La puissance d’un compteur électrique correspond à la puissance maximale (en kVA) que le compteur est capable de délivrer. Dans la pratique, sa puissance doit lui permettre de supporter la consommation de tous les appareils électriques de votre maison s’ils venaient à tous fonctionner au même moment. Si l’électricité consommée dépasse la puissance du compteur, celui-ci disjoncte, entraînant la coupure de l’alimentation électrique.
L'unité de mesure d'un compteur électrique est le kilovoltampère, ou kVA. Un kVA équivaut à 1 000 voltampères. 1 voltampère est égal à 1 watt. Le watt est utilisé pour exprimer la puissance d’un appareil électrique. Les particuliers peuvent souscrire une puissance électrique comprise entre 3 et 36 kVA.
Les critères pris en compte pour évaluer la puissance électrique requise pour un logement sont les suivants :
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Vous emménagez dans un logement neuf ? Une puissance de 3 kVA est adaptée aux studios et logements d’une superficie inférieure à 50 m², dont le chauffage et la production d’eau chaude sont assurés par une autre source d’énergie que l’électricité. Une puissance de 6 kVA est idéale pour les logements d’une superficie inférieure à 80 m², chauffés à l’électricité et équipés au maximum de deux gros appareils électroménagers.
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Pour connaître la puissance de votre compteur, deux possibilités s’offrent à vous :
Votre logement est équipé d’un compteur électromécanique ? Bon à savoir : le courant électrique peut être monophasé ou triphasé. Le courant monophasé est généralement adapté pour les particuliers.
Le compteur Linky s’adapte à vos besoins en matière d’électricité. Sa puissance peut ainsi s’établir à 3, 6, 9, 12, 15, 18, 24, 30 ou 36 kVA.
Le disjoncteur assure une fonction de protection. Il saute en cas d’incident ou de surcharge électrique. Tel est notamment le cas lorsque la puissance des appareils électriques qui fonctionnent simultanément est supérieure à la puissance du compteur. Si votre disjoncteur saute fréquemment, il est recommandé de contacter un électricien afin qu’il vérifie l’intégrité de votre installation électrique.
Pour changer la puissance d’un compteur, il suffit de contacter votre fournisseur d’énergie. Pour changer la puissance d’un compteur Linky, contactez votre fournisseur. L’opération sera effectuée à distance dans un délai de 24 heures. Si vous n’êtes pas encore équipé d’un compteur Linky, l’intervention d’un technicien sera nécessaire.
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L’interrupteur différentiel 30 mA est un organe de sécurité essentiel pour la protection des personnes, installé à même le tableau électrique de votre logement. Pour remplir son rôle de limitation de puissance, le module doit être dimensionné correctement en choisissant le bon calibre. Pour ce faire, il existe 2 méthodes définies par la norme électrique NF C 15-100.
Le calibre d’un interrupteur différentiel désigne l’intensité maximale qu’il peut supporter sans dysfonctionner. Attention à ne pas confondre calibre et sensibilité. La sensibilité d’un interrupteur différentiel désigne la valeur du défaut à partir de laquelle le module va jouer son rôle de protection. En général, la sensibilité d’un interrupteur différentiel est de 30 mA.
La première façon de calibrer un interrupteur différentiel est de considérer l’intensité du disjoncteur abonné. 👉 La règle de calcul du calibre du différentiel est simple : le calibre de l’interrupteur différentiel doit être supérieur ou égal à celui du disjoncteur EDF. Le disjoncteur abonné porte différents noms.
La deuxième façon de calibrer un interrupteur différentiel est de considérer le ou les circuits en aval du module (règle de l’aval). Un interrupteur différentiel peut protéger jusqu’à 8 circuits électriques.
👉 Le calcul du calibre du différentiel tient compte des règles suivantes. Voici le calcul : 20A + (0,5 x (20A + 16A + 20A)) = 48A. L’interrupteur différentiel doit donc avoir une intensité supérieure à 48A. Si la somme des intensités des disjoncteurs de protection des circuits dépasse 63A, alors il est recommandé de répartir l’ensemble des circuits électriques sur deux rangées.
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La norme électrique donne des indications précises sur les interrupteurs différentiels et les disjoncteurs de protection des circuits. Pour appliquer la règle de l’aval, encore faut-il connaître l’intensité maximale préconisée pour chaque circuit du logement.
Pour distinguer les disjoncteurs, ceux-ci disposent d’un certain nombre d’informations facilitant le choix de l’appareillage le plus adapté à votre installation électrique. 3 grandes marques se partagent le marché des disjoncteurs : Legrand, Schneider et Hager. Chacune développe toute une série de gammes et de références pour répondre au besoin de chacun que ce soit dans le résidentiel ou le tertiaire. Chaque référence correspond à un disjoncteur magnétothermique avec un calibre, une courbe et une gamme spécifiques.
Les gammes de disjoncteurs modulaires développées par les acteurs du marché sont adaptées aux différentes fonctions et destinations du tableau électrique. Ainsi, que ce soit en résidentiel ou en tertiaire, toute installation électrique peut bénéficier d’une protection optimale. Parmi elles, le disjoncteur ic60n de Schneider, la référence pour le résidentiel et le petit tertiaire. Il permet de déterminer le degré de protection d’un circuit. Plus la puissance sur le circuit est élevée, plus le calibre le sera également.
