Le choix d’un fusil est une décision importante qui peut considérablement influencer nos journées de chasse. Parmi les différentes options disponibles, le fusil semi-automatique suscite souvent des débats passionnés entre chasseurs. Certains ne jurent que par lui, d’autres préfèrent s’en tenir aux modèles plus traditionnels comme les superposés ou les juxtaposés. Mais qu’en est-il réellement ? Quels sont les vrais avantages et inconvénients des semi-automatiques pour la chasse ?
Avant tout, clarifions ce qu’est exactement un fusil semi-automatique. Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, il ne s’agit pas d’une arme entièrement automatique. Un fusil semi-automatique permet de tirer une seule cartouche à chaque pression sur la détente. Sa particularité ? Il utilise l’énergie du tir (gaz ou recul) pour éjecter automatiquement la douille vide et chambrer une nouvelle cartouche.
L’atout majeur du semi-automatique est sa capacité à enchaîner trois tirs sans manipulation supplémentaire. En battue au sanglier par exemple, cette caractéristique peut s’avérer précieuse quand plusieurs animaux traversent rapidement la ligne. Marc, chasseur dans les Landes, ne tarit pas d’éloges sur son semi-automatique : « En palombière, quand un vol passe, le troisième coup fait souvent la différence.
Les mécanismes des fusils semi-automatiques, particulièrement ceux fonctionnant par emprunt de gaz, absorbent naturellement une partie du recul. Cette caractéristique rend le tir plus confortable, surtout lors des longues journées de chasse où l’épaule peut vite souffrir. Pour les chasseurs de petit gabarit ou ceux sensibles au recul, c’est un argument de poids.
La plupart des semi-automatiques modernes sont équipés de chokes interchangeables, permettant d’adapter la dispersion des plombs selon le type de chasse. Cette flexibilité en fait des armes polyvalentes, capables de passer de la battue au petit gibier ou à la chasse au gibier d’eau sans compromis majeur.
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Si les modèles haut de gamme peuvent atteindre des sommets, il existe d’excellents semi-automatiques à des prix très abordables. Des marques comme Franchi, Hatsan ou Ata proposent des modèles à partir de 500-600€, soit un budget comparable à celui d’un superposé d’entrée de gamme, mais avec les avantages supplémentaires du semi-automatique.
La principale critique adressée aux semi-automatiques concerne leur fiabilité. Avec plus de pièces mobiles qu’un superposé ou un juxtaposé, ils sont théoriquement plus susceptibles de connaître des dysfonctionnements. Cette réputation, héritée des anciens modèles, mérite toutefois d’être nuancée. Les semi-automatiques modernes de qualité sont extrêmement fiables, à condition d’être correctement entretenus. Un nettoyage régulier et minutieux est indispensable, particulièrement après des journées de chasse dans des conditions humides ou poussiéreuses.
Certains modèles de semi-automatiques, surtout ceux fonctionnant par recul, peuvent se montrer capricieux avec les munitions légères. En début de saison ou pour l’entraînement, il faut parfois utiliser des cartouches plus puissantes pour garantir un fonctionnement optimal du mécanisme. Ce problème est toutefois moins marqué sur les semi-automatiques fonctionnant par emprunt de gaz, généralement plus tolérants vis-à-vis des munitions diverses.
Si de nombreux modèles haut de gamme sont aujourd’hui allégés grâce à l’utilisation d’alliages ou de polymères, les semi-automatiques restent en moyenne légèrement plus lourds que leurs équivalents superposés ou juxtaposés. Ce poids supplémentaire peut se faire sentir lors des longues marches, particulièrement pour la chasse à la bécasse ou au petit gibier où le chasseur parcourt plusieurs kilomètres dans la journée.
Il faut bien l’admettre, le semi-automatique souffre encore parfois d’une image moins « noble » que les fusils traditionnels. Dans certains cercles de chasse attachés aux traditions, sortir un semi-automatique peut susciter quelques regards condescendants. Cette perception tend néanmoins à évoluer, notamment grâce aux modèles haut de gamme qui rivalisent désormais avec les plus beaux superposés en termes de finition et d’esthétique.
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Le fusil semi-automatique est très prisé par les chasseurs, particulièrement ceux d’oiseaux migrateurs. Il fonctionne grâce à deux systèmes principaux et distincts qui exploitent des principes physiques bien établis : la pression et l’énergie cinétique.
Dans un premier temps, il convient d’éclaircir la problématique : pour se réarmer de façon autonome, c’est-à-dire éjecter la munition qui vient d’être percutée et en chambrer une nouvelle, un système est tributaire d’un paramètre essentiel : trouver l’énergie nécessaire au mouvement !
