Pour réussir vos tirs avec une arme, vous devrez maîtriser les 5 principes fondamentaux du tir. Disposer d’un matériel approprié est une condition sine qua non à un tir de longue distance précis. Tout bon tireur ne pourra pas effectuer un bon tir sans une arme parfaitement adaptée. Votre choix pourra se porter sur des armes de poing ou d’épaule, selon votre propre sensibilité.
Pour un tir précis, votre position est capitale ; vous devez trouver et tenir une position stable. La position au sol est la plus commune pour un tir longue distance. Assurez-vous de répartir votre poids sur tout votre corps et de vous sentir tout simplement à l’aise. Après avoir vu comment tenir son arme, il est nécessaire d’adopter une bonne position de tir.
Voici quelques conseils pour une position efficace :
Votre respiration, comme votre rythme cardiaque, affectent votre stabilité et donc votre précision. Au niveau de la respiration, chacun comprendra que le geste du tireur s’accommode mal des ” bougers ” qu’elle peut engendrer. Le souffle au moment du lâcher est tout aussi important : en effet, retenir son souffle va permettre d’éviter tout mouvement parasite.
Bloquer sa respiration nécessite un peu de pratique : il faut d’abord prendre une grande inspiration, expirer sans précipitation, puis une fois les poumons vidés de leur air, bloquer. Si vous êtes en situation de tir au calme, retenez votre respiration 2 à 3 secondes lors de l’expiration avant de tirer. Vous ne pourrez peut-être pas maîtriser votre respiration à chaque fois. Lors de tirs de fatigue (simulation de tir en état de stress physique ou psychologique), un essoufflement parasitera votre visée conforme. Vous allez devoir tirer avec cette gêne.
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Ne pas quitter des yeux sa cible : le focus est un point essentiel. Pourquoi ? Il n’est pas possible d’atteindre une cible que l’on ne fixe pas. Naturellement, le regard se porte en effet sur le canon. Il est recommandé de tirer en ayant les deux yeux ouverts. L’œil humain possède de nombreuses facultés mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin.
Pour s’en convaincre, il suffit de pointer le doigt sur la cible et de voir avec netteté, d’abord le doigt, puis la cible et ensuite essayer de voir net les deux à la fois. C’est impossible ! Puisqu’il faut, pour viser, aligner plusieurs éléments situés à différentes distances, le tireur devra faire un choix. En effet, un léger écart par rapport au visuel, de l’ensemble des instruments de visée bien alignés entre eux, se traduira par un faible écart en cible. Par contre, un alignement imprécis des instruments de visée se traduira par un écart très important en cible.
Au niveau de la vision, un œil domine l’autre : c’est l’œil directeur.
A la question de savoir s’il faut accorder une priorité à cet œil directeur au détriment de la latéralisation du tireur, la réponse est non. Viser avec une arme de poing est un exercice qui peut sembler simple dans la théorie. En pratique, cela se complique un peu à cause des contraintes physiologiques de chacun. L’œil n’est pas capable de faire la mise au point sur la totalité des éléments nécessaire à la prise de visée. Vous devez vous obliger à garder le guidon de votre arme net. Le cran de mire et l’objectif seront légèrement flous.
Un tir droit passe aussi par le déclenchement de la détente, appelé le « lâcher ». Ce geste fatidique doit toujours être exécuté méticuleusement. La pression exercée sur la queue de détente s’effectue dans l’axe de l’arme : votre index parallèle au pontet. C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement.
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Ce défaut, courant au stade de l’initiation, est très limitant dans la progression du tireur. La partie la plus sensible de l’index se situe au niveau de la pulpe de la dernière phalange (ou phalangette). Une technique pour éviter d’anticiper le départ du coup consiste à se répéter « PREEEESSSSSSSSSER » lorsque vous appuyez sur la queue de détente.
Il existe différents types de détente :
Le vent, l’effet de Coriolis, la vitesse de la balle ou encore la gravité sont autant d’éléments à prendre en compte pour son tir. En effet, ils auront un impact sur la trajectoire de la balle et de fait sur votre capacité à atteindre votre cible. Il est fortement conseillé d’utiliser des solutions telles qu’un anémomètre, un télémètre ou un calculateur balistique.
Vous avez certainement constaté que chaque tireur à « son truc » pour bien tenir son arme et bien se placer! Au moment d’aller au résultat, vous entendez des phrases du genre « mon arme tire à gauche, je fait des contre-visées » ou bien « mon arme n’est pas réglée, ça groupe pas à 10 mètres ». STOP! Les armes récentes et des munitions bien stockés groupent à 10 mètres, 25 mètres ou même 50 mètres sans trop de difficultés pour un tireur appliqué. De plus, le groupement ne dépends pas du réglage de l’arme!
Comment faire pour tenir son arme de façon efficace ?
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La maîtrise du tir s’acquiert en pratiquant. Avant de vous lancer dans le tir longue distance, entraînez-vous à tirer à courte distance jusqu’à obtenir des résultats bien performants. Vous pouvez par la suite passer à de la longue distance, en vous entraînant toujours au stand de tir avant de vous lancer sur le terrain.
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