La quête du calibre de fusil de chasse idéal est un défi passionnant pour tout amateur de plein air. Chaque espèce et terrain de chasse requiert une adaptation spécifique du calibre afin d’optimiser l’expérience. Un examen minutieux des diverses catégories de fusils s’impose donc pour déterminer laquelle convient le mieux à vos besoins.
Le fusil Darne représente l'excellence de l'armurerie française depuis plus d'un siècle. Cette arme emblématique, fruit d'un savoir-faire unique, se distingue par ses innovations techniques et son esthétique raffinée. La création des fusils Darne s'inscrit dans la riche tradition armurière de Saint-Étienne. Régis Darne, inventeur visionnaire, fonde son atelier en 1881. Il développe une série de mécanismes novateurs, déposant plusieurs brevets qui transforment l'industrie des fusils de chasse.
Les méthodes de fabrication évoluent constamment chez Darne. L'entreprise adopte progressivement de nouvelles techniques, comme le brasage à l'étain pour les canons après 1902, préservant ainsi la qualité de la trempe.
Le fusil Darne, création emblématique de l'artisanat français d'armurerie, représente une innovation technique majeure dans l'histoire des armes de chasse. Le mécanisme de culasse coulissante, introduit en 1897, marque une révolution dans la conception des fusils. Ce système breveté par Régis Darne offre une robustesse remarquable. Les modèles R, P et V intègrent des éjecteurs automatiques et des crosses renforcées.
La technique de brasage à l'étain utilisée après 1902 permet la préservation optimale de la trempe des canons.
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Le fusil Darne calibre 16 présente des caractéristiques techniques précises. Avec un poids moyen de 2,6 kg et des canons de 70 cm, il assure un excellent équilibre. Le mécanisme à double détente et le chambrage de 70 mm garantissent une utilisation efficace. La gamme se décline en plusieurs versions, du modèle R10 au R21, chacune présentant des finitions spécifiques. Les crosses en noyer, ornées de motifs floraux, témoignent du savoir-faire artisanal français.
L'excellence artisanale française s'exprime pleinement dans la fabrication des fusils Darne à Saint-Étienne. Cette tradition, initiée par Régis Darne en 1881, se manifeste à travers une gamme variée de modèles comme les R10, R11, R12, alliant précision technique et savoir-faire ancestral.
La création d'un fusil Darne calibre 16 suit un processus artisanal minutieux. L'assemblage commence par le mécanisme breveté à culasse tournante ou coulissante, signature distinctive de la marque. Les artisans réalisent le montage des canons juxtaposés de 70 cm, garantissant une longueur adaptée aux besoins des chasseurs. Le système de double détente nécessite une attention particulière lors de sa mise en place.
La sélection des matériaux représente une étape fondamentale dans la fabrication. Le noyer constitue l'essence privilégiée pour la crosse, ornée traditionnellement de motifs floraux gravés. Les canons bénéficient d'un traitement spécifique avec un brasage à 250°C, préservant leurs propriétés mécaniques. Le poids final de 2,6 kg résulte d'un équilibre parfait entre robustesse et maniabilité.
Le fusil Darne, créé à Saint-Étienne par Régis Darne, représente l'excellence de la tradition artisanale française. Cette arme emblématique se distingue par son mécanisme breveté unique et ses spécifications techniques remarquables. La gamme Darne propose plusieurs séries distinctives, notamment les modèles R10 à R15 avec petite clef, les P16 à P18 avec grande clef, et les prestigieux V19 à V23 hors série. Chaque fusil bénéficie d'une finition soignée, avec une crosse en noyer ornée de motifs floraux gravés. Les canons, d'une longueur standard de 70 cm, sont réalisés avec un système de frettage garantissant durabilité et précision.
