Chaque année, l’industrie de l’armement rivalise toujours d’imagination pour créer de nouvelles armes plus novatrices. Mais connaissez-vous les origines des armes à feu ? Dans cet article, nous vous proposons de suivre la chronologie de l’évolution des armes. Depuis l'avènement des civilisations, les êtres humains ceux-ci se sont toujours dotés d’armes à distance (arcs, javelots, lances pierres…) quel que soit le contexte.
L'invention des armes est le résultat de contributions de différentes personnes à travers l'histoire. L'invention de la première arme à feu est généralement attribuée à l'allemand Johann Gutenberg au XIVe siècle. Les premières armes à feu ont commencé à apparaître au XIVe siècle en Europe. L'AK-47, également appelé Kalachnikov, est souvent considéré comme l'une des armes les plus connues au monde. Le canon rayé a été inventé par l'officier français Claude-Étienne Minié au XIXe siècle. Le revolver a été inventé par Samuel Colt aux États-Unis au XIXe siècle. Son modèle emblématique, le "Colt Single Action Army" ou "Peacemaker", a été introduit en 1873.
L'histoire du briquet est aussi simple que l'on voudrait le croire. À l’école, les programmes couvrent abondamment l’histoire des présidents, des grandes batailles, des rois et même des figures historiques. Pourtant, l’histoire du briquet, cet outil qui a traversé les siècles et révolutionné notre manière d’accéder au feu, est rarement enseignée. Considérez cet oubli réparé : votre intérêt pour l’histoire du briquet est non seulement validé mais également encouragé. Cet instrument modeste mais puissant mérite sa place dans les récits des innovations qui ont modelé le monde.
L'histoire de l'homme est inextricablement liée à la capacité à domestiquer le feu. Alors que les premiers outils en pierre remontent à 2,5 millions d’années, les plus anciennes structures de combustion datent d’environ 450 000 ans. Les plus anciennes structures de combustion datent d’environ 450 000 ans. La grotte de Menez-Dregan, dans le Finistère, a livré plusieurs foyers dont le plus ancien remonterait à cette époque. Dans le gisement de Terra Amata (Alpes-Maritimes), plusieurs foyers (datés de 380 000 ans) étaient aménagés dans de petites fosses ou sur des dallages de galets.
Dès qu’il reçoit une étincelle, ce matériau s’embrase. Quelques herbes bien sèches et un peu d’air permettent alors de passer de cette petite braise à une véritable flamme. Ce moyen d’allumer le feu était connu au moins dès le Paléolithique supérieur. On trouve des restes de sulfures de fer portant des traces de percussion dans différents gisements (couche aurignacienne de la grotte de Vogelheard en Allemagne, grotte magdalénienne du Trou du Chaleux en Belgique).
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A partir du deuxième Age du Fer, un nouveau mode de production du feu apparaît en Europe : le briquet à silex. Cet objet, quasiment oublié aujourd’hui, a pourtant été le principal moyen d’allumage du feu durant la plus grande partie de notre histoire. Rapidement, une étincelle produite par la percussion du briquet d’acier sur l’éclat de silex tombe sur l’amadou et celui-ci s’embrase (cliché : B.
Outre l’éclat de silex, deux éléments sont nécessaires au fonctionnement du briquet : l’amadou et l’allumette. L’amadou est une matière ouatinée qui se trouve à l’intérieur d’un champignon nommé l’amadouvier. Il s’embrase facilement au contact des étincelles du briquet. Toutefois, pour être utilisable, il doit être conservé à l’abri de l’humidité. Des cornes ou des boîtes à amadou étaient spécialement dédiées à sa conservation. L’amadou ne fournit qu’une braise. Pour obtenir une véritable flamme, on utilisait, au moins depuis l’époque romaine, des « allumettes » ou « chènevottes ». Il s’agissait de petits bâtonnets de bois aux extrémités enduites de soufre qui ne s’enflammaient qu’au contact d’un morceau d’amadou incandescent.
En 1823, Johann Wolfgang Döbereiner a marqué un tournant significatif dans l’histoire de l’allumage en inventant le premier briquet, appelé la “lampe de Döbereiner“. Ce dispositif ne ressemblait guère aux briquets modernes que nous utilisons aujourd’hui. Au lieu d’un mécanisme compact et portable, la lampe de Döbereiner était relativement encombrante et complexe, souvent montée sur une base stable pour éviter les accidents.
Son fonctionnement reposait sur une réaction chimique entre le zinc et l’acide sulfurique, qui produisait de l’hydrogène. Ce gaz était ensuite dirigé vers une source de platine, catalysant la combustion et produisant une flamme. Bien que révolutionnaire, ce briquet présentait plusieurs inconvénients notables. Il était difficile à utiliser, nécessitant une préparation minutieuse et une manipulation soignée des réactifs chimiques. De plus, il était extrêmement dangereux en raison des risques d’explosion liés à l’hydrogène et des matériaux corrosifs impliqués.
C'est au début du XXème siècle, en 1903, que le chimiste autrichien Carl Auer von Welsbach invente la pierre à briquet après avoir mis au point le férrocérium. En 1902-1903, le célèbre chimiste autrichien Carl Auer von Welsbach réalise une découverte importante pour l’histoire du briquet. Il observe qu’un alliage de fer et de cérium produit de puissantes étincelles lorsqu’il est frotté sur de l’acier. Ce nouvel alliage, nommé « ferrocérium », fut rapidement utilisé dans la production de briquets à molette métallique dentée permettant un allumage aisé d’une mèche de coton. Ce type de briquet est souvent improprement nommé « briquet à amadou ».
