Danger Danger est un groupe New-Yorkais formé en 1987 par les ex-membres de Hotshot, à savoir le bassiste Bruno Ravel, le batteur Steve West et le chanteur Mike Pont, ainsi que le guitariste Al Pitrelli (futur Asia, Megadeth, TransSiberian Orchestra…) auxquels se joint le clavier Kasey Smith officiant jusque-là au sein de Get With It.
Superbement produit par Lance Quinn (Bon Jovi, Tobruk, Lita Ford, Talking Heads…), "Danger Danger" allie énergie, mélodie, et dynamique, le tout dans une interprétation sans faille qui place directement les Américains dans le peloton de tête du genre, un peu comme si Bon Jovi s’était accouplé avec Warrant.
Danger Danger nous offre tout d’abord deux singles irrésistibles : 'Naughty Naughty' et 'Bang Bang', petites perles d’un Party-Metal FM à la fois sexy et accrocheur. Dans un style toujours festif mais plus direct, "Saturday Nite" et "Turn It On" vont droit au but. Ravel et West (compositeurs exclusifs de tous les titres) n’hésitent pas non plus à envahir les plates-bandes de Def Leppard à l’occasion d’un 'Don’t Walk Away', mid-tempo que l’on croirait tiré des sessions de "Hysteria", ou d’un 'Boys Will Be Boys' un peu plus musclé.
Danger Danger est l’exemple typique de groupe aux visées commerciales évidentes qui reste cependant imparable grâce à des qualités de composition et d’interprétation très largement au-dessus du lot. L’aspect mercantile s’oublie immédiatement, submergé par le plaisir et la bonne humeur qui nous envahissent. La tête s’agite, les yeux pétillent et le visage s'illumine d'un immense sourire. "Danger Danger" s’impose donc comme un indispensable dans la discothèque de tous les amateurs d’un Hard Rock à la fois mélodique et festif.
Voici la liste des titres de leur premier album éponyme :
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In just a few years, also on the strength of the follow up “Screw It”, Danger Danger became one of the most popular bands in the Melodic Hard Rock scene, touring with the likes of KISS, Extreme, Alice Cooper and Warrant among others. However fate and the change in the music climate eventually brought changes.
Danger Danger recorded indeed their 3rd album “Cockroach” which wouldn’t see the light of day until eight years later as, upon completion of the album, the band parted ways with Ted Poley. Needing a replacement, friend and former Elektra recording artist, Canadian Paul Laine stepped in re-recording all the vocals but lawsuits from the departed singer, caused Sony to decide it was in their best interest to shelve the record. Eventually, the band amicably parted ways with the label.
In 1995 Danger Danger returned with their first independent release called “Dawn”, a dark and introspective record which reflected dark chapter the band was into. However shortly thereafter Danger Danger would return to their unique sound and original melodic rock roots releasing “Four The Hard Way” in 1998 and “The Return Of The Great Gildersleeves” in 2000. Both records were greeted with stellar reviews from critics and fans the world over, further helping cement the band's reputation.
After an eleven year absence, original vocalist Ted Poley returned to the band in 2004. The re-united band’s first show was in front of 25,000 people at the prestigious Sweden Rock Festival. Danger Danger’s performance was hailed as one of the highlights of the three day festival, garnering rave reviews from both fans and critics alike. The following years saw Danger Danger touring again the US, Europe & Japan and keeping their fan base “hot” waiting for the release of the brand new album
Ted Poley était de retour depuis déjà plusieurs années au sein de Danger Danger mais le groupe US n'avait toujours pas réalisé un nouveau disque avec son chanteur originel, de telle sorte que la longue parenthèse Paul Laine n'était toujours pas réellement fermée. La voici puisque Ted Poley reprend le micro pour un nouveau disque s'inspirant bien évidemment des premiers essais du groupe plus que de l'époque contestée de Dawn. Ce qui signifie ici que Danger Danger a sciemment cherché à maintenir une identité logée au fin fond des cavernes paléolithiques des eighties.
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Face à la demande et se rendant à l'évidence que Danger Danger n'est pas Danger Danger sans Ted Poley, et que Ted Poley seul ne peut pas faire Danger Danger, tout le monde a décidé de se réunir pour nous offrir ce nouvel album attendu dans un mélange d'euphorie, d'impatience et d'angoisse. Ne tournons pas autour du pot et mettons tout de suite un terme à cet insoutenable suspens car le petit nouveau répondant au nom de "Revolve" est une véritable réussite.
Le retour à la grande époque est direct, ce petit chef d'œuvre mélangeant le meilleur des 2 premiers albums. "That's What I'm Talking About" qui ouvre la nouvelle oeuvre emporte tout sur son passage et rassure à la fois sur l'enthousiasme du groupe et sur la qualité du petit nouveau à la guitare, Rob Marcello, qu'il était déjà possible de découvrir sur le "Live And Nude". Si Andy Timmons restera probablement le guitariste incontournable de Danger Danger dans le cœur des fans, son remplaçant reprend le flambeau avec panache.
