Les pistolets Glock comptent parmi les armes de poing les plus populaires et répandues au monde. Le « meilleur pistolet Glock » n’existe pas, tous les modèles sont équivalents en qualité et en robustesse. Il n’y a que le « meilleur Glock » pour votre usage personnel et vos préférences.
Comme je l’explique dans mon article sur les pistolets double action et simple action, les pistolets semi-automatiques Glock sont équipés de la technologie “safe-action” du fabriquant. Les Glocks ne comportent pas de marteau apparent, de decocker ni de cran de sûreté.
D’éventuels chocs ne risquent pas de déclencher le tir tant que le levier articulé de la queue de détente n’est pas pressé. La mise en œuvre de l’arme est très rapide : il suffit d’appuyer sur la queue de détente pour faire feu. Lorsque la queue de détente est pressée, les 3 sécurités se désengagent séquentiellement.
En clair : avec un pistolet Glock approvisionné, quand on presse la queue de détente, l’arme fait feu à coup sûr. Les Glock sont baptisés séquentiellement. Le numéro de chaque modèle correspond au dépôt du brevet correspondant. La première arme Glock était le modèle 17, qui correspondait au 17ème dépôt de brevet de la firme.
En un mot, la dernière disponible si c’est possible. Il n’y a aucun argument sérieux en faveur des anciennes générations encore sur le marché (gen3 et gen4). Les Glock 17, Glock 19 et Glock 26 chambrés en 9mm sont les modèles d’armes de poing les plus communs et les plus répandus de la gamme Glock à ce jour.
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Conçu pour les forces de l’ordre et mise sur le marché dans sa première version en 1983, le Glock 17 est une arme à feu incroyablement fiable et durable. Le Glock 19 est chambré en 9X19 Parabellum et présente une capacité de 15+1. Il est intéressant de noter qu’en dépit d’un canon plus court que le Glock 17, le Glock 19 présente des performances équivalentes en tous points à son grand frère.
Mis sur le marché en 1996 pour équiper les forces de l’ordre et les unités spéciales en arme de secours (back-up gun, souvent porté à la cheville), le Glock 26 est un pistolet sub-compact. Le Glock 45 est la version civile et quelque peu plus aboutie du Glock 19X développé pour l’armée américaine.
Le Glock 45 arbore un puits de chargeur évasé, des serrations sur l’avant de la culasse, le canon Glock Marksman Barrel (GMB)de nouvelle génération et toutes les caractéristiques internes des pistolets Glock de cinquième génération. On obtient un rayon de visée plus court pour une acquisition plus rapide de la cible et le cadre plus grand permet de rendre l’arme plus maîtrisable.
Les Glock 19 et 26 présentent l’avantage d’accepter les chargeurs de Glock 17 ou Glock 45. Cette compatibilité des magasins est très importante : si vous achetez plusieurs modèles de pistolets Glock, vous aurez la possibilité de moduler vos chargeurs comme vous le souhaitez. Faire passer un Glock 26 de 10+1 à 15+1 ou 17+1 en cas de besoin n’est pas une donnée négligeable.
A l’origine, les pistolets Glock ne sont pas des armes destinées au tir sportif. Mais il faut comprendre ce qu’est un Glock avant d’acheter. C’est avant tout une arme pensée pour faire la guerre. Il existe des centaines d’accessoires tous plus utiles/inutiles les uns que les autres pour améliorer l’esthétique et/ou les performances de son Glock. Pour ma part, je trouve presque indispensable de procéder au stippling de son Glock pour assurer la meilleure prise en main possible.
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L’élément caractéristique du revolver est le barillet. Il s’agit d’un cylindre séparé du canon par lequel on chambre les cartouches (entre 5 et 10 selon les calibres). Le nombre de chambres est plus petit pour les gros calibres (par exemple 5 pour le calibre .357 Magnum ou .44 Magnum) et plus important pour les petits calibres (par exemple 10 chambres à cartouches .22LR pour le Smith&Wesson modèle 617-2).
Les dernières générations de revolvers offrent des capacités plus importantes (par exemple le Smith&Wesson modèle 627 ou le Taurus modèle 608CP possèdent un barillet avec 8 chambres à cartouches pour un calibre de .357 Magnum). Un revolver fonctionnant en double action et possédant un chien visible peut tirer la totalité de ses cartouches soit en double action soit toujours en simple action.
La longueur du canon peut varier pour des revolvers de même marque et de même modèle. Les longueurs les plus répandues sont les 2 et 4 pouces. Enfin, la longueur du canon d’une arme peut avoir une grande influence sur la dispersion des résidus de tirs, ainsi que sur la précision et la vitesse du projectile.
Plus un canon est court, plus la vitesse du projectile s’en retrouve diminuée. De la même façon, lorsque le projectile n’a pas le temps d’acquérir une bonne stabilité gyroscopique à cause d’un canon trop court, la précision du tir se trouve grandement affectée.
Le barillet tourne autour de son axe afin de présenter une nouvelle chambre à cartouche face au canon lorsque le chien s’arme. Une fois celui-ci armé, la position du barillet se verrouille. Le barillet peut alors tourner dans le sens des aiguilles d’une montre (ex. Colt) ou dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (ex. S&W) par rapport à la position du tireur.
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Pour les deux derniers types de revolvers, on a en règle générale un extracteur de douilles vides en étoile incorporé au barillet. L’extracteur pousse les douilles vides vers l’arrière lorsqu’une pression est exercée sur la tige.
Les revolvers possèdent de nombreux inconvénients : une faible capacité de cartouches, l’incapacité de changer de pièce d’une arme à une autre, une perte de puissance due à l’espace entre le canon et le barillet, un recul important suivant certaines munitions.
