Le pistolet Le Page est une référence incontournable de l’armurerie de luxe du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Fabriqué à Paris par la dynastie d’armuriers Le Page, fournisseurs officiels de l’aristocratie et de la cour impériale, ce pistolet était conçu pour le duel, la chasse à courre ou comme arme de prestige personnelle. La Paire de Pistolets Lepage en Coffret incarne l'apogée de l'art de l'armurerie française au XIXe siècle.
La saga débute avec Pierre Lepage qui, en 1730, à l'issue de son apprentissage épouse la nièce de Pigny, un arquebusier «privilégié du Roi» à Paris. Le page transporte en 1759 ses ateliers au 11 rue de Richelieu. À sa mort en 1779, son neveu Jean (1746-1834), lui succède et passe maître en 1780.
Poursuivant magistralement la voie tracée par son oncle, il devient successivement arquebusier du roi Louis XVI, du Premier Consul, puis de l'Empereur. Jean Lepage eut six enfants; l'aînée épousa Louis Perrin, une future gloire dans le domaine du révolver. C'est son gendre Gilles Michel Louis Moutier qui va lui succéder au 11 rue de Richelieu en 1842. En 1865, il s'associe avec son neveu Émile Henry fauté Lepage. Celui-ci, trois ans plus tard, reste le seul propriétaire de la Maison, qu'il dirige avec brio jusqu'en 1913. Il cumulera luis aussi les distinction et récompenses.
Utilisé notamment lors des duels d’honneur, ce pistolet à silex ou à percussion se distinguait par sa précision exceptionnelle, son équilibre parfait et son déclenchement finement ajusté. Les mécanismes de ces pistolets Lepage témoignent de l'innovation technologique de l'époque. Dotés d'un mécanisme à percussion, ils représentent une avancée significative dans l'évolution des armes à feu.
Chaque pistolet de la paire est une œuvre d'art, méticuleusement conçue pour allier esthétique et fonctionnalité. Les crosses, finement sculptées dans des bois précieux, offrent une prise en main confortable tout en exhibant un travail artisanal exceptionnel. Le coffret qui abrite ces deux pièces maîtresses est à lui seul un objet de luxe.
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Souvent fabriqué par paire et accompagné d’un coffret de présentation richement orné. Ce pistolet incarne le sommet de l’armurerie civile française : arme fonctionnelle mais aussi symbole de statut, il reflétait la culture du duel et du tir d’élite propre à l’élite sociale de l’époque.
Il faudrait connaître les poinçons d'épreuve.
Pour Lepage Pierre, Lepage Jean, Lepage Michel-Henri c'est un peu "jeune" : ils n'ont pas construit de pistolets à percussion. Peut-être Lepage Henry Jean André Prosper juste avant sa retraite en 1842. Vers 1850 il y avait Lepage Henri et Perrin (frères) qui signaient parfois "Lepage frères à Paris". Ou encore Lepage-Moutier Louis Michel, ou Lepage-Perrin L. à la même époque. Et je n'ai retenu que les Lepage qui avaient pignon sur rue à Paris.
bois présentant des traces d'usage.
voilà un peut ce que j'ai trouvé sur le "qui est qui" de l'arme en france de 1350 à 1970 bouquin de pierre charlier complétés par JJ buigné au édition du portail une sacré référence pour ceusses qu'ils veulent savoir .
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Lorsque le 24 janvier 1857 Louis Moutier dépose le brevet d'invention de son revolver, il fait incontestablement figure de pionnier. Les revolvers "cap & ball", le plus souvent d'origine anglaise ou américaine connaissent leur âge d'or et seulement quelques novateurs comme Louis Perrin, Pidault et Cordier, Loron ou Devisme commencent à s'intéresser à la cartouche à percussion centrale qui à l'époque donnent plus de soucis que de satisfaction.
Au sein de la famille Lepage, L Moutier va ouvrir la voie à son beau-frère Louis Perrin qui signe encore sa production : Perrin-Lepage.
Qu'en termes élégants ces choses là sont dites ! Notre maître arquebusier ne tarit pas d'éloges sur son invention, dans le plus pur style de ses confrères du moment, Lefaucheux et futurs autres Galand.
Sur la représentation annexée au descriptif, on peut observer un revolver qui, s'il a réellement existé ne semble pas avoir été commercialisé. Celui-ci se caractérise par l'absence de redan sur la poignée, et d'une crosse en forme de poire arrondie à son extrémité.
Le Pedersoli Le Page Target en calibre .36 est une réplique de pistolet de duel à percussion du XIXe siècle, conçue pour le tir de précision. Le pistolet Le Page Target Percussion Pedersoli calibre .44 est une réplique raffinée inspirée des modèles français du XIXe siècle. Fidèle aux lignes classiques du célèbre armurier français Jean Le Page, ce modèle se distingue par sa finition haut de gamme et son excellent équilibre. Référence incontournable pour le tir de précision à la poudre noire, ce pistolet allie élégance, fiabilité mécanique et plaisir d’utilisation.
