Le chauffage est le poste qui pèse le plus lourd dans les budgets des foyers. S’équiper de dispositifs de régulation thermique est un moyen efficace d’économiser l’énergie sans sacrifier le confort d’une température ambiante agréable. Mais, à l’heure où la saison invite à faire grimper le thermomètre de nos logements, savoir bien utiliser vos robinets thermostatiques est primordial.
C'est un dispositif qui permet de régler élément par élément la puissance d'un radiateur. En clair, si le soleil fait son apparition dans votre intérieur, faisant monter le thermomètre de la pièce, le robinet va diminuer le débit de l'eau du radiateur. Si par contre la nuit approche, faisant chuter la température, alors le débit est revu à la hausse. L'objectif de ce dispositif est de réaliser des économies très intéressantes.
La tête du robinet thermostatique intègre un fluide qui se dilate plus ou moins en fonction de la température ambiante. Elle se fixe sur le radiateur à eau. En adaptant les débits d'eau, la température de chaque pièce peut être régulée, une sonde pouvant, en effet, capter les degrés de la zone. La régulation s'exprime en chiffres de 1 (température d'environ 15°C) à 5 (plus de 22°C) généralement. Cette dernière position doit être utilisée aussi peu que possible car elle fait fonctionner les radiateurs au maximum.
Le robinet thermostatique permet de sélectionner plusieurs positions. La mise en place d'un robinet thermostatique sur vos radiateurs permet donc d'améliorer votre confort thermique, en vous permettant de gérer la température pièce par pièce.
Un robinet thermostatique est composé de deux éléments principaux :
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Sous l’effet de la chaleur ambiante, la cire que contient le bulbe se contracte ou se dilate. Cette fluctuation du volume actionne le clapet du robinet et régule automatiquement le débit hydraulique du radiateur.
Les chiffres visibles sur le capuchon servent de repère pour ajuster la puissance calorifique de l’appareil. Ils symbolisent une plage thermique qui varie de 15 °C à 22 °C. Plus la valeur sélectionnée est élevée, plus la tête libérera un flux d’eau chaude conséquent et plus le radiateur chauffera. Utiliser des robinets thermostatiques permet de régler précisément la chaleur de chaque pièce. Un moyen d’instaurer un équilibre thermique agréable, tout en réduisant la surconsommation énergétique.
Pour respecter ces standards, calez la tête thermostatique sur les positions suivantes :
Si plusieurs radiateurs distribuent une même zone, réglez chacun d’entre eux sur une valeur identique plutôt que d’en fermer un.
Les vannes programmables permettent de planifier des refroidissements : profitez de cette fonction pour opter pour une atmosphère nocturne plus fraîche.
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Hors saison de chauffe, quand votre système de chauffage est à l’arrêt, c’est à l’ensoleillement estival qu’il reviendra d’agrémenter votre logement d’une douceur naturellement suffisante. Néanmoins, durant cette période, nous vous recommandons de laisser la molette ouverte au maximum ( position 5 ). Ce geste aura pour avantage de moins solliciter le joint de l’insert du robinet et de préserver votre matériel d’une panne.
En effet, les utilisateurs qui ont le réflexe inverse ont souvent la mauvaise surprise, au moment de la remise en route du chauffage, de ne plus pouvoir manœuvrer la poignée. Et pour cause : cette action peut avoir pour conséquence de bloquer le pointeau de la vanne ( la tige pousse au-delà de 7 °C et finit par se gripper. )
Seules les quelques minutes durant lesquelles vous aérez vos pièces justifient la pertinence de couper le chauffage. Vous quittez votre logement plus de 24 h successives en hiver ? Abaissez d’un cran la température de vos pièces. Cet ajustement vous gardera de consommer inutilement l’énergie.
Lors de périodes de vacances prolongées, passez vos radiateurs en mode « hors gel » ( symbole « flocon de neige » ) et protégez-les ainsi des chutes drastiques de chaleur. Une utilisation conforme de vos équipements thermostatiques peut mener à une baisse de 10 à 20 % de la facture annuelle de chauffage.
Pour maintenir le niveau de performance de votre système énergétique, nous vous conseillons de prendre ces quelques précautions :
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La lecture de cet article vous incite à passer aux robinets thermostatiques ? Internet regorge de fiches explicatives qui vous encouragent à réaliser cette intervention par vous-même. L’opération est effectivement peu complexe pour peu que vous sachiez bricoler un minimum et que vous respectiez la notice de montage.
Mais Attention ! Si vous habitez un logement équipé d’un réseau de chauffage collectif, vous devez obtenir l’autorisation du syndicat de copropriété. Par ailleurs, au-delà de cet accord, il est conseillé de contacter au préalable le technicien de maintenance qui veillera aux précautions à prendre, avant, pendant et après l’intervention :
Les déconvenues et les erreurs qui pourraient survenir provoqueraient des dégâts ! En opérant vous-même, vous engagez votre propre responsabilité. Si vous avez perçu l’intérêt de déléguer cette tâche à un expert, pensez à mutualiser l’intervention pour optimiser frais de main-d’œuvre et déplacement. En vous groupant, vous pourrez bénéficier d’un tarif plus avantageux qu’à titre individuel. Par ailleurs, nous vous conseillons d’envisager d’inclure cette prestation, dans un projet de rénovation énergétique global. En effet, les mécanismes d’aides dédiées à ce genre de travaux déclencheraient une attribution plus importante de subventions.
