Cet article offre un aperçu détaillé du fonctionnement des détonateurs pour pistolets, en explorant les munitions à blanc, leur classification juridique et les explosifs utilisés dans divers contextes. Nous aborderons également les armes utilisées par la Résistance, offrant ainsi une perspective complète sur le sujet.
Le principe des munitions à blanc remonte à des siècles, lorsque les canons tiraient une salve lors de fêtes ou d'exercices militaires simulant des combats. Les charges de poudre à canon étaient utilisées sans projectiles ou avec des chiffons comme projectiles. Avec l'avènement du chargement par la culasse, la fabrication de différents calibres et modèles a commencé, utilisant des étuis spéciaux ou rechargés pour fabriquer des cartouches à blanc.
Les cartouches à répétition ou à tir par coup sont chargées de poudre fermée par un fermoir en forme d'étoile ou par un couvercle d'un matériau différent qui se brise lorsque la poudre explose. Si l'arme est semi-automatique ou automatique, la charge de poudre doit être suffisante pour que l'automatisation se produise. De nos jours, il est possible d'obtenir des munitions à blanc qui effectuent correctement l'automatisation, d'un pistolet à un fusil automatique, ou à une mitrailleuse de dernière génération.
La classification juridique des armes à blanc varie selon leurs caractéristiques de construction. Il est donc nécessaire de les analyser afin de les encadrer juridiquement. D'un côté, il existe des armes créées spécifiquement pour tirer des munitions à blanc, des répliques inutilisables avec des munitions conventionnelles. Celles-ci sont généralement produites avec des matériaux peu résistants tels que le plastique ou les alliages, sans chambres, rainures ou canons appropriés. Elles fonctionnent avec des mécanismes différents de ceux des armes à feu, simulant leurs mouvements pour plus de réalisme, mais ne peuvent jamais être tirées avec de vraies munitions.
Les pistolets à blanc et les armes à blanc sont des répliques dont la seule fonction est de tirer des munitions à blanc, reproduisant les armes à feu originales. Selon leurs caractéristiques constructives, leur classification juridique n'est pas la même. Dans certains pays, comme l'Italie, les armes à blanc doivent être clairement différenciées des armes réelles avec un capuchon rouge à l'extrémité du canon. Les répliques d'armes à feu du Canada, à l'exception des armes historiques, sont interdites, une politique similaire à celle du Japon. En Espagne, une procédure méticuleuse est mise en œuvre pour la désactivation des armes.
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D'autre part, d'autres mécanismes peuvent également être utilisés pour tirer des munitions à blanc. À l'origine, on peut trouver des armes à feu qui ont été transformées pour tirer des munitions à blanc, ce qui donne des armes qui ne conviennent qu'aux munitions à blanc. Ces armes ont une situation complexe, la désactivation doit dépendre du type d'arme en question et doit être approuvée par le Registre national des armes. La désactivation définitive de l'arme doit être vérifiée par le Registre national des armes, qui délivrera un certificat officiel attestant de la vérification de la désactivation de l'arme.
Pour les armes à blanc, les munitions utilisées diffèrent des vraies. La principale différence est que les munitions à blanc n'ont pas de projectile métallique. Bien que cela ne signifie pas que ces munitions n'infligent pas de blessures, bien que cela dépende du calibre et du type. Bien qu'il n'y ait pas de projectile, tout comme toutes les munitions dégagent de l'énergie, il y aura du feu, des éléments détachés à travers le canon par la combustion, du son et de l'air déplacé à travers le canon, donc au moment où nous le chargeons, les mêmes précautions doivent être maintenues que s'il transportait des munitions standard.
Dans certains cas, des accidents se sont produits parce que les munitions ont été confondues au moment du chargement de l'arme, ou des cas où l'on croyait qu'une munition était à blanc et qu'il s'agissait en fait de munitions avec une douille à tige à son extrémité qui contenait des plombs (munitions de survie), ou des munitions conçues pour charger des machines à clous.
Les explosifs ont des usages extrêmement variés, même dans chaque domaine particulier. Dans le civil (90 % des usages), ils sont utilisés pour les travaux publics (terrassement, percement de tunnels) et les carrières. La construction de la ligne du TGV Tours-Bordeaux a nécessité de déplacer 38 millions de m3 de déblai à creuser/remblai, et la mise en place de 3 millions de tonnes de cailloux pour le ballast (sur lequel repose la voie) extraits de diverses carrières. On imagine la quantité d'explosifs nécessaire. Et aussi le calvaire des ouvriers quand le travail se faisait à la pioche.
Une importante application de ces explosions maîtrisées est la démolition contrôlée des bâtiments en milieu urbain. Des explosifs minutieusement dosés sont disposés à des endroits bien précis de la structure à démolir, et un délai chronométrique entre les explosions fait que l'immeuble s'effondre sur lui-même. La nécessité d'avoir un délai entre l'allumage et l'explosion, le temps de se mettre à l'abri ou de fuir, a produit l'invention de la mèche, qui a remplacé la "traînée de poudre" à combustion rapide mais incontrôlable.
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Dans le milieu militaire et tous autres domaines où le but est de tuer par l'impact d'un paquet d'énergie, la guerre, la chasse ou le grand banditisme, ce paquet d'énergie peut être produit par des explosifs selon divers modes. La précision du dosage de poudre tant en quantité qu'en qualité et composition a permis d'avoir des armes de plus en plus précises malgré la précision approximative de la production industrielle de grande série.
Le plus simple est le dosage volumétrique, bien connu des cuisiniers qui introduisent une cuillerée à café dans 1/4 de litre. En pratique, on cueille une dose de poudre dans une sorte de godet, ce qui peut permettre une précision limitée mais est très simple, rapide et économique. Beaucoup plus précis est le dosage pondéral, qui consiste à peser avec une grande précision la poudre à introduire.
La Résistance disposait d'armes d'origine, de conception et de dates différentes, constituant un armement hétérogène de valeur variable. Surtout, elle ne possédait pas d'armement lourd, notamment d'une artillerie même légère.
Ces informations offrent un aperçu des armes utilisées par la Résistance, soulignant la diversité et l'hétérogénéité de leur armement.
Les modérateurs de son, souvent appelés « silencieux », sont conçus pour réduire l’intensité du bruit au moment du tir. Ils atténuent la détonation et protègent ainsi l’audition du chasseur. Un modérateur de son permet de canaliser et de ralentir les gaz issus de la combustion de la poudre. À la sortie du canon, ces gaz se détendent à l’intérieur du modérateur, réduisant le volume sonore perçu. On obtient ainsi une baisse d’environ 20 à 43 décibels, selon les modèles. En plus d’atténuer le bruit, le modérateur de son contribue aussi à réduire légèrement le recul ressenti.
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Le premier critère est la correspondance entre le calibre nominal de votre canon et celui du modérateur. Il s’agit du diamètre intérieur maximal de l'âme du silencieux, exprimé en Pouces ou en Millimètre.
Dans la traque, l’accent est mis sur la maniabilité et la rapidité de mise en joue. Les tirs se font à courte distance, en milieu encombré, et le chasseur doit pouvoir épauler son arme très rapidement sans être gêné par un modérateur de son trop long ou trop lourd. La priorité sera donc un modèle compact et relativement léger, sans nécessairement chercher l’atténuation sonore maximale.
Type d'arme | Calibre | Usage |
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Revolver modèle 1892 | 8,92 mm | Arme de poing |
Mitrailleuse Hotchkiss modèle 14 | 8 mm | Arme automatique |
Fusil-mitrailleur FM 24/29 | 7,5 mm | Arme automatique |
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