Les courroies pour armes à feu sont des accessoires essentiels pour le transport et la manipulation sécurisée des armes. Elles existent sous différentes formes, chacune adaptée à des besoins spécifiques.
Il existe plusieurs types de courroies pour armes à feu, parmi lesquelles:
Chacune de ces courroies offre des avantages et des inconvénients en termes de confort, de stabilité et de rapidité d'utilisation.
Dès la plus haute antiquité, le feu a été l'un des moyens d'attaque en usage durant la guerre. Chaque belligérant s'ingéniant à trouver des mélanges inflammables capables d'être projetés sur l'ennemi à l'aide de flèches ou de machines et susceptibles de lui causer les plus grands dégâts.
L'utilisation de l'huile et la poix bouillantes dans les guerres moyenâgeuses pour la prise ou la défense des châteaux forts en témoigne. En Orient, les mélanges incendiaires avaient reçu un développement extraordinaire bien avant l'expédition d'Alexandre. Il faudra attendre le VIIe siècle pour qu'ils soient introduits en Europe.
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Les Grecs du Bas-Empire les développèrent et mirent au point un mélange désigné sous le nom de feu grégeois. Ce terrible mélange, qui fut décisif dans bien des batailles, fut mis au rang des secrets d'État par Constantin VII (913 - 959). Après la prise de Constantinople par les croisés en 1204, la connaissance du feu grégeois se répandit chez les Arabes.
Ces mélanges subirent alors un perfectionnement fondamental avec l'introduction du salpêtre dans ces préparations. Les Arabes qui avaient mesuré tout l'intérêt de ces mélanges incendiaires les utilisèrent comme principal moyen d'attaque. Ils inventèrent de nombreux projectiles remplis de ces mélanges et les machines leur permettant de les lancer sur l'ennemi.
Ce feu fut principalement dirigé contre les croisés qui menaient d'incessantes irruptions sur leur sol. Habitués au seul combat du fer contre fer, ces moyens de combat semaient l'épouvante dans les rangs des croisés, mais n'étaient pas à l'origine de réels effets meurtriers.
Jusqu'ici, le salpêtre que les Arabes introduisaient dans leurs préparations n'était pas assez pur pour créer un effet d'étonnant. Ils ne l'employaient que pour activer la combustion de leurs mélanges. La recherche en ce domaine les conduira à trouver que certains mélanges à base de salpêtre, de charbon et de soufre présentaient des propriétés explosives.
Cette découverte qui devait peser d'un si grand poids dans les destinées du monde fut naturellement introduite en Europe pendant le moyen-âge, lorsque l'Espagne était occupée et administrée par les Arabes. Elle sera vraiment utilisée lorsque le salpêtre pourra être produit en grande quantité. Ainsi, l'art de lancer au loin des projectiles grâce à des mélanges explosifs ne se développera que vers la moitié du XIVe siècle.
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Le feu et le souffle de la poudre enflammée ayant la particularité de se propager dans toutes les directions depuis son point d'origine, il fallut inventer des systèmes pour canaliser cette force et la diriger dans une seule direction. Le tube offrit la meilleure solution. L'énergie produite par les frondes et autres armes de jet était désormais remplacée par celle résultant de la combustion de la poudre.
L'artillerie à feu prit alors naissance en Europe et remplaça peu à peu les catapultes et autres machines à fronde. L'introduction progressive de la poudre dans les guerres fut l'époque du changement des armes. Avant son utilisation, la catapulte tenait lieu de mortier, la baliste du canon, la pique de la baïonnette.
L'utilisation de ces nouvelles armes modifia profondément les dispositions générales et particulières qu'elles avaient eues jusqu'alors dans la manière de combattre. devait décider de l'issue des batailles. Avec la constitution d'unités spécialisées utilisant ce type d'armement, se furent toutes les tactiques de guerre qu'il fallut revoir et adapter.
La poudre préparée au XIVe siècle était extrêmement imparfaite. On l'obtenait et on l'utilisait sous forme de poussier, état qui lui faisait perdre une grande partie de sa puissance, en outre le salpêtre qui servait à sa fabrication était fort impur. Ces deux inconvénients avaient pour conséquence de produire une explosion progressive qui ne pouvait pas imprimer aux projectiles une vitesse assez grande pour percer les cuirasses et les armures métalliques en usage à cette époque.
Aussi, durant le XIVe siècle, les projectiles lancés par les bouches à feu ne furent que très rarement dirigés contre les hommes qui continuaient à porter l'armure. Cet armement servait surtout à lancer de grosses pierres qui, par leur chute, écrasaient les édifices et ruinaient les défenses extérieures des places.
