Le sanglier est une des proies les plus prisées par les amateurs de chasse. Sa capture allie technique de précision et endurance. Il arrive donc que certains chasseurs ratent leurs tirs. Pour remédier à cela, le chasseur doit prendre en considération quelques points capitaux.
Il est toujours possible de louper sa cible lors de la chasse même lorsque toutes les conditions sont réunies. Il faut savoir que cet échec peut être dû à une déficience du nouveau fusil utilisé. Pour trouver la bonne arme, il faut qu’elle épouse parfaitement le corps du chasseur. Si l’arme est trop grande, il est nécessaire d’aller chez l’armurier pour l’ajuster.
Pour chasser le sanglier, le chasseur doit s’entraîner avant d’aller sur terrain. Pour la cible, il est vivement conseillé de créer des visées avec des séries d’épaulement en pointant un objet. Si cette méthode n’est pas suffisante, il est possible d’aller dans les stands de tir ou de balltrap. Avec ces exercices pratiques, les sangliers échapperont plus difficilement aux chasseurs.
Chasser le sanglier est un exercice qui requiert certaines conditions. Pour attirer la cible, le chasseur doit être dans le calme avec un silence total. Ainsi pour garder le silence, il faut éviter de porter des vêtements faits avec du tissu bruyant. Et, il faut absolument éviter les chaussures à semelles bruyantes. Il est donc impératif d’acheter les chaussures de chasse silencieuses comme les chaussures tactiques par exemple. Ces paires aideront à se déplacer discrètement sur le terrain.
Par ailleurs, si la chasse est pratiquée en groupe, les communications doivent se faire avec des signes de la main. De même, il est aussi recommandé de retirer toutes les branches autour du terrain. Ces dernières peuvent craquer par inadvertance.
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La prise en considération de l’environnement est un moyen clé pour chasser le sanglier. Les habits de chasse s’adaptent facilement aux terrains où se passent ces exploits. Pantalons de chasse ou bien vestes sont vendues aux couleurs de la végétation. Le pantalon coloré (orange, fluo) est loin d’être une exubérance déplacée, c’est particulièrement indispensable dans le cadre des battues pour que les chasseurs puissent se reconnaître entre eux et éviter de se tirer les uns sur les autres.
À noter qu’il existe d’autres vêtements de chasse comme : les salopettes militaires pour ceux qui apprécient la praticabilité d'un tel vêtement pour la chasse. Les combinaisons militaires constituent également un camouflage idéal pour ceux qui vont à la chasse en tant que simple observateur. Lors de la traque, il est suggéré de trouver un poste qui permettra d’apercevoir le sanglier sans être vu. Cela aidera à effectuer un tir de précision. Dans le même ordre d’idées, il est aussi conseillé de privilégier les zones d’ombre.
La chasse au sanglier se pratique souvent sur de la terre battue. Dans ce cas-là, l’immobilité est une condition clé. En effet, il est possible que la traque de la bête dure plus d’une heure. Il est donc souhaité de ne pas bouger ou de s’agiter dans tous les sens. Néanmoins, il faut s’assurer de trouver la bonne position lors du guet. Il est préférable de se mettre en position assise au lieu des positions debout ou bien accroupies.
Savoir garder son attention et sa concentration est un prérequis pour chasser le sanglier. Il est important de rester à l’écoute des bruits de la forêt et des zones aux alentours du terrain de chasse. Il est même conseillé de trouver des informations sur les oiseaux qui pourront aider dans la traque des animaux. Par exemple, le geai des chênes est un bon compagnon de chasse. À la vue d’un animal, ce dernier pousse un cri d’alerte. Il faut donc être vigilant à son comportement.
La chasse du sanglier en terre battue peut causer du stress, de la fatigue et surtout de l’inattention. Après des longues heures d’attente, il est impossible de rester ordonnée. Toutefois, lorsque le gibier a été aperçu, il ne faut pas se précipiter sur lui. Il faut prendre le temps de respecter les laies suitées ou bien la bête de tête. C’est seulement après que les autres mouvements doivent suivre. Il ne faut pas aussi oublier de rester sur le qui-vive lors de l’arrivée au poste. Le sanglier peut en effet apparaître à tout moment et après s’enfuir rapidement.
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Une bonne technique de tir consiste en 3 éléments principaux :
Pour ne pas être bloqué dans votre geste, il est important de bien se placer par rapport à la battue et à la venue du gibier. Un chasseur, au même titre qu’un joueur de tennis, doit avoir un bon "jeu de jambes". Le tir de grand gibier est souvent un tir sur une cible en mouvement. Un chasseur doit être capable d’avoir un mouvement libre et sans contrainte sur un grand arc de cercle, sans être déséquilibré.
Un mauvais épaulé et un bon swing donnent un mauvais tir. Un bon chasseur avec une arme A peut devenir un mauvais chasseur avec une arme B, malgré une bonne technique. Un bon épaulé ne pourra être obtenu qu’avec une arme "à sa couche", c’est-à-dire avec une crosse à la bonne longueur et à la bonne hauteur. Si votre oeil ne « tombe » pas correctement sur votre mire, il faudra certainement le remettre à votre couche.
