Les faits divers liés aux braquages d'armureries et à l'utilisation d'armes à feu continuent de susciter l'attention en France et en Suisse. Cet article explore plusieurs incidents récents, les enquêtes en cours et les développements judiciaires associés.
Cinq hommes ont été condamnés vendredi par la cour d'assises du Rhône à des peines allant de 5 ans à 12 ans de prison pour leur implication dans une série de braquages d'armureries en Suisse et en France, de septembre à fin octobre 2020. Dix personnes originaires du Rhône et de l'Isère étaient jugées à Lyon depuis deux semaines dans cette affaire. Parmi elles, cinq hommes, âgés de 29 à 40 ans, ont été reconnus coupables de vol en bande organisée et ont écopé de peines de 12, 9, 8, 6 et 5 ans de prison. Le chef d'accusation de tentative de meurtre en bande organisée, qui concernait quatre accusés, n'a été retenu contre aucun d'entre eux. Une femme a par ailleurs été condamnée à 5 ans dont 4 avec sursis, pour recel aggravé. Quatre personnes ont également été acquittées dans ce dossier.
«On est soulagés, je suis content que les sanctions soient équilibrées et conformes à ce qu'on avait réclamé» a commenté à l'AFP Maître Samir Dris, dont le client, contre qui 18 ans étaient requis, a écopé de huit ans de réclusion. «Le parquet a beau dire que c'est une criminalité organisée, les jurés n'ont pas suivi la répression massive demandée par le parquet», a poursuivi Maître Gallo, dont le client a déjà passé plus de dix ans derrière les barreaux pour des affaires incluant braquages et évasions.
Le 9 janvier 2024, une tentative de braquage d’une armurerie à Eslettes (Seine-Maritime), a fait un mort parmi les braqueurs, et crée l'émoi dans la région. Les enquêteurs cherchent des témoignages après la tentative de braquage qui a fait un mort, mardi, à Eslettes (Seine-Maritime). La gendarmerie a lancé un appel à témoins. Elle explique que les individus mis en cause étaient vêtus de vêtements sombres au moment des faits. Ils sont repartis dans une voiture Peugeot 2008 orange métallisé. Ils ont pris la direction de Rouen, sur l’A150. Le véhicule a pris feu à hauteur du Marché d’intérêt national.
Un des deux fuyards a été interpellé. Blessé par arme à feu au mollet, il devait être opéré mardi soir. L’autre reste recherché. DR « La gendarmerie lance un appel à témoins à toute personne ayant pu assister, voire filmer toute ou partie de cette scène, débutant par le lieu des faits, puis se poursuivant par l’incendie du véhicule sur le pont de l’A150 et se terminant par la fuite à pied du dernier fugitif », explique la gendarmerie. Le numéro de téléphone à contacter est le 06-40-42-77-41.
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Mardi, vers 11h30, trois personnes sont entrées armées dans une armurerie d’Eslettes, au nord de Rouen. L’un des salariés, en voulant se défendre, aurait fait mortellement feu sur un des voleurs, dans des circonstances qui restent à déterminer. L’employé a été placé en garde à vue. Deux enquêtes ont été ouvertes. L’une porte sur la tentative de vol avec arme en bande organisée. La seconde porte sur l’usage des armes à l’encontre des mis en cause. L’identité de l’individu décédé était en cours de confirmation mardi.
Près d'un an après la tentative de braquage d’une armurerie à Eslettes (Seine-Maritime) près de Rouen, l'enquête avance. Comment cette armurerie basée en pleine campagne a pu être la cible d'un braquage avorté ?Le 9 janvier 2024, 3 individus pénètrent dans cette armurerie installée en pleine campagne près de Rouen. Originaires d’Ile-de-France, ils auraient eu connaissance d’un important arrivage d’armes grâce aux réseaux sociaux. Les malfaiteurs sont tous âgés de 18 ans, et parviennent jusqu’à Eslettes avec une voiture volée. Ils mettent en joue le salarié de l'armurerie, qui tire sur l'un d'entre eux : un braqueur meurt, les deux autres s'enfuient. L'employé continue alors "de leur tirer dessus dans leur fuite". Il touche un autre individu à la jambe. Le troisième homme impliqué dans le braquage se rend auprès de la gendarmerie quelques jours plus tard. Il est mis en examen pour tentative de vol avec arme en bande organisée, association de malfaiteurs, recel de vol et destruction par moyens dangereux, et placé en détention provisoire.
