Après vous avoir proposé notre sélection des meilleurs hack'n slash, nous nous attaquons à un mastodonte du genre vidéoludique, bardé de pétoires et autres joujoux qui font boum et qui font brrr. Oui, nous allons vous proposer notre sélection des meilleurs jeux de tir à la première personne (FPS) solo, multijoueur et en coopération.
Le FPS est né dans les années 92 avec ce que l'on appelle communément le grand-père du genre, Wolfenstein 3D, courtoisie de l'excellent studio id Software. Il est véritablement devenu un phénomène de la pop-culture avec DOOM en 1993, notamment grâce à la chevelure légendaire de John Romero et au génie de John Carmack. Clubic vous propose donc sa sélection des meilleurs titres de ce genre iconique, porteur d'un héritage de près de 30 ans, divisés en trois catégories distinctes. Préparez votre plus beau Super Shotgun, on s'attaque à un très gros morceau !
Si la sélection des meilleurs FPS solo s'est montrée rude tant il y a eu d'excellents titres dans cette catégorie en l'espace de près de 30 ans, il convient de mentionner quelques perles avant d'entrer dans le vif du sujet. Quake, System Shock, Duke Nukem, Serious Sam et Crysis, parmi tant d'autres, sont ainsi autant de licences qui ont contribué à élever le genre FPS vers de nouveaux sommets.
Impossible de commencer cette sélection des meilleurs FPS solo sans ouvrir les hostilités avec le dernier rejeton du père des FPS. Après un DOOM 3 orienté survival-horror qui n'a pas fait l'unanimité, id Software est revenu en 2016 avec un reboot de DOOM venant mettre une claque patriarcale aux petits jeunes du genre. En 2020, le studio enfonce le clou avec DOOM Eternal, probablement l'un des FPS les plus jouissifs et nerveux jamais sortis à ce jour.
Au-delà de la brutalité que l'on reconnaît bien au DOOM Slayer, DOOM Eternal a mine de rien révolutionné l'expérience du FPS solo. Une sorte de boucle bouclée, le DOOM de 1993 ayant lui-même révolutionné le monde du jeu vidéo en son temps. Avec un habile système de ressources se rechargeant grâce à différents gadgets, DOOM Eternal nous demande à chaque instant de prendre des décisions millimétrées sur un véritable échiquier de combat.
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Nous évoluons donc à un rythme frénétique dans différentes arènes, munis d'un arsenal évoluant sans cesse afin de mieux gérer les différents démons se dressant sur notre route. Chaque aspect du DOOM Slayer peut être amélioré en profondeur, de son armure à ses armes en passant par des compétences passives. Et tout cet ensemble de mécaniques vient parfaitement s'imbriquer et nous plonge dans un état de transe des plus jouissifs une fois l'action lancée.
Et n'oublions pas une bande-son proprement démoniaque, gérée initialement par le génial Mick Gordon, qui vient ponctuer chaque instant de nos aventures de la manière la plus juste et brutale. Tout simplement l'une des meilleures bandes-son jamais produites pour un jeu (mention spéciale au chœur de métalleux). L'aventure principale s'est ensuite ponctuée d'une extension en deux parties, venant encore complexifier une formule déjà fournie, Mick Gordon en moins, malheureusement. Toujours est-il que DOOM Eternal est sans conteste l'un des meilleurs FPS solo jamais sortis à ce jour et risque de le rester longtemps.
Violent, nerveux et terriblement jouissif voilà en trois mots comment résumer DOOM Eternal. La direction artistique qui peut atteindre des sommets et la bande-son toujours aussi percutante sont d'ailleurs là pour parfaire un tableau assez remarquable.
... Multi Battlemode 2v1 varié et fun
Au même titre qu'un DOOM, impossible de ne pas placer au panthéon des chefs-d'œuvre du FPS solo Half-Life, sorti en 1998, et plus particulièrement le deuxième opus, sorti en 2004. Cette franchise a fait rentrer Valve dans la légende pour son savoir-faire et son génie presque scientifique. Half-Life 2 tout particulièrement, qui s'est présenté comme une révolution à son époque grâce notamment à un outil fort pratique et diablement drôle à utiliser : le Gravity Gun.
