Envie de participer ?
Bandeau

Le produit Bose SoundLink Revolve est vendu neuf pour un prix moyen de 325 €. La meilleure offre actuelle étant proposée par le marchand Pixmania au tarif de 325 €.

Design et Ergonomie

Dans la langue de Shakespeare, le terme revolve convoie la notion de rotation, de gravitation. Paradoxalement, l'enceinte du même nom n'est point un cylindre de révolution comme l'est l'UE Boom, par exemple, mais un cylindre plus trapu, au séant plus affirmé. Son centre de gravité est donc plus bas, ce qui lui assure une meilleure stabilité.

Pied et cap sont vêtus d'un disque en caoutchouc - sensible aux traces de doigts ! -, garantissant à la Revolve une plus grande résistance aux chutes, tandis que le corps-même de l'enceinte, d'un unique bloc, est entièrement conçu en aluminium. Rien n'est laissé au hasard : l'enceinte, disponible en "noir triple" ou "gris luxueux", arbore une finition impeccable.

À l'instar de l'Homme, la Revolve professe une faiblesse sous les côtes : si ses extrémités capitonnées et son buste métallique sont pensés pour résister aux chocs, ses flancs perforés sont beaucoup plus vulnérables.

Certifiée IPX4, le cylindre est protégé contre les projections d'eau (splashproof), mais pas contre les effets de l'immersion - mettez-la donc à côté de la piscine, pas dedans. Si vous recherchez une enceinte multi-résistante, nous vous conseillons plutôt de jeter une oreille du côté de la Flip 4, la Charge 3 ou la Boom 2.

Lire aussi: SoundLink Revolve : test et performance

Les commandes disponibles sont non seulement très complètes, mais également très réactives, et plutôt intuitives. Au nord, la mise sous/hors tension. À l'est, l'appairage Bluetooth et la diminution du volume. À l'ouest, l'augmentation de ce dernier, ainsi que la sélection des sources. Au sud, un bouton multifonction permet la mise en pause/lecture de la piste à l'écoute, le passage à la piste suivante (deux appuis brefs) ou précédente (trois appuis brefs), la gestion des appels (décrochage/raccrochage) et le réveil de l'assistant vocal du smartphone appairé.

Chaque action est accompagnée d'indications lumineuses et vocales qui guident l'utilisateur de manière fluide.

Si la voix synthétique ce n'est pas votre truc, notez qu'il est tout à fait possible de désactiver ces "invites vocales", comme les surnomme le constructeur américain.

L'application Bose Connect affiche une multitude d'options, de la sélection de la langue de ces fameuses invites au temps d'arrêt automatique de l'enceinte, en passant par l'historique des connexions, le nom du modèle ou encore le mode d'appairage avec une seconde enceinte (double mono ou stéréo).

Connectivité et Autonomie

Ne vous fiez pas à l'apparent classicisme de la connectique. Si, outre la connexion Bluetooth, on dispose bien d'une entrée analogique en mini-jack et d'un port micro-USB pour la recharge, ce dernier sert également à écouter de la musique. Eh oui, la SoundLink Revolve fait également office de carte son USB pour votre ordinateur. Le bouton de sélection des sources passe ainsi en revue Bluetooth, Aux et USB.

Lire aussi: Analyse détaillée de l'enceinte Bose SoundLink Revolve+

Et tant qu'on est à parler de ce port, précisons que l'enceinte excède ses promesses en termes d'autonomie : 13 heures au compteur à 75 % de son volume maximal, contre 12 annoncées. Un socle de recharge rapide est vendu séparément, et s'acoquine à l'enceinte sous le support universel fileté permettant de la fixer sur la quasi-totalité des trépieds.

Performance Audio

Le terme revolve prend tout son sens dans cette partie de notre test. En effet, ladite enceinte promet une émission parfaitement homogène du son à 360°, promesse que l'on a rarement vue aussi bien tenue. Sur l'autel de l'omnidirectivité, il faut néanmoins sacrifier la stéréophonie : la SoundLink Revolve additionne en effet les deux canaux pour pouvoir diffuser le même résultat indépendamment de l'angle d'écoute... sur le plan horizontal.

