Le tir sportif est un sport complet qui nécessite une bonne forme physique et mentale. C’est une école de concentration et de maîtrise de soi. Comme beaucoup d’autres sports, il prône les valeurs fondamentales du respect de la règle, du respect de soi et des autres. Par essence, il bannit la violence.
Actuellement, au niveau mondial, le Tir est, en nombre de licenciés, le troisième sport individuel pratiquée et la cinquième discipline olympique. Il est pratiqué dans des stands de tir, en toute sécurité, par des personnes issues de toutes les classes sociales. Il est une source d’enrichissement de soi en développant les valeurs d’engagement, de persévérance, du goût de l’effort. Plus spécifiquement, le tir sportif enseigne la concentration, l’humilité et la sagesse. Par l’apprentissage de la maîtrise de l’esprit et du corps, il est idéal pour maîtriser la gestion du stress. Contrairement aux idées reçues, le tir sportif n’est pas classé dans la catégorie des « sport à risques ».
Outre le respect des valeurs traditionnelles du sport que sont l’engagement, l’esprit d’équipe, la fraternité, le contrôle et le dépassement de soi, la pratique du tir enseigné par la FFTir repose en outre, sur un certain nombre de valeurs éthiques propres qu’il est strictement interdit de transgresser sous peine d’exclusion immédiate.
La Fédération Française de Tir est une fédération olympique agréée par le ministre chargé des sports et participant à l’exécution d’une mission de service public. Elle a pour objectif l’accès de tous à la pratique des activités physiques et sportives en s’interdisant toute discrimination. Elle veille au respect de ces principes par ses membres ainsi qu’au respect de la charte de déontologie du sport établie par le Comité National Olympique et Sportif Français.
Soyez le bienvenu dans notre sport qui, nous en sommes persuadés, vous apportera beaucoup de plaisir ! Dans les documents téléchargeables que vous trouverez ci-dessous, vous aurez de plus accès à de nombreuses informations concernant les règles de sécurité à respecter en toutes circonstances, le carnet de tir, le matériel que vous pourrez utiliser ainsi que les principes et les techniques élémentaires du tir.
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CIBLE, subst. fém.A.− Plaque marquée de cercles concentriques entourant un point ou mouche, ou de figurines, et servant de but dans les exercices de tir. SYNT. Cible fixe, mobile, flottante; tirer à la cible; manquer, toucher la cible; le mille de la cible.− P. ext. Objectif sur lequel on tire avec une arme (objet, personne). Servir de cible, se fixer pour cible.
B.− Emplois métaph. et fig.1. But, objectif que l'on veut atteindre.2. [Gén. en parlant d'une pers.] Objet d'attaques, de critiques.
C.− Emplois spéc.1. MÉTÉOR. (en appos.). Ballon cible. Ballon muni d'un réflecteur métallisé dont on repère les positions par radar pour connaître la direction et la vitesse des vents.2. PHYS. NUCL. Cible. Élément soumis à un bombardement de particules lors d'une réaction nucléaire dans une pile atomique ou un accélérateur de particules.3. PUBL. Cible publicitaire. Groupe de population auquel est destinée une campagne de publicité.
Les épreuves de tir se répartissent en deux groupes :
Ces disciplines peuvent être divisées en deux catégories : le tir sur cibles et le tir sur plateaux. Chacune comprend différentes épreuves en fonction de la distance entre le tireur et la cible, du calibre de l’arme utilisée, de la précision associée à la vitesse du tir.
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Pour ma part, je ne pratique que le tir au pistolet sur les distances de 10m (précision) et 25m (précision et vitesse).
Une fois la discipline choisie, il est important de savoir ce que l’on veut faire : Du loisir ou de la compétition. Cet objectif (loisir ou compétition) est très structurant.
Enfin, il est important de se fixer un objectif personnel … Si le but ultime dans une discipline de tir est de faire mouche (plein centre) à chaque fois, il est plus réaliste de se fixer un objectif en fonction de son niveau. Pour ma part, j’ai commencé le tir en me fixant l’objectif de mettre tous mes impacts dans une zone correspondant au 7.
Pour réussir vos tirs avec une arme, vous devrez maîtriser les 5 principes fondamentaux du tir :
Vous avez certainement constaté que chaque tireur à « son truc » pour bien tenir son arme et bien se placer! Au moment d’aller au résultat, vous entendez des phrases du genre « mon arme tire à gauche, je fait des contre-visées » ou bien « mon arme n’est pas réglée, ça groupe pas à 10 mètres ». STOP! Les armes récentes et des munitions bien stockés groupent à 10 mètres, 25 mètres ou même 50 mètres sans trop de difficultés pour un tireur appliqué. De plus, le groupement ne dépends pas du réglage de l’arme!