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Dire qu'Half-Life 2 est un chef d'œuvre relève de l'euphémisme. Ce titre s'inscrit comme l'un des meilleurs FPS solo jamais sortis. Gordon Freeman, son pied-de-biche et le Gravity Gun sont désormais des icônes du genre, et il n'y aura jamais assez de Half-Life pour une seule vie.
Un pied-de-biche et un Gravity Gun sont entre les mains d'un muet à lunettes, et ça tourne mal
Après avoir survécu aux événements du premier volet, notre scientifique préféré se retrouve au début d'Half-Life 2 dans la Cité 17. Une sorte de ville futuriste dystopique dominée par le tentaculaire Cartel et sous la direction du Dr. Wallace Breen. Mais dans cette ville gérée d'une main de fer, la résistance dirigée notamment par Eli Vance et sa fille Alyx gronde. Et l'homme de providence qu'est Gordon Freeman arrive à point nommé pour mettre un sérieux coup de pied-de-biche dans la fourmilière. Valve fait une fois de plus montre de son génie en nous proposant un univers crédible et bien conçu, dans lequel nous prendrons plaisir à évoluer en passant par différentes ambiances : tantôt action nerveuse, tantôt horreur, tantôt conduite dans de vastes étendues terrestres et aquatiques, Half-Life 2 propose un rythme savamment calculé et une expérience se renouvelant à chaque instant.
Tout ceci propulsé par un moteur Source révolutionnaire à l'époque et qui a particulièrement bien vieilli. N'oublions pas bien sûr un arsenal très varié de pétoires classiques, d'armes de composition alien et, cerise sur le gâteau, du génial Gravity Gun. Un bijou de technologie nous permettant d'interagir avec de nombreux éléments du décor et, plus tard, avec nos adversaires eux-mêmes. Un outil qui a en partie inspiré une autre perle de Valve : la série Portal.
Le Gravity Gun et un gameplay diablement plaisant
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13 ans après un déchirant cliffhanger des aventures de Gordon Freeman, alors qu'on ne les attendait plus, Valve réalise un autre exploit avec l'exclusivité VR Half-Life: Alyx.
Non mais Halo quoi !
Tout aussi iconique, la franchise Halo, lancée en exclusivité sur Xbox en 2001, s'est placée pendant longtemps comme la meilleure expérience FPS console. La Master Chief Collection, regroupant généreusement cinq épisodes remastérisés de cette licence culte, se devait donc de figurer dans notre sélection. Halo est un peu comme une religion du genre FPS.
L'univers science-fiction presque digne d'un space opera, ses protagonistes comme Master Chief, Cortana, 343 Guilty Spark, le Sergent Johnson, les Covenants, l'Arbiter et le Parasite ont définitivement marqué la sphère vidéoludique de leur empreinte. Là où Halo a longtemps marqué les esprits, c'est surtout au travers de son monde semi-ouvert, nous permettant d'aborder chaque situation de multiples manières.
Un catalogue fourni d'armes, de véhicules et d'améliorations, autant humaines qu'aliens, nous offrait des possibilités de gameplay rarement vues dans le genre FPS. Le halo de mystère entourant l'histoire de la franchise a également contribué à la rendre si unique et rafraîchissante. Sans parler d'une bande-son toujours somptueuse (ne niez pas être restés plusieurs minutes sur l'écran-titre juste pour écouter cette superbe musique).
Halo est le FPS de référence sur Xbox. Il est facile à manier et son histoire est captivante. Les armes sont destinées à des situations précises, le protagoniste ne peut aussi en porter que deux à la fois, ce qui demande de bien définir son plan d’attaque. Halo 2 avait une bande sonore très réussie et un mode multijoueur optimisé.
La Master Chief Collection est la compilation ultime à posséder sur Xbox. Son contenu est gargantuesque et c'est un excellent moyen de rattraper son retard ou de découvrir cette licence légendaire à petit prix.
La Master Chief Collection est venue redonner un coup de jeune à cette vénérable franchise, notamment sur Halo 2, presque méconnaissable tant la refonte graphique est de haute volée. Une collection exceptionnelle de jeux exceptionnels que tout fan du genre FPS se doit d'essayer, sur console comme sur PC.
Mais Master Chief n'en a pas encore terminé, et nous gardons un œil attentif sur Halo Infinite, prévu cet automne. Celui-ci devrait présenter un monde encore plus vaste.