Ce système de fonctionnement, autrefois exclusif aux armes Benelli, s’est répandu ces dernières années, équipant de nombreux fusils. Deux facteurs expliquent cette popularité : le premier est juridique, avec l’entrée dans le domaine public du brevet Breda/Benelli pour le mécanisme inertiel à tête de culasse rotative. Le second, d’ordre pratique, réside dans la simplicité, la fiabilité et le coût de production réduit.
L’énergie requise est captée par la force générée au tir. En pressant la détente, la cartouche est frappée, la tête de culasse se déverrouille sous la pression, recule en éjectant la douille, puis la culasse avance, chargeant un nouveau projectile et verrouillant la chambre. Vous êtes prêt à tirer à nouveau ! La facilité d’utilisation et l’entretien minimal contribuent au succès de ce système.
Pour effectuer le réarmement, ce n’est pas la force de la munition qui est exploitée, mais celle des gaz qu’elle dégage. Ces gaz communiquent avec la culasse par l’intermédiaire d’un évent taillé dans le canon, qui pousse un piston et un poussoir, activant ainsi la culasse de la même manière que le ferait un système inertiel.
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Ce mécanisme implique plusieurs pièces mobiles, dont un piston régulateur de gaz qui détermine la quantité nécessaire au réarmement (habituellement ajustable) et évacue le surplus. Ce système, courant pour les armes rayées en raison de sa capacité à gérer des pressions de plusieurs milliers de bars, tend à être moins utilisé pour les armes de chasse lisses. Néanmoins, des marques renommées comme Beretta et Browning continuent de lui faire confiance, avec le succès que l’on connait.
Pensées pour les chasseurs exigeants et les passionnés de chasse en battue, les carabines semi-automatiques Verney-Carron associent puissance, fluidité de tir et sécurité. Depuis plus de 200 ans, Verney-Carron incarne le savoir-faire armurier français. Les carabines semi-automatiques Verney-Carron sont particulièrement recommandées pour la chasse au grand gibier, où chaque seconde compte.
La législation encadrant les carabines semi-automatiques mérite une attention particulière. En France, les carabines semi-automatiques sont généralement classées en catégorie C, nécessitant une déclaration en préfecture. Cette classification s’accompagne de restrictions précises, notamment concernant la capacité du chargeur.
La Browning BAR (Browning Automatic Rifle) est sans conteste la plus légendaire des carabines de chasse semi-automatiques. Née dans les années 1960, cette dernière s’est écoulée à plus de 1 200 000 d’exemplaires !
C'est ainsi que naquit en 1966, fabriquée par la FN Herstal à Liège en Belgique, la carabine semi automatique Browning Bar, dessinée par le petit fils du maître, Bruce Warren Browning (1928-2019) et qui fût commercialisée dès 1967.
Héritière d’un modèle militaire : le fusil mitrailleur BAR (pour Browning Automatic Rifle) M1918, mise au point par John Moses Browning à la fin de la Grande guerre, les qualités mécaniques de cette carabine semi-automatique à rechargement par empreint de gaz n’ont jamais été remises en question.
L'apparition de la carabine BAR fût remarquée dans le monde de la chasse car à cette époque il paraissait impossible de concevoir une carabine à système automatique suffisamment puissante et précise pour être efficace.
Il important de savoir que le mécanisme d'emprunt de gaz utilisé pour faire fonctionner la Browning bar est issu de la Bar M1918 militaire qui équipe l'armée Américaine depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Elle permis entre autre de remporter de nombreuses bataille dans les tranchées Françaises grâce a sa fiabilité , sa cadence de tir importante de 500 coups par minute et sa facile prise en main par les soldats.
Le système de gaz à emprunt de gaz de Browning, utilisé dans les carabines BAR, assure une régulation efficace de la pression des gaz et une réduction du recul. Cela se traduit par une précision accrue, un recul réduit et une cadence de tir plus rapide.
Les carabines de chasse Browning BAR se distinguent par leur design élégant, leur précision inégalée et leur fonctionnement semi-automatique fiable.
Les carabines BAR sont également réputées pour leur précision exceptionnelle. En termes de finition et de matériaux, Browning ne fait aucun compromis.
Les carabines BAR d’avant 1976 sont communément appelées de type 1, tandis que celles qui datent d’entre 1976 et 1992 sont appelées de type 2, bien que les différences entre les 2 générations soient infimes.