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Voici comment tenir son arme de façon efficace :
Après avoir vu comment tenir son arme, il est nécessaire d’adopter une bonne position de tir :
Viser avec une arme de poing est un exercice qui peut sembler simple dans la théorie. En pratique, cela se complique un peu à cause des contraintes physiologiques de chacun. L’œil n’est pas capable de faire la mise au point sur la totalité des éléments nécessaire à la prise de visée. Vous devez vous obliger à garder le guidon de votre arme net. Le cran de mire et l’objectif seront légèrement flous.
L’œil humain possède de nombreuses facultés mais il ne sait pas voir simultanément net de près et de loin. Pour s’en convaincre, il suffit de pointer le doigt sur la cible et de voir avec netteté, d’abord le doigt, puis la cible et ensuite essayer de voir net les deux à la fois. C’est impossible ! Puisqu’il faut, pour viser, aligner plusieurs éléments situés à différentes distances, le tireur devra faire un choix.
Au pistolet, il est donc préférable de régler son arme pour toucher plus haut que le point visé et de voir se détacher parfaitement les instruments de visée sur le fond blanc du carton. La marge de blanc est une référence de placement de la visée autour de laquelle vous allez décrire de petits mouvements oscillants résultants du contrôle de votre stabilité.
Il est recommandé de tirer en ayant les deux yeux ouverts. Pour déterminer votre œil directeur :
A la question de savoir s’il faut accorder une priorité à cet œil directeur au détriment de la latéralisation du tireur, la réponse est non.
Vous ne pouvez pas rester immobile. La respiration fait augmenter et diminuer le volume de la cage thoracique. Si vous inspirez en position de prise de visée à l’arme de poing, vous allez faire monter votre tir et inversement. Si vous êtes en situation de tir au calme, retenez votre respiration 2 à 3 secondes lors de l’expiration avant de tirer. Vous ne pourrez peut-être pas maîtriser votre respiration à chaque fois. Lors de tirs de fatigue (simulation de tir en état de stress physique ou psychologique), un essoufflement parasitera votre visée conforme. Vous allez devoir tirer avec cette gêne.
Une chose à ne pas négliger: l’importance du lacher. Une technique pour éviter d’anticiper le départ du coup consiste à se répéter « PREEEESSSSSSSSSER » lorsque vous appuyez sur la queue de détente.
C’est une phase déterminante de la séquence de tir : un bon lâcher laisse l’arme stable au départ du coup ou n’amplifie pas ses mouvements si elle bouge légèrement.
La partie la plus sensible de l’index se situe au niveau de la pulpe de la dernière phalange (ou phalangette).
Il existe différents types de détente :
Si nous avons vu dans la partie précédente que l’acceptation de l’imperfection était importante, il est également primordial de systématiquement analyser les raisons d’un échec. Chaque nouveau projet que nous testons, chaque nouvelle méthode que nous employons doit faire l’objet d’une phase de rétrospection pour identifier les éléments à améliorer pour les prochaines fois.
Depuis presque 20 ans, je tire parti de mes expériences (bonnes ou mauvaises) pour tenter d’apporter aux entreprises les meilleures approches de test correspondant à leurs contextes. Comme pour le tir, il faut accepter les imperfections dans notre façon de travailler. Dans le cas contraire, nous prenons le risque de ne jamais atteindre les objectifs car nous n’avons pas pris de décision ou car nous avons pris une décision trop tardive. Chaque décision nous permet d’avancer (soit nous avons progressé un peu, soit nous avons échoué mais nous avons appris pourquoi, et parfois même on a réussi du premier coup ).
Les professionnels utilisent donc une ciblerie qui fait la part belle à l’immersion sensorielle, enfin tout du moins visuelle. Je ne vais pas aborder les simulateurs divers et variés car ce n’est pas le propos de cet article. Il faut préparer nos combattant à vivre à l’entraînement ce qu’il pourrait rencontrer lors de leurs missions. C’est le fameux « train like you fight » qui diverge un brin de ce qu’aurait dit le Général George S. Patton à savoir « you fight like you train » mais est-ce important ? Finalement peu.
Mais alors sans la bonne ciblerie, est-ce qu’un professionnel ne peut plus s’entraîner ? Heureusement que non ! L’absence de cible « professionnelle » ne doit en rien être un frein à l’entraînement du tir. A ce stade, la problématique est exactement la même que pour le citoyen, il faut un programme et un brin de créativité et d’imagination. Vous souhaitez travailler quoi ? Dans quel contexte ? Ce qui est important ici ce n’est donc pas la ciblerie mais bien ce que vous avez décidé de faire comme exercice. Jamais, jamais, jamais, vous ne devez remettre à demain un entraînement car vous n’auriez pas la bonne cible.
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