Son principal avantage est la possibilité d’utiliser dans selon les modèles, une grande variété de munitions. Il est par exemple possible de tirer des munitions de .38 Special dans un revolver chambré en .357 Magnum ou de tirer du .22 Court dans un revolver chambré en .22 Long Rifle. L’inverse n’est cependant pas possible et peut être très dangereux.
D’un point de vue historique le pistolet est apparu avant le revolver. Le terme pistolet englobe l’ensemble des armes de poing dépourvues de barillet et tirant à un seul ou plusieurs coups. En remplacement du barillet, les pistolets possèdent un chargeur (appelé également magasin) placé à l’intérieur de la crosse (exception faite par le pistolet Mauser C96 où le chargeur est rectiligne et les cartouches les unes sur les autres).
Les cartouches sont toujours disposées en quinconce dans des chargeurs de capacités variables (pouvant aller jusqu’à 20 (Glock®). Un chargeur de pistolet contient généralement 15 cartouches. Il est cependant possible d’insérer le magasin complètement approvisionné dans l’arme, chambrer une munition dans la chambre à cartouche, retirer le magasin et compléter celui-ci avec une dernière cartouche. On peut parler alors d’un 15+1, ce qui donne en réalité 16 cartouches.
Il arrive dans de rares cas (compétions sportives) que le magasin puisse dépasser de la crosse de l’arme. En effet, le Glock18 (pouvant tirer des rafales de 3 coups) peut avoir un chargeur spécial à 33 coups ou un chargeur de 22 coups pour le Sphinx suisse.
Dans un premier temps, les cartouches sont introduites dans le magasin de l’arme, puis celui-ci est inséré dans la crosse. Pour chambrer une cartouche il suffit de tirer la glissière (culasse) vers l’arrière et de la relâcher. Ce mouvement entraine mécaniquement la première cartouche du chargeur à l’intérieur de la chambre à cartouche.
Une fois la cartouche chambrée, une simple pression sur la détente va libérer le marteau qui va frapper le percuteur. Ce dernier va taper l’amorce de la cartouche et va mettre le feu à la poudre. La pression est si forte à l’intérieur du canon (environ 4000 bars) que le projectile est poussé vers l’extérieur.
Une fois le projectile en dehors du canon, la pression diminue et la culasse s’ouvre. Une griffe latérale solidaire de la glissière (l’extracteur) saisit la douille au niveau de la gorge et la tire en arrière. Au cours de son mouvement, la douille va heurter une butée fixe solidaire de la carcasse (l’éjecteur). Ce mécanisme permet d’éjecter la douille en dehors de l’arme par la fenêtre d’éjection.
Lorsque la glissière recule, elle arme mécaniquement le dispositif de percussion. Enfin, la glissière est rappelée à sa position initiale par un ressort récupérateur ; ce mécanisme permet de chambrer une nouvelle cartouche. L’ensemble de ces opérations mécaniques va entrainer de multiples traces sur la douille, traces caractéristiques de l’arme ayant tiré la munition.
Lorsque l’on parle d’armes automatiques, il s’agit d’armes capables de tirer en rafale tant que la queue de détente reste pressée. Les armes semi-automatiques ne tire qu’une seule munition à la fois. Afin d’effectuer un deuxième coup, il faut relâcher la queue de détente et presser à nouveau.
Lorsqu'il s'agit de choisir un type de munition, il est essentiel de comprendre les particularités des différents projectiles. Chaque type de balle pour arme à feu possède des caractéristiques spécifiques, influençant sa vitesse, sa portée et son impact.
Les balles FMJ se distinguent par leur noyau en plomb recouvert d’une enveloppe métallique rigide (souvent en cuivre ou en alliage cuivre-zinc). La base du noyau, toutefois, reste exposée.
Contrairement aux FMJ, les balles TMJ sont entièrement enveloppées de métal, y compris la base du noyau en plomb. Ce type de balle réduit les risques de contamination par le plomb et offre une meilleure précision, au prix d’un coût de production plus élevé et d’une pénétration légèrement moindre.
Le terme Hollow Point désigne un type de balle à pointe creuse, spécialement conçu pour s’expanser à l’impact. Ce design unique améliore son efficacité et sa sécurité.
Les balles Soft Point sont conçues pour offrir une expansion contrôlée et une pénétration efficace, ce qui les rend particulièrement adaptées à la chasse et à des situations où un bon compromis entre expansion et pénétration est nécessaire.
L'appellation Lead Round Nose désigne les balles en plomb nu sans chemisage.
Ces deux types de balles sont destinés au tir sportif, discipline pour laquelle leur conception permet un décompte plus facile des résultats.
Type de balle | Description | Avantages | Inconvénients | Utilisation |
---|---|---|---|---|
FMJ (Full Metal Jacket) | Noyau en plomb recouvert de métal | Coût réduit, Fiabilité, Pénétration | Émission de plomb, Moins précise | Entraînement, Militaire |
TMJ (Total Metal Jacket) | Entièrement enveloppée de métal | Réduit la contamination au plomb, Précision | Coût élevé, Pénétration moindre | Entraînement en intérieur |
Hollow Point | Pointe creuse | Pouvoir d'arrêt, Dommages internes, Sécurité | Pénétration limitée | Défense personnelle, Police |
Soft Point | Pointe en plomb exposée | Expansion modérée, Polyvalence, Stabilité | Expansion moins rapide | Chasse, Défense |
LRN (Lead Round Nose) | Plomb nu sans chemisage | Coût faible, Disponibilité | Encrassement du canon, Ricochets | Tir récréatif |
Wad-Cutter | Forme cylindrique | Précision, Découpe propre | Pénétration limitée, Usage limité | Tir sportif |
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