Un des inconvénients de la poudre noire est le rechargement traditionnel qui prend beaucoup de temps au pas de tir et nécessite de préparer des dosettes de poudre et de semoule.
Il existe une alternative qui permet un chargement rapide mais demande une préparation plus longue, c'est l'utilisation de cartouches papier. Notons que ces cartouches sont historiques, du moins dans le principe, bien que non autorisées dans les compétitions officielles pour une raison mystérieuse.
Le principe de ces cartouches est de fabriquer un étui en papier dans lequel on introduit la poudre puis de la semoule et enfin la balle. La semoule n'est là que pour compléter la dose de poudre qui est en général assez faible pour du tir de précision.
Rappelons qu'avec la poudre noire il ne faut absolument pas laisser de vide d'air dans la chambre derrière la balle. Par ailleurs, la balle doit affleurer la sortie de la chambre pour un maximum de précision en évitant le vol libre avant d'entrer dans le cône de forcement du canon.
Comme les chambres, que ce soit sur une réplique ou un révolver d'origine, sont prévues pour des charges dites "de guerre", c'est à dire de l'ordre de 2 à 3 grammes de poudre, l'utilisation de charge "de précision" de l'ordre de 0.6 à 1,5 grammes nécessite de compléter la poudre par quelque chose évitant le vide d'air.
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Il est possible d'utiliser des bourres de feutre ou des "granulés" de type couscous (sans merguez !) ou semoule.
Pour ma part, j'utilise du papier à cigarettes qui a l'avantage d'être bon marché et de disposer d'une bande collante. L'inconvénient est qu'il reste des imbrulés dans les chambres et qu'il faut de préférence les enlever avant de recharger. Il existe toutefois du papier nitraté qui ne laisse aucun imbrulé mais est beaucoup plus cher et nécessite d'utiliser de la colle.
Une méthode consiste à ne rouler que les charges. La balle est stockée séparément (rappelle le chargement des gros canons de marine, ou le 155mm).
Pour faire le papier, je mélange du salpêtre et de l'eau à la limite de saturation. Je pose la feuille sur une surface plane et je verse cette eau tiède dessus. ensuite ce qui reste je le récupère pour une autre et la feuille je la laisse sécher au soleil. Une fois sec, en regardant sur la surface, ça ressemble à de la fibre de verre avec pleins de petites aiguilles.
La bourre se situe entre la poudre et balle.
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Je charge mes cartouches papier "plein pot", sans semoule; il n'y a pratiquement pas d'imbrulés et je n'ai jamais eu de mauvais départ.
Eviter l'humidité au maximum car un long feu est toujours embêtant (si le coup ne part pas gardez l'arme en direction de la cible et attendez quelques secondes. Le coup peut partir à tout moment.
Un bon sertissage de balle produit une petite collerette de plomb. Un enfoncement "gras" du projectile dans la chambre et c'est tout bon. Ex. un Remington tourne generalement entre 0.451" et 0.454"...
A l'époque du canon lisse, on mesurait le diamètre de la balle. C'est donc bien un .45", à fond de rayure.
Mon objectif était de diminuer le temps de fabrication au maximum pour arriver à faire 12 cartouches en 10 à 15 minutes. Je précise que j'ai fabriqué à ce jour plus de 10000 cartouches de ce type pour au moins 12 armes en 36 et 44.
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Le support en bois est un simple tasseau de 26mm de hauteur avec des trous de diamètre 11mm. Le support en bois est un simple tasseau avec des trous de 9mm d'une profondeur de 21mm. Attention au collage de la languette du fond.
Un autre truc que j'utilise pour prendre et introduire les balles en mettant toujours le plat ou le téton issu du coupe jet au dessus est de mettre une rondelle d'adhésif double face en bout d'un stylo et de prendre la balle en appuyant le bout du stylo adhésif sur le plat.
Pour la fabrication de ces boites, il faut imprimer un patron sur une feuille cartonnée faire quelques découpes et collages.
Si vous voulez plus de détails, dimensions précises des pièces en bois, etc.
Il existe d'autres méthodes de fabrication, certains mettent la balle en premier, d'autres collent la balle.
Alternative: un kit de recharge rapide.
Alternative: tube vinyle souple transparent et bouchons en bois. Semble efficace pour le stockage en évitant l'humidité.
Une technique intéressante, qui existe encore aujourd'hui pour les gros canons de marine (gargousse). La praticité de la cartouche combustible.
Si feuilles à rouler, ne pas mouiller avec la langue!
Assez fin et bien combustible, tous les coups partent très bien.
Papier a cigarette (à rouler FIN grand format.
Attention quand même à la longueur sinon le barillet ne tournera pas.
Eviter l'humidité au maximum car un long feu est toujours embêtant (si le coup ne part pas gardez l'arme en direction de la cible et attendez quelques secondes. Le coup peut partir à tout moment.
J’ajoute juste une petite alerte pour ceux qui voudraient tester les cartouches papier: faites très attention aux résidus éventuels de papier, j’ai vu un tireur perdre ses moustaches en rechargeant après un 1er barillet chargé avec des cartouches. Heureusement pour lui il a rechargé la 2e fois sans cartouches donc ce n’est que la poudre seule qui est partie. En fait il devait y avoir un bout de papier en train de se consumer au fond d’une des chambres….
Les tireurs utilisant la poudre noire en Allemagne utilisent deux types de poudre : l'« allemande » et la « suisse ». La poudre noire allemande (PNA) est réputée moins intéressante pour le tir que la poudre noire suisse « Poudrerie d'Aubonne (Vaud) », mieux dosée et plus régulière.
En France les tireurs utilisent également deux types de poudre : la « française » et la « suisse ». La PNF1 dans une arme de poing donnera une super flamme après que la balle ait quitté le canon.
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