Les titres s'enchaînent comme à la bonne époque, penchant parfois vers le premier album éponyme comme sur la superbe ballade mid-tempo, "Never Give Up", mélancolique et qui n'est pas sans rappeler "Don't Walk Away", ou sur un "Hearts On The Highway", Aor US énergique au refrain euphorisant. D'autres titres oeuvrent dans un style plus catchy digne de "Screw It!". C'est le cas de "F.U.$" (traduisez "Fuck You Money") avec son tempo un peu plus lent et son refrain claquant.
Mais n'allez pas croire que le désormais quatuor (c'est Bruno Ravel qui gère à la fois sa basse et des claviers bien présents)) se contente de réchauffer les vieux plats. L'hypnotisant mid-tempo "Killin' Love" et son refrain obsédant naviguent dans des paysages sombres rarement explorés auparavant par le combo, alors que la ballade "Fugitive" représente son côté léger et aérien, un brin naïf mais au charme immédiat.
Vous l'aurez compris, il est impossible de retirer un seul titre de cette collection de hits en puissance dont chaque refrain s'incruste dans votre esprit. L'effet est instantané sur votre humeur et votre visage s'illumine d'un sourire qui ne vous lâchera plus de la journée. "Revolve" ne souffre d'aucune baisse de régime et bénéficie d'une excellente dynamique. Voilà ce qui peut s'appeler un retour gagnant.
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Voici la liste des titres de "Revolve":
Autre point de vue sur cet album :
Septembre n'est pas que synonyme de rentrée scolaire, les monstres sacrés du Hard Rock Américain font aussi leur rentrée : LYNYRD SKYNYRD, LYNCH MOB, HOUSE OF LORDS, LITA FORD , KISS... et DANGER DANGER reviennent hanter nos oreilles de leurs mélodies Hard Rock.
Retour plus que gagnant pour le groupe qui nous intéresse dans cette chronique : DANGER DANGER ! Tout d'abord coup d’œil sur le line-up, avec le retour de Ted Poley au chant, le duo de compositeurs, Steve West et Bruno Ravel, sont toujours aux commandes et l'on peut dire que DANGER DANGER est bien piloté car tout cela vole haut et bien ! On comprend pourquoi le groupe s'est détaché de la masse aux débuts des 90's, les compositions respirent la classe.
Le groupe délivre ses refrains et belles parties de guitares sans radineries, il y en a pour tout le monde ! Refrains aériens portés par la voix de Ted Poley ("Keep On Keepin' On"...), ballades romantiques ("Fugitive"...) et soli signé Rob Marcello ("Dirty Mind"...) nous transportent dans l'univers Hard FM.
«It feels natural to have Ted back in the band», says founding member and bass player Bruno Ravel, “it has been like when we recorded our first album, so it was just a matter of getting to work and getting the best performances out of him and of all the other guys in the band. In retrospect I can say we managed to reach our goals, as I feel that Revolve is the best collection of songs we’ve ever assembled! There are no “filler” tracks. Having said that, the sound is a bit updated, yet still retro and very “Danger Danger” sounding. Anytime you hear Ted sing, you immediately think... “Hey, that’s Danger Danger!” and I think he has never sounded this good on any of our records!”
Danger Danger plans to tour heavily in the fall 09 and winter 2010 in support of the new album. “We know this record was long overdue and we are aware that our label Frontiers received a lot of letters asking asking “Where is the new Danger Danger CD? Why is it taking so long?” continues Bruno, “I did become a father for the first time some 15 months ago and it was a major life change and a huge adjustment for me to concentrate on this album and tend to my family’s needs at the same time. I know that’s no excuse, because we should have had the record finished before then, but that was my end of the hold up.
Production léchée, présence bienvenue d'un clavier bien utilisé, chœurs omniprésents et soli de guitare flamboyants font partie d'une recette pieusement conservée. L'effet recherché sera donc bel et bien au rendez-vous et l'écoute des très plaisants « Ghost Of Love (au refrain très réussi) et « Keep On Keepin' On » suggérera évidemment aux amateurs les hymnes que furent à une époque « Naughty Naughty » ou « Under The Gun ».
Nous sommes dans un certain sens loin du besogneux disque solo de Poley, n'était la voix de Poley qui reste ce qu'elle a toujours été : un peu éraillée et aux accents typiquement US. Elle ne m'a jamais plu outre mesure mais il faut bien reconnaître qu'ici elle s'exprime avec beaucoup d'aisance.
Les fans ne regretteront sans doute pas l'époque de Paul Laine et ce d'autant plus que Danger Danger signe ici un très beau retour en forme, même si cela surprendra les sceptiques : après vingt ans de carrière en dents de scie, le Hard Fm de Danger Danger peut encore et toujours plaire.
Tracklist (46:20) :
| Titre | Durée |
|---|---|
| That's What I'm Talking About | 4:19 |
| Ghost Of Love | 4:51 |
| Killin' Love | 5:27 |
| Hearts On The Highway | 4:19 |
| Fugitive | 4:02 |
| Keep On Keepin' On | 4:55 |
| Rocket To Your Heart | 4:38 |
| F.U.$ | 4:53 |
| Beautiful Regret | 4:40 |
| Never Give Up | 4:45 |
tags: #danger #danger #revolve #groupe
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