Il arrive souvent qu’un thermostatique soit raccordé à la production d’eau chaude sans réglage supplémentaire. Il existe pourtant une étape essentielle à ne pas oublier : l’étalonnage. Un mitigeur thermostatique est raccordé à deux arrivées d’eau : l’eau chaude et l’eau froide. Les mitigeurs sont pré-réglés en usine pour produire une eau à 38°. Lorsque l’utilisateur actionne la molette des températures, la quantité d’eau froide dans le mélange varie, ce qui permet par la même occasion de modifier la température de l’eau en sortie du mitigeur. Étalonner met en adéquation la température de votre appareil producteur d’eau chaude avec votre mitigeur thermostatique.
Faites couler un peu d’eau avec la molette des températures réglée sur 38°. Prenez la température réelle en passant votre thermomètre sous l’eau. Surprise, la température n’est souvent pas celle demandée. Pour l’ajuster, nous allons commencer par trouver la mesure idéale. Démonter le cache de la molette des températures en prenant soin de ne pas modifier sa position. Pour cela, il est nécessaire de dévisser la vis située généralement sous un petit cache. Retirez le cache et repositionnez le de façon à ce que le repère des 38° soit bien positionné.
L’étalonnage de votre mitigeur thermique n’est pas une opération à renouveler fréquemment. Il est conseillé de vérifier son bon fonctionnement de l’installation, puis périodiquement (par exemple une fois par an) ou après des travaux de plomberie, des changements de pression ou des variations importantes de température de l’eau dans le réseau. Cela garantit que le mitigeur reste précis et performant dans le temps. Comme expliqué précédemment, il s’agit d’une démarche essentielle qui assure une sécurité anti-brûlure.
L’étape préalable de vérification de la température de l’eau est fondamentale. La température doit correspondre à celle que vous avez réglée. Pour un usage normal, elle est souvent réglée à environ 38° C. Si la température ne correspond pas, cela peut indiquer un problème de calibration.
N’hésitez pas non plus à tourner votre mitigeur vers l’eau froide, puis vers l’eau chaude, de manière à vérifier que le mélangeur fonctionne correctement. Une autre astuce consiste à simuler une coupure d’eau froide. Votre mitigeur thermique est alors censé réagir immédiatement en réduisant ou en arrêtant le débit d’eau chaude pour éviter les brûlures.
Vous pouvez également faire couler de l’eau chaude et observer les variations de température en ouvrant simultanément un autre robinet dans votre logement. Le mitigeur thermique est censé ajuster rapidement la température, sans grands écarts ni délais. Si vous constatez une grande fluctuation, cela peut indiquer une usure des éléments internes. Pensez enfin à inspecter visuellement votre mitigeur pour détecter d’éventuels signes d’usure, des fuites ou des dépôts de calcaire. Nettoyez les filtres s’ils sont sales car cela peut affecter les performances.
Selon l’usage des pièces, positionnez les têtes sur les valeurs qui correspondent aux températures de confort préconisées par l’Ademe :
Un robinet thermostatique sert à régler et à maintenir une température en fonction de l’utilisation de la pièce et des apports de chaleur annexes (ensoleillement, four en fonctionnement dans la cuisine, chauffage d’appoint, chaleur humaine…). Les robinets thermostatiques peuvent être installés sur tous types de radiateurs à eau, quel que soit leur mode d’alimentation. Le robinet thermostatique ajuste le débit d’eau chaude dans le radiateur. Concrètement, une sonde capte la température de la pièce, entraînant une contraction ou une dilatation du système mécanique. Lorsque la température baisse, un clapet laisse entrer l’eau chaude dans le radiateur. Attention, le robinet thermostatique du radiateur ne commande pas la chaudière.
Plus le thermostat est réglé haut, plus vite la bonne température est atteinte ? On peut régler la vanne sur la position 1 (15-16°C) pour la buanderie ou la chambre d’amis rarement utilisée, entre 2 et 3 (18-19°C) pour les chambres, entre 3 et 4 (20-21°C) pour les pièces à vivre et sur la position 4 (22°C) pour la salle de bains.
Il existe également des robinets thermostatiques électroniques aux réglages de température plus précis. Ils sont programmables et permettent donc d’adapter la température pendant la nuit ou en fonction des heures d’absence la journée. D’après une étude réalisée par l’Université de Dresde, le taux d’économies d’énergie pourrait grimper jusqu’à 28%, en équipant ses radiateurs de robinets thermostatiques. Ils ont comparé installation équipée de radiateurs sans robinets thermostatiques, avec une installation équipée de radiateurs avec robinets thermostatiques.
Enfin, pour utiliser de manière optimale les robinets thermostatiques, il faut veiller à ce que la sonde ne soit pas influencée par la chaleur émise par le radiateur à cause par exemple d’une tablette ou d’un cache-radiateur, de rideaux épais ou d’un robinet positionné dans un angle de mur.
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