'être entendu par des officiers de police suite à des plaintes pour discrimination raciale.
Les pratiquants doivent montrer patte blanche : être licenciés à la FFTir, ne pas figurer au fichier de recensement des personnes interdites d'acquisition et de détention d'armes, et avoir un casier judiciaire vierge, comme l'indique le site de l'association.
Unique club de tir du nord de l'Essonne, l'endroit voyait défiler près de 900 adhérents réguliers avant sa fermeture. Thomas, 22 ans, ancien licencié, justifie sa réinscription par les belles installations et la simplicité d'inscription par rapport à d'autres clubs.
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Le jeudi soir, un homme est décédé dans un stand de tir à Wissous. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme décédé a braqué avec une arme à feu chargée le moniteur encadrant la séance de tir. Deux moniteurs ont alors tenté de le désarmer, le faisant chuter au sol. C'est à ce moment qu'un coup de feu est parti, touchant la victime au thorax, selon une source policière. Le ministère public a ouvert une enquête pour violences avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
Un autre incident tragique s'est produit le vendredi 12 novembre 2021, où un homme s'est suicidé dans le club en retournant son arme contre lui. Le gérant du cercle de tir de Wissous, qui compte plus de 750 licenciés, a qualifié cet événement de tragédie.
Le terrible drame qui a eu lieu il y a quelques jours dans les Cévennes agite le débat public. Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, s’est exprimé sur son souhait de réformer en profondeur les stands de tir.
L’émission Quotidien s’est saisie de la question, et s’est directement rendue sur le terrain pour rencontrer le gérant du club de tir de Wissous (Île-de-France), Adrien Hartmann. Il rectifie les paroles du ministre, qui dit notamment que les tireurs ont accès à des armes de guerre. « On n’a pas d’arme de guerre à titre sportif ».
La tranquillité de certains habitants de la vallée de la Bièvre est troublée par des bruits d'armes lourdes générés par les entraînements quotidiens des policiers de la DGSI dans la forêt de Verrières, depuis le déconfinement.
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