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L'étymologie des noms qui furent attribués à toutes les armes à feu est assez imprécise en varie suivant les auteurs. La course à l'armement que se livraient les nations européennes contribua à la formation de ces noms qui étaient en usage dans ces pays et qui par brassage, retranscription et adaptation formèrent les mots actuellement employés. On peut à ce sujet citer le mot canon.
Selon les uns, canon dériverait du mot allemand kanne qui signifie un pot en référence à la similitude des formes de ces bouches à feu primitives assez grosse et courte avec une ouverture très large à l'image de ce type de récipient.
L'usage de la poudre à canon fut introduit en France vers 1330. Sous Philippe VI de Valois (1328 à 1350), apparurent alors les premiers canons, mais leurs mises au point se heurtèrent à deux problèmes importants. Le premier concernait la poudre avec laquelle il fallut se familiariser pour ensuite en maîtriser les effets. Le second concernait l'art métallurgique qui faute d'expérience, ne produisait que des pièces très imparfaites, tant dans leurs formes que dans leurs fabrications.
Ces engins étaient le plus souvent réalisés en deux parties comme les veuglaires composés d'une chambre à feu et d'une volée, simple tube de fer ouvert à ses deux bouts et recouvert de bois maintenu par cerclage métallique. Le chargement s'effectuait alors par la culasse, mais ce procédé fut très vite abandonné à cause des fuites de gaz dues à une obturation incomplète, de l'insécurité que ces engins présentaient et surtout de l'impossibilité de remédier à ces défauts avec les procédés mécaniques imparfaits de l'époque.
Les armes furent alors chargées par la bouche. Pour adapter l'arme à feu au combattant individuel, il fallut se résoudre à réduire considérablement le poids et le calibre de ces canons. Cette nouvelle n'était alors constituée que d'un simple tube prolongé d'une tige de bois qui, posée sur l'épaule ou maintenue sous l'aisselle gauche permettait de diriger le tir. Cette arme appelée communément bâton à feu ou canon à main était servie par deux hommes. L'un la portait et l'ajustait, l'autre y mettait le feu.
Quelles que soient la forme et la dimension de ces armes, rien ne permettait à cette époque de distinguer les armes portatives des pièces d'artillerie proprement dite. Ainsi les premières armes à feu qui apparurent au début du XIVe siècle étaient posées à terre pour le tir ou munies d'un petit affût de bois que l'homme d'armes plaçait sur son épaule droite et à laquelle il mettait le feu de la main gauche.
Dans un inventaire trouvé aux archives de la ville de Bologne daté de 1397, le canon à main était désigné sous le nom de sclopo d'où l'on a fait plus tard sclopeto puis escopette. Sous Louis XI (1423 - 1483), les arts métallurgiques permirent de fabriquer des boulets en fonte de fer. Le canon fut fait de bronze pour résister à l'augmentation de la charge de poudre et à l'emploi des nouveaux projectiles.
La couleuvrine à main succéda assez rapidement au canon à main. Elle se différenciait des bombardes, car elle était d'une seule pièce. Les premiers exemplaires étaient en bronze (1) puis, l'industrie se perfectionnant, elles furent fabriquées en fer forgé d'un seul tenant. En raison de son recul très prononcé et du choc qui en résultait, le tireur ne plaçait pas la couleuvrine à main contre son épaule.
L'arme possédait à sa partie antérieure une forme permettant de la poser sur un piquet. Le canon était lié à une crosse de bois un peu recourbée. On mettait le feu à la couleuvrine à main au moyen d'une mèche. Deux hommes la servaient, l'un la pointait, l'autre l'allumait. La couleuvrine à main fut en usage pendant la plus grande partie du XVe siècle et les premières années du XVIe. Elle fut fabriquée en différents diamètres et longueurs. Son point d'appui fut remplacé par une fourquine c'est-à-dire d'un bâton ferré se terminant en fourchette à sa partie supérieure.
Toutes ces armes étaient très grossières, très incommodes et en raison de leur mauvaise fabrication, elles éclataient fréquemment. Si l'artillerie commençait à prendre une certaine importance surtout dans les guerres de siège, les armes à feu portatives n'avaient fait aucun progrès. Il faut dire qu'à cette époque on croyait faire acte de lâcheté en utilisant une arme qui puisse tuer son ennemi à distance sans encourir le moindre danger.