Entrez dans la bathysphère, je vous prie…
Nous parlions de System Shock en introduction de cette catégorie, et l'une des meilleures franchises s'inspirant de ce titre de légende n'est autre que BioShock, sorti en 2007. Doté d'une direction artistique sublime mâtinée d'art deco des années folles américaines, BioShock est un véritable chef-d'œuvre d'ambiance, des plus profonds quartiers de la cité sous-marine Rapture aux plus hautes sphères de la cité des nuages Columbia.
Une direction artistique et une ambiance sublimesDe Rapture à Columbia, BioShock: The Collection nous emmène dans un voyage inoubliable pour l'un des FPS solo les plus légendaires de ces dernières années. Une direction artistique et une ambiance sublimes, un gameplay se renouvelant sans cesse… si vous ne l'avez pas fait, jouez-y. Je vous prie.
Les deux premiers opus de cette franchise culte nous emmènent donc dans une véritable métropole souterraine baptisée Rapture. Construite par le mégalomane Andrew Ryan afin d'offrir un havre de paix aux plus brillants de son temps, la ville fut le théâtre d'une terrible transformation que nous allons découvrir au fil de notre progression dans cette oppressante expérience sous-marine. Nous y rencontrons les Chrosomes, des créatures rendues folles par l'abus de Plasmides, une mixture permettant de transcender notre statut humain et d'obtenir de nombreux pouvoirs. Au fil de notre plongée dans la folie de ces lieux, nous découvrirons un vaste arsenal d'armes et de pouvoirs, ainsi que des protagonistes emblématiques comme le Big Daddy ou les Petites Sœurs, le tout dans une ambiance proprement délicieuse.
Le troisième opus sorti en 2013 change quant à lui radicalement la donne et nous emmène dans les nuages, à Columbia. Nous devons y retrouver une certaine Elizabeth, capable de voyager dans le temps et l'espace. Exit l'ambiance glauque et oppressante de Rapture, nous passons ici à une ambiance de prime abord colorée et divinement belle. Mais comme dans les précédents opus, ce plaisir ne sera que de courte durée.
En compagnie d'Elizabeth, nous allons en apprendre plus sur elle et sur notre personnage même.
Guide de survie dans le wasteland russe
En 2010, le studio ukrainien 4A Games créait la surprise en proposant une adaptation des œuvres post-apocalyptiques de l'écrivain russe Dmitry Glukhovsky, Metro 2033. Le début d'une franchise qui a depuis fait date dans le genre FPS solo et qui a connu le firmament avec Metro Exodus. Un titre en monde ouvert aussi beau qu'oppressant et ayant définitivement marqué de son empreinte irradiée le monde vidéoludique.
Troisième opus de l'adaptation vidéoludique des œuvres de l'écrivain russe Dmitry Glukhovsky, Metro Exodus se lance dans le monde ouvert de la plus belle des manières. Doté d'une ambiance aussi sublime qu'oppressante, ce titre se présente comme le meilleur FPS post-apocalyptique de ces dernières années.
Metro Exodus nous fait donc quitter définitivement le métro moscovite et nous emmène dans une épopée à travers l'Europe orientale, offrant au passage des panoramas aussi magnifiques que variés sans pour autant oublier ses racines. Si les premiers opus offraient en effet une ambiance claustrophobique et angoissante, Metro Exodus s'ouvre davantage et nous permet de fouler plus longuement des terres dévastées et transformées par les bombes nucléaires.
Pour autant, l'aspect survie qui a fait le succès de la franchise se retrouve dans chaque élément de ce titre. Il faut en effet prendre soin de son masque et de sa réserve de gaz, compter ses munitions et entretenir constamment ses armes, au risque de rencontrer une fin brutale.
Qui dit univers transformé par les bombes nucléaires, dit aussi des adversaires autant humains que mutants coriaces. Chaque combat sera donc une épreuve et la moindre blessure peut s'avérer fatale.
Un FPS solo post-apocalyptique d'excellente facture en somme, en attendant un certain S.T.A.L.K.E.R. 2 qui devrait montrer sa magnifique dentition tôt ou tard.
Après le cornélien choix des meilleurs FPS principalement solo, il est temps de s'attaquer à un autre pan majeur du genre : les FPS multijoueur. Nous avons ici pris le parti de citer des jeux encore actifs aujourd'hui et disposant d'une base de joueurs réguliers conséquente.