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Les fusils Darne maintiennent une forte valeur sur le marché des armes de collection et de chasse. Les prix varient entre 300 euros pour les modèles standards et atteignent 2 442 euros pour les versions plus exclusives. La satisfaction des utilisateurs témoigne de l'excellence de ces armes, avec une note moyenne de 4,43 sur 5, dont 67% d'évaluations maximales.
| Série | Type de Clé | Caractéristiques |
|---|---|---|
| R | Petite Clé | Modèles d'entrée de gamme, robustes |
| P | Grande Clé | Finitions plus soignées, gravures possibles |
| V | Grande Clé | Hauts de gamme, gravures élaborées, finitions luxueuses |
La législation française régit strictement la fabrication et la possession des fusils Darne, symboles de la tradition artisanale française. Les fusils Darne se répartissent selon différentes classifications légales. Le modèle à canons fixes et culasse à bascule appartient à la catégorie D. Les versions à culasse tournante, comme le Rotary, relèvent également de la catégorie D. Le modèle 1908 avec sa culasse tournante et sa clé supérieure s'inscrit dans la catégorie C. Les modèles à culasse oscillante DR restent en catégorie D.
Les fusils Darne répondent à des normes de sécurité exigeantes. Les standards incluent des tests d'épreuve spécifiques, identifiables par les poinçons caractéristiques de Saint-Étienne, représentés par des palmes croisées surmontées d'une couronne. Le mécanisme breveté de ces armes, avec sa culasse coulissante unique, fait l'objet de contrôles rigoureux. Les canons frettés subissent une triple épreuve, garantissant la fiabilité du calibre 16.
La longévité et la fiabilité d'un fusil Darne reposent sur un entretien régulier et méthodique. Le nettoyage après chaque utilisation constitue la base d'un bon entretien. La méthode consiste à démonter l'arme selon les spécifications techniques établies par Régis Darne. Pour les modèles à culasse tournante ou les versions à mécanisme breveté, un soin particulier doit être apporté aux parties mobiles.
La maintenance d'un fusil Darne nécessite un équipement adapté. Les baguettes de nettoyage spécifiques au calibre 16, les patches en coton et les brosses en bronze représentent le matériel indispensable. L'utilisation d'huiles appropriées, recommandées par les spécialistes des armes de collection, garantit la protection des parties métalliques.
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Le fusil Robust conçu et commercialisé par la société Manufrance à Saint Étienne est certainement l'arme juxtaposée la plus populaire parmi les chasseurs de petit gibier des années 1960-1970 en France. Un fusil simple, solide, fiable, bref une arme à toute épreuve conçue pour durer. De type Anson, sa mécanique inusable intégrée au corps de la bascule ainsi que son triple verrouillage se révèle simple et solide.
L'arme est munie de 2 détentes qui étaient le standard de cette époque et possède l'originalité d'avoir une bretelle qui s'enroule dans la crosse et ce dès 1949. Cette innovation est aussi considérée comme son seul point faible car parfois le ressort doit être changé si l'on souhaite conserver le fonctionnement automatique de l'accessoire. Le fusil de chasse juxtaposé Robust est lancé par Manufrance dès 1913 soit une vingtaine d'année après un autre fusil de légende : l'idéal, et devient la référence pour ce type d'armes d'épaule en France. Il sera produit jusqu'au début des années 1980, les ventes s'étant essoufflées, la faute aux superposés et semi-automatiques devenus plus à la mode auprès de nouvelles générations de chasseurs.
A sa sortie ce fusil représentait une révolution car à cette époque de nombreux chasseurs étaient équipés de fusil à chiens extérieurs qui tiraient des cartouches a broches et remplies de poudre noire. Son succès est très important en France principalement puisque près de 800.000 fusils de ce type seront vendus jusque dans les années 1970 dont certains sous la marque « Colt » aux États Unis. C'est son prix qui donnera à cette arme son volume important de vente car il était abordable pour les chasseurs dits « populaires » notamment dans le sud de la France.
Le fusil équipa l'armée Française pour l'entraînement au tir mais également les résistants pendant la seconde guerre mondiale ainsi que les combattants des deux bords durant la guerre d'Algérie. Il est reste encore très populaire dans les pays du Maghreb.