C’est en 1993 que la Mark II a fait son entrée, lorsque les ingénieurs ont amélioré la fiabilité de la carabine, grâce à un système de détente au design innovant, plus facile à enlever pour un meilleur nettoyage, et au levier de verrouillage.
C’est ensuite le tour de la Lightweight, avec son boîtier en alliage léger,à base d'aluminium ainsi que de la Safari, une carabine de luxe, avec la possibilité de monter un frein de bouche BOSS, d'être commercialisées comme une évolution d'une arme dont les preuves ne sont plus a faire.
En 2004, la LongTrac est lancée en calibres magnum, ainsi que la ShortTrac pour les calibres standards et WSM. Ces armes connaîtront de nombreuses améliorations dans les années 2000. Esthétiques tout d’abord avec l’introduction de matériaux composites.
Pratiques ensuite avec de nouveaux chargeurs, une version avec armeur manuel et des versions pour gauchers viendront compléter une gamme déjà très importante.
En 2009, la Browning lance la BAR Zenith, arme de haut standing aux finitions très soignées. La Zenith reprend les caractéristique de la BAR en y apportant une importante plus-value esthétique. Vous pouvez choisir le grade du bois ou les plaquettes sur le flanc de l’arme. Le design de l’arme est totalement revu et des organes de visée réglables font leur apparition.
Browning a également voulu mettre l’accent sur la sécurité en introduisant un système de Hand Cocking système d'armement séparé déjà très courant sur les carabines manuelles de type verrou.
La MK3 se veut être le compromis idéal entre performance et maniabilité, avec une toute nouvelle ergonomie et une détente plus légère.
La version Reflex est également disponible: prête à être emmenée pour une partie de chasse, à peine sortie de sa boîte, pour ceux qui préfèrent utiliser le point rouge.
Il y a 10 ans, Browning a lancé la carabine Browning Maral, qui est presque identique à la BAR, mais qui possède un système à réarmement linéaire et manuel ainsi qu'un chargeur amovible lui conférant un plus grand nombre de coups tirés.
Avec une ergonomie optimale, un style incroyable et la mécanique la plus fiable de tous les temps, la BAR MK3 de Browning a toutes les raisons d’être LA « base » en matière de carabine semi-automatique.
Le succès de la carabine Browning BAR depuis sa création en 1966 l'a propulsée dans la catégorie des armes de légende.
La toute nouvelle Browning BAR 4X est la dernière née des carabines semi-automatiques fonctionnant par emprunt de gaz proposées par Browning.
Désormais, Browning propose aux chasseurs de configurer leur nouvelle arme en fonction de 4 critères : le choix du boitier (sobre ou finement gravé), du type de crosse synthétique composite de couleur noire, brun, ou encore noir / orange fluo (et leur grade pour les versions bois), des organes de visée (ou leur absence) et évidemment du calibre qui conviendra le mieux aux chasses envisagées.
Vous pouvez configurer la BAR 4X grâce à notre configurateur ci-dessous, avec le choix de la crosse du grade 2 au grade 4, finition Platinium, Ultimate, Elite et Hunter.
Tous les canons sont filetés et vous pouvez choisir différents types de visées ouvertes ou un point rouge Kite en bout de canon.
Les crosses et devants iront de paire, que vous partiez sur une version sobre grade 2 ou une version haut de gamme grade 4.
Sa tête de culasse à 7 tenons de verrouillage accentue encore la fiabilité de la BAR 4X.
Évidemment, le dessus du boitier acier est toujours percé et taraudé pour pouvoir accueillir n'importe quels rails ou embases pour l'installation d'une optique de visée.
Son chargeur fixe a beau être inamovible pour respecter la législation française, son angle d'ouverture à 90° permet une alimentation facilitée.
Le célèbre armeur manuel ("hand cocking" en anglais) qui permet de n'armer qu'au dernier moment le percuteur d'une arme chargée avec une cartouche chambrée, voit ici la longueur de sa course diminuée de 25%, passant de 20 à seulement 15 mm !
Ainsi, cet armeur séparé est encore plus redoutable et permet à son utilisateur de mettre en tension le percuteur en une fraction de seconde, le tout de manière parfaitement silencieuse.
La zone d'appui, prévue pour accueillir le pouce du tireur, a été élargie afin de tomber plus instinctivement sous le doigt, tout en augmentant sa préhension (son "grip") et facilite donc son armement du bout du pouce.
Le bouton de mise au repos est souple, une pression et le levier redescend, mettant ainsi le percuteur au repos.
La BAR 4X est équipée d'un canon fluté finition noir mat, fabriqué par l'usine Browning d'Herstal en Belgique.
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