Un autre complice, qui l’avait aidé à prendre la fuite, a été arrêté et mis en examen pour association de malfaiteur et recel de malfaiteur. Des interpellations ont eu lieu cet été, ainsi qu'à la rentrée en Normandie et en Ile-de-France. Les enquêteurs ont pu identifier les individus notamment après l’analyse de conversations échangées sur l’application Signal. Concernant les personnes interpellées près de Rouen, l’une d’entre elles aurait prêté un appartement à Canteleu pour héberger les malfaiteurs. "Mon client a mis les mains sur ces plaques un ou deux mois avant le braquage lorsqu'il a squatté ce logement où tout le monde entrait et sortait" détaille Maitre Denis.
Ce samedi 13 janvier 2024, le procureur de la République de Rouen a fait un point de situation sur les deux enquêtes en cours après la tentative de braquage de l'armurerie d'Eslettes qui a fait un mort. Un quatrième homme a été interpellé. Mardi 9 janvier 2024, vers 11 heures, trois personnes ont tenté de braquer l'armurerie d'Eslettes, près de Rouen (Seine-Maritime). Toujours d'après l'interpellé, les trois braqueurs ont mis en joue le salarié de l'armurerie qui a tiré. L'un des mis en cause est mort. Les deux autres ont pris la fuite. Ce quatrième homme a été identifié, interpellé et placé en garde-à-vue. A ce stade, deux informations judiciaires sont ouvertes. Une seconde information judiciaire a été ouverte le 11 janvier pour homicide volontaire et violences volontaires avec arme à l'encontre du salarié de l'armurerie.
Soulagement dans le canton du Valais. Les deux auteurs présumés d’un cambriolage survenu lundi dans une armurerie à Evionnaz en Suisse, ont été arrêtés après quelques heures de cavale, a annoncé la police cantonale valaisanne, qui précise que l’opération s’est déroulée sans incident « jusqu’à présent ». Un premier suspect a été interpellé lundi après-midi, tandis que le second a été rattrapé mardi matin. Mais le compte n’est pas encore bon : « L’un des auteurs est toujours en fuite », ont précisé les forces de l’ordre.
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Les trois cambrioleurs présumés s’étaient enfuis en emportant leur butin à bord d’un véhicule immatriculé en France. Puis, ils avaient poursuivi leur cavale à pied après avoir provoqué un accident de la route à Troistorrents, sur la route de Morgins, proche de la frontière française. Un vaste dispositif de recherches avait été lancé, mobilisant plusieurs forces d’intervention suisses et françaises, dont la gendarmerie française. La police valaisanne avait appelé la population à faire preuve de prudence et à signaler tout comportement suspect, soulignant que les individus recherchés étaient « dangereux et potentiellement armés ».
Un important dispositif de recherche a été déployé après le cambriolage d'une armurerie près de la frontière française.
Incident | Lieu | Date | Description | Statut |
---|---|---|---|---|
Braquages d'armureries | Rhône, Suisse | Septembre-Octobre 2020 | Série de braquages en bande organisée | Condamnations prononcées |
Tentative de braquage | Eslettes, Seine-Maritime | 9 janvier 2024 | Un mort parmi les braqueurs, enquête en cours | Enquête judiciaire en cours |
Cambriolage d'armurerie | Evionnaz, Suisse | Récent | Arrestation des suspects, un fugitif recherché | Arrestations effectuées, recherche en cours |
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