Les cannes-fusils Dumonthier représentent un pan fascinant de l'histoire des armes, suscitant l'intérêt des collectionneurs et des passionnés. Cet article explore l'histoire de ces objets, leur classification juridique et leur valeur en tant qu'objets de collection.
Les Dumonthier étaient une famille d'armuriers de père en fils depuis 1800. Joseph Célestin Dumonthier, armurier à Houdan (Yvelines) en 1840, occupait toujours les locaux créés par son père en 1800.
En 1850, il s'associa à Chartron (Dumonthier & Chartron) et s'installa au 194 rue St-Martin à Paris en tant qu'Armurier-Fabricant. En 1867, il créa une usine de fabrication à Sailleville par Liancourt (Oise). Il déposa sa marque de fabrique le 12 février 1867 en "Banc d'Épreuve de Sailleville" et déposa le même jour la représentation de son poinçon (et de son logo) un "E" et un "L" adossés.
En 1870, il quitta son associé et déménagea son adresse parisienne au 76 Faubourg St-Martin où il s'installa avec son Frère. C'est son frère qui dirigea cette usine qui fabriquera énormément de pièces pour l'exportation et se spécialisera par la suite dans la fabrication de canne-fusil.
Les Dumonthier frères travailleront ensemble jusqu'en 1890 où leur dernière adresse parisienne sera le 23 rue des Petits Hôtels... c'est la dernière trace d'un Dumonthier armurier dans l'histoire des armes françaises.
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Grand spécialiste en son temps des armes composites, Dumonthier Joseph Célestin déposa une 10zaine de brevet d'invention entre 1840 et 1872 concernant des Cannes-Fusils, poignards-Révolvers, Couteaux-Pistolets... ça plus grande spécialité reste l'association de la lame et du canon dont il réalisera plusieurs adaptations toutes d'une qualité de fabrication remarquable.
La classification des cannes-fusils est une question délicate. La législation française distingue les modèles anciens des fabrications modernes. Les fabrications modernes de canne fusil, sont classées en catégorie A. La Directive du Conseil n° 91/477, classe en catégorie A (armes interdites), les armes à feu camouflées sous la forme d’un autre objet.
L'administration a donné une réponse logique : c'est le millésime qui l'emporte. L'administration répondait à un courrier de l'UFA ,que c'est le millésime qui permet de classer la canne fusil en D ou A1. Les cannes fabriquées avant 1940 sont déjà classées en catégorie D.
Une canne fusil authentique, c'est-à-dire d'un modèle antérieur à 1900, est classée en catégorie D2.
Il est crucial de se renseigner auprès d'experts reconnus, tel que JJ Buigné de l'UFA, pour déterminer la catégorie exacte d'une canne-fusil.
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Les romans et plus tard le cinéma ont abondamment mis en scène ce genre de gadget. Tout amateur d’arme a entendu parler du poignard-pistolet Dumonthier ou la clef pistolet, mais il s’agit de curiosités bien antérieures à 1900, que leur ancienneté classe à juste titre en catégorie D.
La valeur d'une canne-fusil dépend de son état, de son ancienneté et de sa rareté. Il est important de noter que les prix peuvent varier considérablement.
Les cannes fusils ne sont pas apparues le 1er Janvier 1900 comme par magie, celles dont le modèle peut être tracé dans un catalogue de 1899 ou avant se trouvent de facto en D2 malgré leur caractère éventuel "d'arme dissimulée".
Il y avait 6 pages de cannes-fusils sur le catalogue 1900 de la Manu, il y avait même une canne fusil ET épée en 9 mm annulaire.
| Type de canne-fusil | Classification |
|---|---|
| Modèle antérieur à 1900 | Catégorie D2 |
| Fabrication moderne | Catégorie A |
Voici une illustration du poinçcon Dumonthier :
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un "E" et un "L" adossés.
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