Ça va péter !
Impossible de ne pas commencer une sélection des meilleurs FPS multijoueur sans commencer par le maître incontesté de sa catégorie : Counter-Strike: Global Offensive (CS:GO). La franchise a fait ses débuts en 2000, initialement un simple mod multijoueur d'un certain… Half-Life. La licence a depuis fait son propre bonhomme de chemin pour se placer comme la reine de l'e-sport. CS:GO n'a fait que maintenir cet héritage et domine presque sans partage le monde des FPS compétitifs depuis sa sortie en 2012, en adoptant plus tard un format free-to-play.
Le concept de base de Counter-Strike est d'une simplicité édifiante : une équipe de cinq terroristes doit faire exploser l'un des points de la map, et une équipe de cinq anti-terroristes se doit de les en empêcher. Un concept simplissime qui a sans doute contribué à son succès autant auprès des joueurs que dans le monde de l'e-sport. L'autre aspect rendant Counter-Strike et ses suites aussi populaires, c'est son gameplay particulièrement technique, mais grisant une fois maîtrisé. Chaque arme dispose en effet d'un comportement bien précis, qui en demande une parfaite maîtrise pour en tirer le maximum d'efficacité. Sauf que les terroristes et les anti-terroristes ne disposent pas tous des mêmes armes, demandant ainsi de la part du joueur une certaine capacité d'adaptation à chaque partie.
Pour mener à bien leurs objectifs, chaque équipe dispose à chaque début de round de l'accès à une boutique permettant de s'équiper en accessoires et bonus défensifs. Tout un système d'économie extrêmement bien huilé qui en récompense la ges... Nous avons pu découvrir, lors d'une session avec les développeurs, le jeu de tir à la première personne (FPS) Wormhole Wars.
Des modes de jeux nombreux et variésDernier né d'une série phare des FPS compétitifs, Counter-Strike Global Offensive se veut une référence dans son domaine, autant pour une vaste base de joueurs que pour la scène e-sport, le tout en free-to-play. Doté d'un gameplay aussi technique que grisant une fois maîtrisé et de nombreux modes de jeux pour tout type de joueurs, ce titre n'est pas près d'être détrôné de sitôt.
Overwatch est un FPS axé multijoueur et développé par Blizzard Entertainment. En équipe de six, vous parcourez différents modes de jeux et cartes pour venir à bout de l’escouade adverse, que ce soit en Match à Mort par Équipes ou en mode à objectifs. Un gameplay particulièrement nerveux et bien ficelé, des héros aux capacités et pouvoirs variés et la direction artistique très cartoon du soft ont sans doute participé à son succès.
Le second opus, Overwatch 2, a malheureusement souffert d’un destin un peu plus terne : la faute a un contenu jugé trop famélique par la communauté, l’abandon du mode 6v6 et des nouveautés ayant trop tardé à arriver. Une des licences les plus puissantes de Blizzard Entertainment tombe ainsi peu à peu de l’oubli, achevé par l’absence de modération et le matchmaking totalement déséquilibré.
La série Call of Duty ne manque pas de titres cultes et a rapidement suivi un rythme annuel, digne de celui des simulations sportives. Le premier opus a marqué le genre, mais la durée du jeu était un peu courte. Les autres titres ont continué de perfectionner le genre.
Call of Duty 2 a apporté le système de régénération de son niveau de santé, Modern Warfare améliorait l’immersion du joueur, Modern Warfare 2 avait un mode histoire très bien conçu et le troisième a consolidé l’avantage de la série. Black Ops II a montré que le titre pouvait évoluer et rester moderne sans perdre ce qui a fait le succès des anciens jeux.
Après quelques épisodes dédiés à la guerre moderne, voire futuriste, la licence Call of Duty est revenu à ses origines en 2017 avec un épisode dédié à la Seconde Guerre mondiale, comme pour répondre au succès de Battlefield 1. Pour son édition 2018, Call of Duty a opté pour l’efficacité avec une quatrième incursion chez les Black Ops. Cet épisode marque toutefois un tournant dans la franchise, puisque pour la première fois, aucun mode campagne n’est disponible au lancement, afin de se concentrer au maximum sur l’expérience multijoueur, qui a été très largement revue pour l’occasion. On notera aussi l’apparition du mode BlackOut, un battle royale dans la plus pure tradition du genre.
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