Il est très facile de trouver un fusil Robust d’occasion en armurerie, du moins parmi l'importante production d’après-guerre… mais les anciens modèles sont très rares et par conséquence plus cotés. Selon l’état et les finitions les prix s’échelonnent en moyenne entre 250 euros et 700 euros. Il est à noter que les fusils Robust en calibres 16 étaient très courants à l'époque mais sont aujourd'hui passés de mode.
Leur côte n’est pas très élevée et ils restent parmi les moins chers, ce qui peut constituer une opportunité d’acquérir un beau fusil à moindre coût dans un calibre aux excellentes qualités balistiques… Le fusil juxtaposé Robust de Manufrance illustre à lui seul l’âge d’or de la chasse en France. Plus d’un siècle après sa sortie, ce fusil reste aujourd’hui très connu et ce malgré le manque d'intérêt des jeunes générations pour l'arme juxtaposée.
Le monde des fusils Lefaucheux est vaste et plein de surprises. Lefaucheux déposa un brevet d'invention en 1833 décrivant son célèbre fusil à brisure. Grâce à cette invention, il démocratisa ainsi le chargement par la culasse. En effet, pour "diffuser" son invention et rentabiliser l'affaire, Lefaucheux compris vite qu'il avait besoin de fabricants d'armes et différents contrats de cession d'exploitation furent signés.
Pour en revenir au fusil: il a été directement fabriqué à broche (après 1835, l'invention de la broche). On peut noter la goupille permettant l'ouverture, mais empêchant toute désolidarisation des canons, un des gros point faible du fusil; seul moyen chasser la goupille. A noter également la mortaise coté bascule recevant une petite lame coté canons et empêchant la mise à feu de la cartouche voisine.
Pour identifier un Lefaucheux, il faut regarder les poinçons, ici "invention C. Lefaucheux à Paris": poinçon apposé sur les armes de fabrique de 1833 à 1843 après que le brevet tombe dans le domaine public. Ce fusil n'est plus très frais mais témoin de l'évolution de l'armurerie.
Dans le contexte de l'époque, c'était une petite révolution, ce fusil côtoyait encore les fusils à percussion. Je vous laisse imaginer les joutes verbales entre ceux qui n'y voyaient que des avantages et les autres que des inconvénients.
Les fusils à broche ont été utilisés relativement longtemps: naissance dans les années 1830 et encore en vente après 1900. Ils ont côtoyé les fusils à percussion et la percussion centrale. La cartouche à broche est une grande invention: c'est la première fois que l'on réunit en une entité une amorce, de la poudre, bourre et plomb; permettant la démocratisation du chargement par la culasse.
Un truc étonnant : dans les catalogues, genre Manufrance, d'avant guerre 14, il y a encore plein de fusils de chasse à cartouches à broche qui sont proposés à côté des percus centrales. Ils sont même assez bien moins chers...Tradition ou écoulement des pièces ?
Les deux? Et même: des fusils à percussion (chargement par la gueule) jusque tard. Pas cher. Et dans le genre: t'as d'la poud', t'as une bourre, t"as du plomb? Ben tu peux allez à la chasse!
Pour les fusils à percussion, c'est vrai qu'avec un flacon de PN et du petit plomb, on fait du boulot facile et pas cher.
La sorte de poudre utilisée pour le genre de fusil, type LEFAUCHEUX, de papa, était l'héritage des bonnes vieilles poudres d'antan qui chargeaient déjà les fusils à pierre de Napoléon, puis les fusils dits « à piston », parce que déjà plus moderne, qu'on bourrait par la gueule avec une baguette emmanchée d'un petit piston au diamètre du calibre du canon et l'allumage se faisait, suprême technologie, par une amorce enfoncée sur la « cheminée » dont la mise à feu était provoquée par la percussion d'un « chien » venant s'écraser sur celle-ci au moment où l'on pressait sur la détente.
Cette poudre, dite noire, avait une qualité : elle possédait un très bon effet propulseur alors que les nouvelles poudres employées depuis le début du siècle 1900 dans les nouveaux fusils, encore munis de chiens, puis ceux de type Hammerlès sans cet accessoire, tiraient des cartouches à percussion centrale beaucoup plus violentes.
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