Le monde des jeux vidéo est en constante évolution, avec une grande variété de genres et de styles qui captivent un large public. Parmi ces genres, on trouve les jeux de tir, qui peuvent prendre des formes très diverses. Cet article explore une facette particulière de ces jeux : les jeux de tir sexy.
Les jeux de Waifu, parfois connus sous le nom de simulateurs de rencontres ou de visual novels, sont un type de jeu qui permet au joueur d'interagir avec un personnage virtuel, généralement de sexe féminin, et de poursuivre une relation romantique avec elle.
Plusieurs jeux Android se distinguent dans ce genre :
Les femmes représentent maintenant une part non négligeable du marché des jeux vidéo, bien que d’abord minoritaires. L’année 2018 est la grande championne de cette nouvelle réalité alors que des jeux classiques, tels que Assassin’s Creed ou Far Cry, ont ajouté l’option, avant inexistante, de sélectionner des personnages féminins.
La sortie du jeu Horizon Zero Dawn, l’année précédente, avec une protagoniste féminine illustre aussi ce nouveau virage.
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Cette nouvelle présence féminine est souvent rejetée puisque l’identification comme gamer est généralement remise en doute par les membres de la gaming community lorsqu’elle provient d’une femme. Outre le scepticisme de la communauté quant au « réel » statut des gameuses, la simple critique féministe du monde des « jeux vidéo » provoque des réactions haineuses.
La communauté du gaming en vient donc à être considérée comme un bastion de la masculinité hégémonique où la féminité est intrinsèquement négative et menaçante.
Si l’on se fie à cette définition, 85,9 % des hommes et 42,7 % des femmes jouant aux jeux vidéo appartiennent à la catégorie des hardcore gamers. Les 57,3 % de femmes n’y appartenant pas correspondent plutôt au profil des casual gamers, catégorie associée à la « passivité » et à la « féminité ».
Cette statistique vient nuancer celle avancée par l’ESA et positionne, conséquemment, les femmes comme minoritaires.
Bien que la communauté du gaming semble avoir un cadre qui vise à exclure les femmes, certaines correspondent tout de même au profil de la hardcore gamer. Ces dernières seraient même plus investies que leurs collègues masculins avec un nombre d’heures de jeu plus élevé, principalement dans les MMO (jeux en ligne massivement multijoueurs).
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Cette exclusion s’exprime, entre autres, par différentes formes d’intimidation, intimidation qui prend généralement place en ligne, milieu particulièrement propice à celle-ci. C’est plus de 40 % de la population utilisatrice d’Internet qui rapporte avoir été victime d’intimidation en ligne à un moment ou à un autre de leur vie.
Bien que les hommes soient plus susceptibles d’en être victimes, celle vécue par les femmes est plus sévère et intrusive puisqu’elle prend souvent la forme de harcèlement sexuel et de cyberstalking.
De plus, le gaming en ligne est considéré comme le milieu le moins accueillant pour les femmes. Considérant que la majorité des joueuses préfèrent les jeux vidéo en ligne, elles deviennent rapidement la cible de ces harcèlements.
La situation est semblable sur la plateforme Twitch où les comportements des femmes sont scrutés à la loupe. Elles sont régulièrement victimes de slut-shaming et accusées d’être de « fausses gameuses » qui utilisent leurs attributs physiques plutôt que leurs talents aux jeux vidéo pour s’enrichir.
Ce slut-shaming s’exprime, entre autres, par l’existence du concept de « Twitch thots » issu du slang THOT (That Ho Over There). Ce qualificatif est attribué aux femmes sur Twitch qui s’habillent de façon « trop » révélatrice.
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C’est le cas d’Alinity Divine, considérée comme une streamer « sexy », qui s’est vue étiquetée de « stupid Twitch THOT » par le youtuber Pewdiepie. La dispute qui s’en est suivie a provoqué une avalanche d’insultes et de menaces de mort à l’encontre d’Alinity.
Bien que la particularité des plateformes de streaming soit la proximité entre la célébrité et son public et que, conséquemment, chaque célébrité doive composer avec des questionnements quant à leur intimité, les femmes, pour leur part, semblent davantage touchées par ce phénomène.
Les femmes ne sont malheureusement pas les seules à être exclues de la culture du gaming. En effet, bien que les réalités des personnes issues des communautés LGBTQ+ ne soient pas abordées dans ce texte, elles éprouvent aussi de la difficulté à s’y faire une place.
De par le traitement différencié des femmes, des personnes racisées et des personnes LGBTQ+, ainsi que par une définition rigide de ce qu’est le vrai gaming, la gaming community semble vouloir s’accrocher désespérément à une identité dépassée et toxique.
Ce portrait négatif de la gaming culture ne doit toutefois pas faire ombrage à l’émergence réelle d’une plus grande inclusion dans le milieu. Dans la dernière année, la plateforme Twitch a lancé la campagne 1 000 Dreams Fund pour soutenir les femmes streamer et la campagne Cheer for Equality pour célébrer les créatrices et créateurs LGBTQ+.
Des groupes se créent et s’opposent à la culture d’exclusion. Le Women & Non binary club organise des rencontres en Australie pour favoriser la création d’espaces sécuritaires.
Les jeux vidéo offrent des espaces de socialisation uniques qui permettent à des individus isolés de se réunir. De plus, les jeux vidéo se présentent comme un médium idéal pour sensibiliser la population à des enjeux spécifiques. Peu de médiums possèdent un tel potentiel d’investissement personnel puisque plutôt que d’agir comme simple spectatrice, la personne, par l’exploration et la prise de décision, devient maître de ses découvertes et des actions posées.
Catégorie | Pourcentage d'hommes | Pourcentage de femmes | Caractéristiques |
---|---|---|---|
Hardcore Gamers | 85,9% | 42,7% | Investissement élevé, jeux de tir, course, MMORPG, actions-stratégies |
Casual Gamers | - | 57,3% | "Passivité", "féminité", jeux en ligne |
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