Cet idéal de panache et de fierté fera prendre à l'infanterie française un énorme retard qu'elle payera cher à la bataille de Pavie en 1525. Confronté aux arquebusiers espagnols, plus nombreux, plus habiles, mais surtout mieux armés, François Ier sera stoppé à la tête de sa noblesse dans une brillante charge rendue inutile face à la puissance de feu de l'armée ennemie. (2) C'est à l'issue des guerres d'Italie que François Ier entreprit de grandes réformes utiles pour l'armée.
L'expérience de ces guerres dans ce pays avait démontré à ce prince combien il était dangereux d'avoir une armée composée d'éléments étrangers, sur lesquels le général n'avait bien souvent que peu d'autorité. C'est sur ce constat qu'il décida d'accorder à l'infanterie une place tout aussi importante que celle qu'il accordait à sa cavalerie. Pour la rendre plus forte, nombreuse, disciplinée et indépendante des corps de troupe étrangers, il organisa dès 1534 l'infanterie en créant des légions sur le mode romain.
Sept légions réparties dans les différentes provinces du royaume. Composée de six mille hommes, ces légions étaient divisées en six groupes commandaient par six capitaines dont un portait le titre de colonel (cette charge fut créée à la formation des légions). Il avait le commandement de la légion et était nommé par le roi ainsi que les capitaines. Chaque capitaine était secondé par deux lieutenants qui commandaient chacun cinq cents hommes. Le premier les arquebusiers et l'autre les piquiers ou les hallebardiers. Ils étaient à leur tour secondé par deux enseignes. Chaque groupe était ensuite subdivisé en élément de cent hommes commandé par un centenier (aujourd'hui capitaine). Chaque légion comprenait également quarante caps d'escadre (caporaux), quatre fourriers, six sergents, quatre tambourins et deux fifres.
Malheureusement, la mise en place de ces légions se heurta à de nombreuses difficultés, dont celui du recrutement, mais plus encore à celui de l'indiscipline. François Ier dut se résoudre à dissoudre ces légions pour en revenir à l'usage des compagnies de trois ou quatre cents hommes, obéissants à un capitaine, et que l'on nommait bandes. L'idée faisant son chemin, Henri II par ordonnance du 22 mars 1557 reconstitua les sept légions fortes de six mille hommes chacune. Ces nouveaux corps de troupe étaient divisés en quinze compagnies de quatre cents hommes, treize commandées par un capitaine secondé par une enseigne, deux sergents, huit caporaux, les deux compagnies restantes étaient placées sous les ordres du colonel. Ce dernier disposait d'un état-major pour régir sa légion, de là viendra le nom de régiment (du latin regere, régir, gouverner).
En 1567, toutes les légions adoptèrent la dénomination de régiment. En réduisant les armes à feu à des modèles portables, on abandonna l'usage de celles que l'on chargeait avec de multiples projectiles pour des canons à projectile unique. Au-delà du nom que l'on attribuait à ces différentes armes aux formes et longueurs variables, il apparut nécessaire de pouvoir les distinguer en fonction d'une caractéristique unique propre à chacune d'entre elles.
La puissance de ces engins reposant sur leur capacité à propulser un projectile plus ou moins important, c'est tout naturellement sur cette considération que s'établit cette différenciation. La fabrication des projectiles jusqu'alors grossière demanda à être plus soignée et les fabricants se tournèrent rapidement vers le plomb. Ce métal mou et pesant ayant la particularité d'être facilement fusible contrairement à d'autres métaux comme le fer ou la fonte offrait l'avantage d'être aisément façonnable après son moulage. Sa masse importante permettait d'augmenter la portée du tir et sa justesse.
La forme initialement retenue pour ce projectile fut celle de la sphère ou de la bille auquel on donna le nom de balle (du grec ballô : je jette, je lance, par extension ce nom sera donné à tous les objets sphériques destinés à être lancé ex. Désormais l'arme pouvait être caractérisée par le diamètre de la balle de plomb qu'elle était capable de projeter. Resté à déterminer une échelle permettant l'universaliser ce mode de calcul.
Pour éviter une multitude de diamètres fantaisistes, on prit pour référence la livre de plomb (~ 490 g). Cette quantité de plomb était alors divisée en autant de parties aliquotes (égales) que l'on désirait, puis chacune de ces portions était ensuite fondue afin d'obtenir une bille dont le diamètre dépendait du volume de plomb de chaque portion. Il ne restait plus qu'à forger un canon dont le diamètre de l'âme serait équivalent à celui de la balle. Cette équivalence ou exacte correspondance du latin æquilibritas donnera le mot calibre qui, à cause de sa racine latine sera d'abord écrit qualibre.
