Une balle est un projectile d'arme à feu d'un calibre inférieur à 20 mm, de type pistolet, carabine, fusil, mitraillette, mitrailleuse. Il est essentiel de comprendre les spécificités de ce projectile, ainsi que d'autres types de balle pour arme à feu, pour choisir la munition adaptée à votre usage.
La cartouche (nom de la munition complète) est composée d’une balle (le projectile), d’un étui (la «douille»), d’une amorce et de poudre. L’étui est à la fois support de l’amorce, de la balle et contenant de la poudre. L’amorce met le feu aux poudres.
Lorsqu'on appuie sur la détente et que l'amorce éclate, la flamme intense créée par le mélange d'amorçage remplit l'intérieur de la douille et allume la charge de poudre au grand complet. La pression montante générée par la poudre en combustion va pousser sur la paroi de l'étui, ce qui va la déformer jusqu'à ce qu'elle s'applique au maximum contre la paroi de la chambre où la cartouche est logée.
Les gaz ne pouvant plus se dilater davantage à l'intérieur de l'étui vont emprunter la seule sortie possible et vont alors pousser le projectile dans le canon. Le projectile entre dans le canon et s'imprime de la rayure exprimée par une fraction 1/x (x étant la distance en pouces parcourue pour 1 rotation) ce qui va donner à l'ogive de se mettre en rotation sur elle-même tout au long de sa progression dans le canon (effet gyroscopique) c'est ce sens de rotation qui va donner la stabilité à l’ogive sur son parcourt jusqu'à la cible. On va faire tourner le projectile à grande vitesse (plusieurs milliers de tours par minutes) selon son axe longitudinal.
Plus le canon sera long, plus la poudre aura de temps de se consumer entièrement dans un milieu clos ce qui va donner plus de pression pour pousser le projectile et donc plus de vitesse à la bouche.
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Que ça soit pour la chasse ou le tir, il existe une multitude de balles avec leurs spécificités. On peut aisément se perdre dans ce labyrinthe de nominations, aussi dans cet article, nous allons traiter des balles les plus courantes et définir leurs caractéristiques.
Les balles FMJ se distinguent par leur noyau en plomb recouvert d’une enveloppe métallique rigide (souvent en cuivre ou en alliage cuivre-zinc). La base du noyau, toutefois, reste exposée.
Contrairement aux FMJ, les balles TMJ (Total Metal Jacket) sont entièrement enveloppées de métal, y compris la base du noyau en plomb. Ce type de balle réduit les risques de contamination par le plomb et offre une meilleure précision, au prix d’un coût de production plus élevé et d’une pénétration légèrement moindre.
Le terme Hollow Point désigne un type de balle à pointe creuse, spécialement conçu pour s’expanser à l’impact. Cette particularité favorise leur expansion dès qu’elles touchent une cible. Certaines variantes, appelées JHP (Jacketed Hollow Point), sont partiellement ou entièrement chemisées de métal, ce qui améliore le contrôle de leur fragmentation et de leur expansion.
Les balles Soft Point sont conçues pour offrir une expansion contrôlée et une pénétration efficace, ce qui les rend particulièrement adaptées à la chasse et à des situations où un bon compromis entre expansion et pénétration est nécessaire.
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L'appellation Lead Round Nose désigne les balles en plomb nu sans chemisage.
Ces deux types de balles sont destinés au tir sportif, discipline pour laquelle leur conception permet un décompte plus facile des résultats.
Le projectile ayant quitté la zone de turbulences propre à la balistique intermédiaire, nous entrons dans le domaine typique de la balistique extérieure. Durant toute la phase de son vol, le projectile sera soumis principalement à deux forces : la force de gravité qui le fera chuter vers le centre de la Terre et la force de traînée, la retardation, due à l’air dans lequel il se déplace, qui le ralentira et l’empêchera d’aller aussi loin que s’il était tiré dans le vide.
Plus l'air rencontré par le projectile est froid, plus l'air sera dense et plus vite le projectile sera freiné. Plus l'air rencontré par le projectile est chaud, moins l'air est dense et moins le projectile sera freiné. Il en résulte une portée plus longue.
Dès que le projectile entre en contact avec la rayure du canon, il est animé par un mouvement de rotation sur lui-même au fur et à mesure qu'il avance dans le canon. Si votre canon à une rayure à droite, le projectile déviera vers la droite et bien sûr si la rayure est à gauche, le projectile ira vers la gauche.