Lorsque vous épaulez, la crosse doit dans un premier temps être collée à votre joue avant d’être tirée vers votre épaule. Une des erreurs les plus rencontrées consiste à baisser la joue sur la crosse, au lieu de monter la crosse à la joue.
Il faut retenir deux choses pour avoir un bon épaulé :
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Le tir de grand gibier est un tir de précision, et non de mouvement contrairement au tir de petit gibier. Les 3 paramètres suivants sont à prendre en compte :
Le choix de la balle pour le tir dans une arme à canon lisse est une question que se posent les chasseurs depuis des siècles. Au calibre du canon, les balles à empennage sont constituées d’un projectile qui est généralement du plomb, à l’arrière duquel est fixé un appareillage en plastique, ou en fibre, destiné à s’appuyer sur l’air et redresser la balle sur l’axe de la trajectoire. De nombreux autres fabricants produisent des balles empennées : à peu près tous les fabricants de cartouches ont au moins une balle de ce type dans leur catalogue, souvent déclinée en plusieurs poids, et chargements. D’une manière générale toutes ces balles donnent de bons résultats en précision et en énergie.
La catégorie des balles cylindro-ogivales est principalement occupée par les balles d’origine américaine appelées slug Foster. La masse principale de la balle est placée sur l’avant du projectile, l’arrière est creux. L’apparition de la balle Sauvestre a marqué le lancement des balles sous calibrées. C’est la plus évoluée des balles courantes : elle est constituée de plusieurs matériaux, plomb, acier, plastique. La partie de plomb se trouve à l’avant du projectile, noyée partiellement sur une tige filetée en acier dont l’arrière supporte l’empennage en plastique. Dans la cartouche, cette balle est ceinte de deux demi coques de plastique qui la tiennent en place et assurent l’étanchéité des gaz. A signaler aussi, la mise au point d’une remarquable balle sans plomb.
La Brenneke Rubin Sabot est une autre balle sous calibrée conçue pour le tir dans les canons lisses ; moins rapide que la Sauvestre, elle donne également de bons résultats en précision. Les fabricants américains proposent également des balles sous calibrées qui sont généralement, aujourd’hui, des balles demi blindées de calibre de calibre 50 installées dans des sabots de plastique. Ces balles nécessitent l’usage d’un canon rayé pour être stable, il peut arriver qu’elles basculent sur leur trajectoire quand elles sont tirées dans un canon lisse.
Toutes les balles du marché vont dans tous les fusils du marché : tous sont obligatoirement validés par les normes établies par la CIP qui assurent de la compatibilité des produits commercialisés entre eux.
Avant de l’utiliser à la chasse, la première condition au choix d’une balle est de cibler de son fusil : des surprises, bonnes ou mauvaises, peuvent se produire. Bien tester le modèle de la balle que l’on emploiera : dans un même type de balle plusieurs chargements ne donneront pas forcément les mêmes résultats. Pour une balle donnée, un chargement en 70 peut convenir au fusil, mais le chargement Magnum donnera un autre résultat…ou le même. Autre exemple, sur un fusil double, il est possible que le canon le plus choké soit mieux calé sur le système de visée. La qualité du tir est limitée par les performances des balles : généralement très puissantes jusqu’à 30 mètres, leur trajectoire s’infléchit au-delà, bien plus qu’une balle de carabine.
Conçue pour la chasse au grand gibier et équipée d’un canon rayé, la carabine offre une portée de tir plus longue, une précision accrue, et tire des balles plus lourdes que le fusil de chasse. La carabine à verrou (ou à répétition manuelle) est très populaire auprès des chasseurs de sangliers. La carabine semi-automatique séduit bon nombre de chasseurs. Si la carabine est largement utilisée pour la chasse au sanglier, le fusil a ses adeptes. En ce qui concerne les fusils de chasse à double canon, le fusil superposé et juxtaposé s’avère un excellent choix lorsqu’il est chambré avec des munitions « slug », surtout dans le cas des canons lisses ou très peu chokés.
Quand on tire le sanglier, le choix du calibre est important. Concernant les armes à canon lisse, le chasseur utilise traditionnellement un fusil de calibre 12 ou 16, avec cartouche à balle de type slugger. Concernant les carabines de chasse, les trois calibres les plus courants sont le .270, le .308 et le 30-06 Springfield (calibre « universel »). Le calibre 300 Winchester Magnum est la munition de type magnum la plus utilisée pour le grand gibier, avec un fort pouvoir d’arrêt à longue distance. Moins rapide à poids de balle égal que le 300 Win Mag, le 30 R Blaser reste néanmoins un calibre extrêmement précis et polyvalent.