La norme NF C 15-100 préconise un certain calibrage selon les installations. Pour les circuits spéciaux, par exemple lave-vaisselle, four électrique, le calibre du disjoncteur fera 20 A et 32A pour une plaque de cuisson. Elle donne le degré de sensibilité du disjoncteur provoquant la coupure de l’alimentation.
Certains appareillages nécessitent une plus forte consommation au démarrage sur quelques millisecondes. Un disjoncteur courbe D acceptera cette surcharge temporaire alors qu’avec une courbe C, il coupera immédiatement le courant. Il définit le courant maximal que peut interrompre le disjoncteur sans provoquer de dégâts sur celui-ci. Il s’exprime en Ampères. Le pouvoir de coupure peut aller de 4,5 kA à 6 kA pour les installations résidentielles ou tertiaires simples.
La connexion des disjoncteurs électriques peut se faire soit de manière automatique, soit par bornes à vis. Les bornes automatiques permettent une installation des câbles de connexion sans outils plus rapide et plus facile. Schneider est innovant en la matière avec ses disjoncteurs embrochables qui se clipsent facilement sur les rails du tableau électrique. Une vraie aubaine pour les installeurs électriciens qui gagnent 30% de temps à l’installation grâce à cette technologie !
Vos appareils électriques ont besoin d’un courant électrique performant, qui circule en continu au sein de votre logement. Afin que chaque appareil électrique soit protégé et votre logement sécurisé, un disjoncteur d’abonné est requis. Appelé aussi disjoncteur EDF, le disjoncteur général est un équipement présent sur votre installation électrique domestique. Son rôle ? Réguler le courant apporté par le fournisseur d’énergie et éviter la surcharge électrique pouvant présenter un risque pour votre foyer.
Le disjoncteur d’abonné est installé en amont du tableau électrique principal, ou plus rarement en limite de propriété. Le disjoncteur d’abonné instantané est le plus courant, adapté aux installations électriques standards (disjoncteur raccordé au tableau électrique par une filerie de 16 mm² obligatoire). Ces disjoncteurs d’abonné avec interrupteur différentiel sont obligatoires pour toutes les installations électriques domestiques neuves ou rénovées. Ils se composent d’une borne, d’un interrupteur, de fils électriques, d’un câblage, etc.
Le calibrage du disjoncteur de branchement dépend de la puissance souscrite auprès de votre fournisseur d’énergie. Le compteur électrique intelligent Linky déployé depuis plusieurs années a mis fin aux disjoncteurs d’abonné réglables 30/60A.
Les disjoncteurs différentiels sont des dispositifs essentiels au bon fonctionnement et à la sécurité d'une installation électrique domestique, au même titre que le disjoncteur de branchement et les disjoncteurs divisionnaires. Toutefois, il est important de bien calculer leur ampérage pour garantir leur efficacité. Aussi appelé disjoncteur de branchement ou disjoncteur d'abonné, le disjoncteur général est positionné en amont du tableau électrique.
Parfois appelés disjoncteurs modulaires, ils ont pour mission de protéger un circuit électrique précis. Ainsi, un disjoncteur divisionnaire est capable de détecter toute anomalie, comme une surtension ou une surcharge, et de couper l'alimentation électrique si nécessaire. Les disjoncteurs différentiels vont plus loin que les disjoncteurs divisionnaires, car ils protègent à la fois les personnes et les équipements. Chaque disjoncteur différentiel possède une valeur seuil (aussi appelée sensibilité) exprimée en milliampères (mA), qui est généralement de 30 mA. Lorsqu'un courant de fuite apparaît et qu'il dépasse cette valeur seuil (même très légèrement), le dispositif coupe instantanément le courant dans le ou les circuits concernés.
Il existe différents types de disjoncteurs différentiels, qui sont plus ou moins adaptés en fonction du circuit électrique. La mesure de l'ampérage est importante pour évaluer la capacité des circuits à fournir le courant nécessaire aux équipements électriques d'un logement. Par conséquent, une bonne coordination entre l'ampérage du disjoncteur de branchement et la puissance du compteur électrique est essentielle pour garantir la sécurité de l'installation. Ce calcul doit refléter la capacité du disjoncteur à assurer l'alimentation électrique en continu, tout en détectant les fuites de courant.
L’intensité du disjoncteur est donc déterminée par l’ampérage délivré dans le circuit. On obtient une intensité de 56 A. Pour choisir le calibre d'un disjoncteur divisionnaire, il est nécessaire d'identifier les appareils qui seront raccordés au circuit électrique concerné. La règle de l’aval, qui dit que l'intensité du disjoncteur divisionnaire doit être égale ou supérieure à la somme des intensités des disjoncteurs divisionnaires raccordés en dessous de lui.
Le calibre d’un disjoncteur différentiel désigne l’intensité maximale (exprimée en ampères) qu’il peut supporter sans dysfonctionner. Déterminer cette intensité revient donc à calculer l'ampérage du disjoncteur, en utilisant la règle de l'amont ou la règle de l'aval. La puissance maximale que peut supporter un disjoncteur 63 A dépend du type d'appareil qui est raccordé au circuit.
Tous les disjoncteurs sont dotés d’un certain nombre d’informations facilitant le choix de l’appareil le plus adapté à votre installation électrique. Le calibre, qui peut être de 16 A ou 20 A par exemple, vous permet de connaître rapidement l'ampérage maximal d'un disjoncteur.
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