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Il est clair qu'un projectile capable de conserver la stabilité tout au long de son vol ira plus loin et sera plus précis.
D'après le Dr Boris Karpov, du laboratoire de recherche de l'armée américaine, 1944, on utilise couramment aujourd'hui le coefficient balistique (BC ou G), qui représente non seulement les caractéristiques de la forme et du poids de la balle mais aussi Tenir compte de la résistance réelle de l'air à une vitesse déterminée. Le coefficient balistique est la performance d’une ogive lors du tir, à maintenir sa vitesse, sa trajectoire, sa résistance aux vents latéraux et sa résistance dans l’air.
La trajectoire : Elle n’échappe pas à la loi de la gravitation mise en évidence par Newton ! En Europe le coefficient est de 0,000 à 1,0. Un coefficient de 0,250 sera moins efficace qu’un coefficient de 0,550. En conclusion plus le coefficient balistique est élevé plus l'ogive ira loin avec une trajectoire plus tendue qu’avec une ogive qui aurait un coefficient balistique plus bas.
Le G7 est rarement publié par les fabricants de munitions et est utilisé le plus souvent par les fabricants d'ogive de qualité comme les Berger VLD ou les Scenar et Scenar-L de Lapua ainsi que certaine Sierra SMK, Hornady ELD Match et quelques autres. En conclusion le G1 s’applique à une ogive "flat base" d’une longueur de 2x le calibre, avec un bout rond comme les ogives pour armes de poing.
Tirer à l'arme de poing à cartouches métalliques d'époque est souvent une belle aventure. Ce n'est pas la quantité qui compte, mais la qualité. On ne compte pas le temps passé à réfléchir, imaginer, rechercher, transformer et adapter. Tirer de temps en temps n'est que la récompense.
Voici comment fabriquer des cartouches à broches pour armes de poing :
Ces étuis adaptés tiennent bien, aucun n'a fendu jusqu’à présent. Pour les balles, vous pouvez vous fournir chez HC en balles Europ, elles vont très bien.
Le rechargement de munitions est une pratique captivante qui permet aux passionnés d’armes de créer leurs propres cartouches sur mesure. Cette activité offre de nombreux avantages, tant économiques que techniques.
Avant de vous lancer dans l’aventure du rechargement, il est important de vous équiper correctement. La presse est l’outil central de votre atelier. Il existe différents types de presses, des modèles simples aux plus sophistiqués. La précision est primordiale dans le rechargement.
Le rechargement de munitions est un art qui demande de la patience et de la rigueur. Voici les étapes clés :
Recharger ses propres munitions permet de réaliser des économies substantielles, surtout pour les tireurs réguliers. De plus, vous pouvez créer des cartouches sur mesure, adaptées à votre arme et à votre style de tir. J’ai personnellement constaté une amélioration significative de mes performances au tir grâce à des munitions parfaitement adaptées à mon 500 Smith et Wesson.
Le rechargement exige une vigilance constante. Bien que le rechargement soit considéré comme une activité relativement sûre par les assurances, la prudence reste de mise.
La plupart des cartouches à blanc véritables utilisent une poudre spéciale brisante qui fait une détonation sans avoir besoin de contre-pression. Il ne faut JAMAIS utiliser cette poudre pour une charge avec balle car cela peut endommager l'arme.
Les cartouches "à blanc" certifiées pour le Cowboy Mounted Shooting ne sont pas de vraies cartouches à blanc: elles sont remplies de poudre noire et c'est l'éjection de la poudre imbrûlée qui fait éclater les ballons.
Le gilet pare-balle est un équipement personnel blindé de fabrication complexe destiné à protéger son porteur de la pénétration de projectiles et des traumas occasionnés par leurs impacts. C’est un produit qui ne cesse d’évoluer.
Les gilets pare-balle sont classés selon leur niveau de protection :
De plus en plus de blogueurs proposent de fabriquer son gilet pare-balle de façon artisanale. Si cette solution peut être envisagée en dernier recours, elle est très fortement déconseillée car le design proposé par ces bricoleurs n’est pas vérifié ni testé par un organisme compétent et peut comporter de graves défauts voire être d’une inutilité totale. En clair, c’est une très mauvaise idée de se fabriquer son gilet pare-balle maison.
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