Voici quelques calibres courants pour la chasse au sanglier :
Si nous sommes les seuls à pouvoir utiliser des armes dans un milieu naturel, ce n’est pas un privilège mais un droit jadis transmis de génération en génération, aujourd’hui acquis avec l’examen du permis de chasser. Ce droit à l’usage des armes de chasse nous confère des responsabilités et des devoirs, au premier rang desquels figure le devoir de sécurité. Toute activité, a fortiori de loisirs et de nature, comporte des risques et induit des dangers, la chasse ne fait pas exception à la règle. C’est pourquoi les chasseurs ont développé depuis de nombreuses années une véritable culture de la sécurité.
Dans une logique de responsabilité, la loi consacre plusieurs articles à la sécurité à la chasse. Il ne s’agira pas d’un examen mais d’une formation pour reprendre les gestes de la sécurité à la chasse, rappeler les situations d’accidents et les comportements à adopter lorsque l’on rencontre un usager de la nature non-chasseur, l’adaptation de l’arme au gibier chassé, etc.
Nos sociétés modernes veillent à réduire au maximum les risques d’accidents et cherchent systématiquement des responsables. Pour la chasse, cette évolution s’est traduite par l’examen pratique du permis de chasser, par des campagnes de sensibilisation à la sécurité, par l’établissement de règles et de codes, ainsi que par une analyse très fine des accidents de chasse. Le nombre d’accidents de chasse diminue, c’est bien, mais un accident sera toujours un accident de trop.
Il est évident qu’on ne tire que vers un gibier clairement identifié, pas une simple forme. La meilleure façon d’accroître la sécurité à la chasse est de ne pas causer d’accidents ! C’est la sécurité active. Mais on peut craindre la seconde d’inattention d’un chasseur qui ne tiendra pas compte de l’environnement, et prévenir l’accident en portant des vêtements qui nous rendront visibles de loin, même à travers un écran de végétation. C’est la sécurité passive.
Le chasseur ventre au bois, ne doit pas tirer dans la traque - du moins, c’est généralement énoncé lors des consignes - mais seulement lorsque le gibier aura sauté l’allée, au-delà d’un angle de 30° qui garantit la sécurité des voisins. Pour matérialiser un angle de 30° vers la droite, le chasseur effectue 5 pas vers la droite puis 3 pas perpendiculairement et la même chose côté gauche. A la fin du troisième pas, il plante un repère (bâton ou autre). Le gibier sortant de l’enceinte traquée ne pourra être épaulé et tiré qu’après avoir franchi l’angle des 30°. En cas d’accident, la responsabilité du chasseur ayant tiré dans l’angle des 30° est systématiquement engagée ! Parfois, le layon est très étroit ou le bois très sale, rendant le tir quasiment impossible. Dans ce cas, mieux vaut s’abstenir !
Pour la chasse en battue et en particulier au grand gibier, ce responsable doit énoncer clairement, à tous les participants, les consignes de sécurité et de tir. Ces consignes sont données lors d’un rituel précédant la chasse, celui du rond, auquel tous les participants, chasseurs et traqueurs sont conviés. Les consignes verbales sont maintenant de plus en plus souvent doublées par des consignes écrites, remises au chasseur qui reconnaît en avoir pris connaissance et s’engage à les respecter en signant le registre de battue. En cas d’accident, la responsabilité du responsable de chasse n’ayant pas donné les consignes est systématiquement engagée.
Depuis les années 1980, il s’est multiplié mais la fièvre du sanglier reste forte et conduit parfois les chasseurs à perdre leur sang-froid et à commettre des imprudences. Les chiffres sont éloquents : 69% des accidents en action de chasse au grand gibier concernent le sanglier alors qu’il ne représente que 49% des prélèvements. Pour établir une comparaison, le chevreuil représente 46% des prélèvements, pour 25% des accidents.
« Méfiez-vous des jeunes chasseurs : ils manquent d’expérience et sont plus dangereux que les anciens ! » Cette affirmation péremptoire, nous l’avons tous entendue et pourtant, dans les faits, c’est tout le contraire ! A cela deux raisons principales : les plus jeunes chasseurs ont passé le permis avec une épreuve pratique ; la majorité des plus de 62 ans n’ont passé aucune épreuve puisque l’examen a été instauré en 1976. Ensuite, avec la pratique, on acquiert certes de la sagesse mais aussi des habitudes, et des automatismes, on a davantage confiance en soi et on oublie parfois les règles élémentaires. A la chasse comme au volant, l’expérience n’autorise pas la négligence.
Voici une liste d'équipements essentiels pour la battue au sanglier :
Le choix du chien de chasse approprié est essentiel pour assurer le succès de votre expédition. Les chiens jouent un rôle crucial dans la localisation, la poursuite, voire la maîtrise des sangliers. Voici quelques exemples :
L'attraction des sangliers vers votre site de chasse est essentielle pour le succès de votre battue. Le goudron, par exemple, dégage une odeur forte qui attire les sangliers. Il peut être appliqué sur des troncs d'arbres ou des poteaux pour créer des points d'attraction.
La préparation et la cuisson du sanglier sont des compétences essentielles pour tirer le meilleur parti de cette viande savoureuse.
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