Ce livre a pour but de fournir une information complète dans le domaine des armes, l’un des plus passionnants parmi les sciences forensiques. Il aborde plus particulièrement le fonctionnement des armes, la connaissance des munitions, les processus d’identification d’armes à partir d’éléments de munitions retrouvés sur les lieux des délits ainsi que le prélèvement et l’analyse des résidus sur les mains des suspects et sur les cibles.
Cet ouvrage de référence, unique en français, vise à offrir un recueil de connaissances Les plus vastes possibles en la matière. Cette seconde édition a été largement revue et augmentée par les meilleurs spécialistes francophones du domaine.
Le chapitre consacré à la balistique est entièrement nouveau, tout comme celui dédié à l’identification des armes par les traces Laissées sur les éléments de munition lors du tir. L’interprétation des indices à La lumière des théories probabilistes a été introduite, et le chapitre sur les résidus de tirs complètement revu.
Ce livre a pour objectif de fournir une information détaillée de l’expertise en armes à feu, domaine des sciences forensiques à la fois complexe et passionnant par la variété de sujets qu’il comprend. Cette troisième édition aborde plus particulièrement le fonctionnement des armes à feu, la connaissance des munitions, les processus d’identification d’armes à feu à partir d’éléments de munitions retrouvés sur une scène d’investigation ainsi que le prélèvement et l’analyse des résidus de tir.
Cette nouvelle édition, qui comprend désormais 12 chapitres, a été largement revue et augmentée par les meilleurs spécialistes francophones du domaine. L’interprétation des éléments de preuve dans le cadre de la théorie des probabilités selon l’approche bayesienne a notamment été restructurée et étoffée par des exemples pratiques.
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Cette troisième édition est par ailleurs enrichie de quatre nouveaux chapitres dédiés à des problématiques émergentes ou jusqu’ici peu abordées dans la littérature francophone, à savoir le trafic international d’armes à feu et de munitions, l’approche et la reconstruction de scènes d’investigation de grande envergure impliquant des armes à feu, la production d’armes à feu par impression 3D et des traces associées, et la révélation des traces papillaires et biologiques sur les armes à feu et les éléments de munitions.
La fabrication des différentes pièces constitutives d’une arme à feu laisse des traces sur leur surface due à l’action mécanique de matériaux plus durs sur des matériaux plus doux. Ces marques vont à leur tour laisser des traces sur les douilles et projectiles rentrant en contact avec ces différentes pièces. De ce fait, chaque arme possède sa propre empreinte.
En effet, la combinaison des différentes traces laissées sur le percuteur, l’éjecteur, l’extracteur, le canon etc. Ce sont des caractéristiques mesurables dues aux processus de fabrication (appelées également caractéristiques de fabrication). Ce sont des processus dus à la fabrication mais de façon plus restreintes.
Le processus de fabrication d’une arme fait intervenir des outils généralement utilisés pour une cinquantaine ou une centaine d’armes puis sont aiguisés ou jetés. La finition sera donc différente.
Ces caractéristiques individuelles (appelées aussi caractéristiques acquises) apparaissent et évoluent avec le temps. Elles sont généralement dues à l’usure du canon et sont produites par l’usage de l’arme. Ce sont ces caractéristiques qui permettent réellement l’identification d’une arme à feu.
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En matière de comparaison d’éléments balistiques, deux écoles prédominent. En 1959, un article scientifique publié dans le Journal of Forensic Science définissait les critères pour des stries concordantes. Biasotti s’associe à Murdock afin de développer le concept de CMS (Consecutive Matching Striation en anglais ou Stries concordantes consécutives en français).
Cette approche est une méthode d’inférence permettant de déduire la probabilité d’un événement à l’aide d’autres probabilités déjà évaluées sous le jeu de plusieurs hypothèses. Cette méthode s’intéresse aux cas où une proposition pourrait être vraie ou fausse suivant des observations où subsiste une incertitude. Cette probabilité concerne la reproductibilité des traces laissées par l’arme sur les éléments balistiques. Cette probabilité concerne la correspondance fortuite dans la population d’intérêt. Il s’agit de l’inter-variabilité.
Quand on parle d’une autre arme, il faut se rappeler que ce sont les circonstances du cas (I) qui dictent les propositions en jeu et non les résultats. Prenons le cas par exemple, d’une prise d’otage où l’auteur sort en pleine rue avec son otage et se fait tirer dessus par plusieurs policiers. Aux Etats-Unis, il est important de savoir, qui a entrainé la mort de la personne. Ainsi, après le travail remarquable du médecin légiste définissant (si cela est possible) quel est le projectile à l’origine de la mort, il va s’agir de savoir quelle arme a tiré ce projectile.
Comment calculer le LR ? Pr (E1|H1, I) : Il s’agit de la probabilité d’observer ces caractéristiques de classe sachant que les deux projectiles ont été tirés par la même arme. En général, les experts en balistique effectuent 3 tirs de comparaisons avec une arme et comparent l’ensemble des traces de ces trois éléments de munitions entre eux (pour des douilles et projectiles).
Le rapport de vraisemblance LR ne s’exprimant que de manière numérique, cela entraîne une difficulté importante dans la communication avec des personnes n’utilisant pas ce langage. On imagine difficilement un expert en arme à feu se présenter devant un Juge d’Instruction et exposer un LR de 50.000.
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