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Équipé d’une platine à percussion simple, ce modèle abandonne le silex pour un système plus fiable et plus rapide, fonctionnant à l’aide d'amorces, et assurant un allumage net même dans des conditions météorologiques humides. Son canon rayé long, souvent octogonal, généralement en calibre .45 ou .50, offre une précision exceptionnelle.
Outre le fait de sortir des ateliers d’un célèbre arquebusier, Jean Lepage, elle aurait selon la tradition familiale appartenu au maréchal Étienne Jacques Joseph Macdonald, duc de Tarente (1765-1840). Ce dernier a gagné ses galons à la faveur des événements révolutionnaires et au cours de l’épopée napoléonienne. Il fut le dernier des maréchaux à adhérer à la déchéance de l’Empereur mais refusa tout emploi durant les Cent-Jours, servant comme simple grenadier dans la garde nationale. Louis XVIII le fit grand chancelier de la Légion d’honneur.
L’inscription de notre paire d’armes, "arquebusier du roi", situe sa fabrication soit entre mai 1814 et mars 1815, soit après juillet 1815 et, selon son poinçon, avant 1820. Jean Lepage (1746-1834) fut arquebusier et fourbisseur de 1779 à 1822. La qualité de ses armes à feu, pour lesquelles il innova beaucoup, mais aussi le luxe de ses armes blanches lui permirent de fournir en continu les différents régimes s’étant succédé entre Louis XVI et Louis XVIII.
Chaque selle et fonte étaient armées de pistolets soit de Lepage, soit de Boutet. Napoléon a souvent offert ses pistolets en récompense à un officier s'étant distingué. Les pistolets étaient déchargés au tire-bourre et rechargés chaque soir par les Mameluks de service, Napoléon possédait 118 selles, de la selle d'officier général en velours cramoisi à la selle d'apparat, selle du sacre etc...Napoléon ne devait voir que rarement les coffrets de ses pistolets et lors de 100 jours gageons que son réarmement a du se faire à "l'arrache".
Tercecret signe une nouvelle création, destinée à une paire de pistolets Lepage pour Mr T. Robert. Ce passionné de tir et d'armes anciennes a sollicité l'atelier Tercecret après quelques années de patience : il ne savait pas ou trouver un coffret selon ses goûts ! Ainsi son père lui a offert le premier pistolet, puis vient son tour de s'offrir le second et ainsi satisfaire sa passion. Quelques accessoires trouvés en compagnie d'autres passionnés. L'histoire qui se poursuit l'amène tout naturellement vers Tercecret suite à un article dans un journal régional. C'est ainsi que Mr T. sollicita le journal pour avoir un contact de cet atelier de coffretier si discret.
Alors, à la veille de sa retraite, il passa. La suite vous la connaissez. A deux de nos brèves rencontres, je frissonnais à l'écouter me parler de sa passion. Si comme lui vous avez envie de vous faire plaisir pour réaliser un écrin pour armes ou tout autre sujet, n'hésitez pas ... Tercecret est là pour vous servir et réaliser vos projets, discrètement. Avec Tercecret, vous êtes en confiance et faites parti des rares privilégiés.
Ébène est le nom que l’on donne à différents bois durs, lourds et de couleur très foncée.
Nom | Dates | Lieu | Spécialité |
---|---|---|---|
Pierre Lepage | 1743 - 1779 | Paris | Maître arquebusier, artillier, artificier |
Jean Lepage | 1779 - 1822 | Paris | Arquebusier de l'Empereur |
Michel-Henri Lepage | 1800 - 1805 | Paris ou Liège | Inconnu |
François Lepage | 1808 - 1811 | Liège | Inconnu |
Henry Jean André Prosper Lepage | 1822 - 1842 | Paris | Inconnu |
André Jean Thomas Lepage | 1823 | Inconnu | Signe "Lepage Fils" |
Henri & Perrin (Frères) | 1823 - 1860 | Liège, dépôt à Paris | Inconnu |
Louis Michel Lepage-Moutier | 1842 - 1862 | Paris | Succède à Henry |
C. Lepage | 1848 - 1860 | Liège | Inconnu |
Lepage | 1854 | Joinville-en-Vallage | Inconnu |
L. Lepage-Perrin | 1860 | Paris | Perrin était le nom de jeune fille de sa mère |
E. Lepage | 1891 | Roquencourt | Inconnu |
Lepage | 1920 | Liège | Fabrique ou fini des armes |
Lepage | 1936 - 1940 | Toulouse | Inconnu |
Lepage | 1963 - 1985 | Laigle | Inconnu |
Lepage & Chauvot Alphonse & Louis Frédéric | 1870 - 1880 | Châlons-sur-Saône | Succèdent à Lepage Frères |
Lepage & Pichereau | 1740 - 1765 | Paris | Inconnu |
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