Le calibre des armes fut alors désigné en fonction du nombre de balles obtenues par livre de plomb. Pour obtenir ces billes, on versait le plomb fondu dans des moules (img. ci-contre) dont le calibre ne s'exprimait pas en fonction du diamètre de la balle que l'on obtenait, mais en fonction du poids de plomb de cette balle, on disait par exemple un moule à 3 onces (~ 90 g) ce qui correspondait à une balle d'un diamètre de 11 lignes ½ (~ 25 mm). Grâce à des tables de conversions, on pouvait aisément transformer la valeur du poids de plomb au diamètre de la bille obtenue.
La variation du calibre des armes pour l'adapter au but recherché entraînait automatiquement des variations de longueur, de solidité et surtout de poids. Cet ensemble de contraintes, auquel il fallut rajouter celle de ne vouloir qu'un seul modèle de cartouche pour toute l'armée, quel que soit le type d'arme, décida d'un calibre qui devait pouvoir répondre à un juste équilibre entre tous ces critères.
C'est ainsi qu'à compter du premier modèle arrêté en 1777, le diamètre des balles fut fixé à 18 à la livre (27,2 g), soit 7 lignes 4 points (16,54 mm). Si ce système de calcul simple pouvait aisément s'appliquer pour des armes rudimentaires, il devint de plus en plus contraignant au fur et à mesure de l'évolution des armes et notamment à celle de la cartoucherie.
En effet, en spécifiant la balle par son poids et non par son diamètre, on se condamnait à n'utiliser que des balles dont le diamètre résultait d'une division de la livre de plomb par des entiers na...
En 2025, les courroies trapézoïdales sont toujours largement utilisées dans les systèmes de transmission, aussi bien dans les ateliers de professionnels que dans les garages de passionnés de bricolage. Comprendre comment choisir la bonne courroie, adaptée à votre usage, peut faire toute la différence en termes de fiabilité et de performance.
La courroie trapézoïdale est un composant souple utilisé pour transmettre de l’énergie mécanique entre deux poulies. Elle est fabriquée à partir de matériaux résistants comme le caoutchouc renforcé ou le néoprène, souvent armés de fibres textiles ou métalliques.
On pourrait penser qu’il suffit de prendre une courroie qui « rentre » pour que tout fonctionne. En réalité, les conséquences d’un mauvais choix peuvent vite se faire sentir. Elle peut également glisser, perdre en efficacité, ou encore surchauffer. À l’inverse, une courroie bien choisie assure un fonctionnement plus fluide, plus silencieux et plus durable.
Avant tout, il faut connaître les dimensions précises de la courroie d’origine, surtout si vous devez la remplacer. Cela comprend la longueur totale, la largeur au sommet du profil trapézoïdal et parfois la hauteur. La puissance transmise par le moteur est aussi un facteur clé. Une machine puissante a besoin d’une courroie capable d’absorber l’effort sans fléchir.
Ensuite, pensez à la vitesse de rotation des poulies. Certaines courroies supportent mal les vitesses élevées, surtout si le diamètre des poulies est petit. L’environnement joue aussi un rôle non négligeable. Une courroie utilisée dans un milieu poussiéreux, humide ou exposé à des solvants n’aura pas les mêmes besoins qu’une autre en environnement sec et tempéré.
Enfin, la qualité de fabrication ne doit pas être négligée. Toutes les courroies trapézoïdales ne se ressemblent pas. Le modèle classique est celui à profil plein, sans rainures. Les modèles crantés, eux, se reconnaissent à leurs découpes régulières sur la face intérieure. Ces crans permettent une meilleure flexibilité, particulièrement utile quand les poulies sont de petit diamètre. Il existe aussi des courroies dites multiples, où plusieurs bandes sont assemblées côte à côte. Certains modèles sont enveloppés dans un tissu protecteur, ce qui leur permet de mieux résister à l’usure ou aux projections.
Lorsqu’on remplace une courroie sans prendre les bonnes mesures, on risque de tomber sur un modèle qui ne convient pas. Il est également fréquent de sous-estimer les conditions d’utilisation. La tension est un autre point à ne pas négliger. Trop tendue, la courroie s’use prématurément et sollicite exagérément les roulements. Enfin, ne vous fiez pas uniquement au prix. Choisir une courroie trapézoïdale en 2025, c’est avant tout prendre le temps de bien identifier ses besoins. Il ne faut pas hésiter à demander conseil à un revendeur spécialisé ou à consulter les catalogues en ligne pour comparer les options disponibles.
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