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Communément désigné sous le terme de “pierre à briquet” ou “silex” dans le langage courant, cet alliage a contribué à l’avènement des briquets portables, ceux que nous connaissons et utilisons aujourd’hui. Avant cela, les briquets étaient souvent volumineux et peu pratiques pour une utilisation quotidienne. Avec le ferrocérium, von Welsbach a rendu possible la création de briquets compacts, portables et capables de produire une flamme de manière fiable en toutes circonstances.
En 1910, Louis Aronson, le fondateur de Ronson Lighters, a introduit une innovation sur le marché des briquets avec la création du premier briquet fantaisie, le “Pist-O-Liter“. Cette pièce unique était conçue pour ressembler à un pistolet à long canon, intégrant la fonctionnalité d’un briquet dans un objet qui évoquait l’esthétique et l’attrait d’une arme à feu du 19e siècle. La particularité de ce briquet résidait dans son mécanisme d’allumage : la gâchette, lorsqu’elle était pressée, actionnait l’ignition et produisait une flamme.
Durant la Première Guerre mondiale en 1914, les soldats sur le front ont fait preuve d’une ingéniosité remarquable en matière de survie et d’autonomie. Une de leurs créations les plus notables a été la transformation de douilles de balles usagées en briquets. Ces briquets improvisés offraient un avantage tactique significatif par rapport aux allumettes traditionnelles. En effet, les allumettes étaient susceptibles de produire une grande étincelle visible de loin, pouvant trahir la position d’un soldat dans l’obscurité et le silence des tranchées. Les briquets fabriqués à partir de douilles étaient non seulement plus discrets, mais aussi réutilisables et résistants aux éléments difficiles du front.
En 1926, Ronson Lighters a marqué un tournant dans l’histoire de la technologie des briquets avec l’introduction du premier briquet automatique, nommé le “Banjo“. Ce modèle révolutionnaire se distinguait par son design innovant et sa facilité d’utilisation. Son apparence argentée et sa forme inhabituelle, évoquant celle d’un banjo.
En 1928, la marque Colibri, déjà reconnue dans l’industrie des accessoires pour fumeurs, a révolutionné le marché avec l’invention du briquet semi-automatique. Cette innovation, combinant praticité et raffinement technique. Le mécanisme semi-automatique de ces briquets permettait une allumage plus rapide et plus facile que les modèles manuels traditionnels, sans toutefois recourir à l’automatisation complète des versions ultérieures.
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En 1932, en Pennsylvanie, George Blaisdell a fondé la marque Zippo, qui allait devenir célèbre pour ses briquets robustes et fiables. Blaisdell a été inspiré par un modèle de briquet autrichien, mais il a cherché à améliorer son design pour le rendre plus pratique et maniable. Le résultat fut un briquet qui pouvait être utilisé d’une seule main et qui résistait au vent, une innovation qui a rapidement séduit les consommateurs.
À la fin des années 1950, l’innovation a marqué l’univers des briquets avec l’introduction des modèles piézoélectriques. Ces dispositifs novateurs utilisaient un marteau à ressort qui frappait des cristaux de quartz pour générer une étincelle, éliminant ainsi le besoin de pierre à feu traditionnelle.
La décennie suivante a vu une autre avancée majeure avec l’invention du premier briquet jetable par la société française Feudor en 1961. Initialement nommé “Le Bâton“, ce briquet a gagné en popularité jusqu’à être acquis par Gillette et rebaptisé “Le Criquet“. Ce changement de nom marquait une nouvelle ère pour les briquets jetables, qui devenaient un produit de consommation courante.
En 1973, l’entreprise BIC a révolutionné le marché avec la création du premier briquet jetable économique, accessible à un large public. Disponible initialement en un nombre limité de couleurs, ce briquet combinait praticité et accessibilité, répondant ainsi aux besoins quotidiens de millions de personnes.
En 2016, une campagne de financement participatif a été lancée pour soutenir le développement d’un nouveau type de briquet : le briquet électrique, conçu par Mark Pauling, un innovateur new-yorkais. Ce dispositif utilise un arc électrique, généré par un aimant interne, pour produire une flamme. Ce système novateur représente une avancée significative en termes de sécurité et d’efficacité énergétique par rapport aux briquets traditionnels.
Pour dater un briquet, ben c'est difficile...voir impossible. Dater un briquet est difficile et certains modèles ont été fabriqués sur plusieurs décennies. Voici enfin un élément concret qui nous aide dans la datation d'un briquet. La première version de cette dernière est en cuivre et porte la date de 1911. La deuxième version de plaquette apparaît en 1916 et reste la même jusqu'en 1945. En 1926, une modification est apportée à la loi pour les briquets dits de "luxe".
Les briquets à essence de confection très simple sont difficilement datables. Ils n'ont pas d'estampille donc à priori post 1945. Il est possible de faire monter ou descendre la mèche à l'aide du poussoir et la mettre ainsi à l'abri du vent. Modèle de briquet à essence dont la place de l'estampille a été prise en compte dès la conception. optimale, régulièrement changer la pierre, la mèche et surtout faire le plein!
Voici un tableau récapitulatif des dates clés dans l'histoire du briquet :
Date | Événement |
---|---|
~450 000 ans | Premières structures de combustion |
IIe Age du Fer | Apparition du briquet à silex |
1805 | Invention du briquet par Chancel |
1823 | Invention de la lampe de Döbereiner |
1903 | Invention du ferrocérium par Carl Auer von Welsbach |
1910 | Création du premier briquet fantaisie par Louis Aronson |
1914 | Briquets de tranchées durant la Première Guerre mondiale |
1926 | Introduction du premier briquet automatique par Ronson Lighters |
1928 | Invention du briquet semi-automatique par Colibri |
1932 | Fondation de la marque Zippo |
1961 | Invention du premier briquet jetable par Feudor |
1973 | Création du premier briquet jetable économique par BIC |
2016 | Développement du briquet électrique |
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