Sur le plan vertical, les haut-parleurs étant situés en contrebas de l'enceinte, l'impact des réflexions acoustiques engendrées par les matériaux à proximité est considérable. Ainsi, la restitution sonore dépend énormément de la surface sur laquelle est posée l'enceinte : un simple morceau de tissu (serviette, torchon, t-shirt, pull - plus il est épais, mieux c'est) aide déjà grandement l'affaire.

La performance sonore intrinsèque de la SoundLink Revolve est dans la pure tradition Bose : les basses sont très flattées et les aigus, loin de tomber dans la sibilance, scintillent et chuintent tout de même de-ci de-là. Les voix, légèrement en retrait par rapport au reste du spectre, restent intelligibles et profitent d'une véritable présence et chaleur grâce à l'embonpoint des bas-médiums.

Malgré des basses très rondes - voir boomy - qui ne manqueront pas de faire vibrer la table, le rendu global laisse chaque plage fréquentielle s'exprimer grâce à la bonne réactivité des membranes qui offrent un agréable niveau de détail pour un modèle de ce gabarit, plus particulièrement à la seconde moitié du spectre. Autre spécificité de Bose : la Revolve est étonnamment puissante pour sa taille (il a seulement fallu 110 mV à notre analyseur pour atteindre les 79 dB SPL réglementaires) et délivre un son relativement propre jusqu'à 70 % de son volume maximal.

Lire aussi: Bose SoundLink Revolve II Noir : Analyse approfondie

Grâce à sa puissance, à sa richesse de restitution et à son caractère omnidirectionnel, la SoundLink Revolve livre un son ample et immersif. Cependant, la latence en Bluetooth la disqualifie d'entrée de jeu pour regarder des vidéos, si l'on ne peut régler le décalage image/son.

SoundLink Revolve+ II

Pendant "transportable" de l'enceinte nomade star de Bose, la SoundLink Revolve+ II suit le même chemin que la Revolve II, apportant des évolutions mineures à son aînée de 4 ans. La SoundLink Revolve+ II est, comme son nom l'indique, une évolution directe de la Revolve+ originelle, la variante plus grosse et plus puissante de l'enceinte nomade cylindrique lancée par Bose en 2017.

La succession entre Revolve+ et Revolve+ II trace une ligne parfaitement parallèle à celle qui sépare la Revolve "tout court" de la Revolve II, que nous avons déjà testée : protection contre l'eau accrue (certification IP55 au lieu d'IPX4), autonomie théorique en légère hausse (17 h au lieu de 16 h)... et c'est tout. Aucun autre changement n'est à signaler, qu'il s'agisse des fonctionnalités, de l'équipement ou de la conception acoustique de l'enceinte.

Sur le plan cosmétique, peu de détails séparent la Revolve+ II d'une homothétie exacte de la Revolve II. Comme sa frangine, elle est une enceinte au design très travaillée : son pourtour en aluminium, à la finition absolument impeccable, procure indéniablement la sensation d'un produit "premium". Le plastique caoutchouteux recouvrant la base et la tête de l'enceinte est lui aussi d'excellente facture - et peut même se vanter d'être relativement peu salissant pour un matériau de ce type.

Cet habillage majoritairement métallique ne fait toutefois pas de la Revolve+ II une enceinte particulièrement baroudeuse. Et de fait, sa certification IP55 garantit certes qu'elle saura résister aux éclaboussures de toute direction, mais pas à l'immersion.

L'équipement de la Revolve+ II ne connaît absolument aucun changement par rapport à la vénérable Revolve+ première du nom, ce qui s'avère porteur d'un avantage significatif, puisque la bête propose ce qui, sur une enceinte Bluetooth de 2021, ressemble presque à une relique du passé : une entrée analogique sur mini-jack !

Devenue extrêmement rare sur les modèles récents, cette entrée peut pourtant s'avérer extrêmement pratique dès lors que l'on veut connecter à l'enceinte une source autre qu'un smartphone. Mieux encore : le connecteur USB sert bien sûr à la recharge, mais peut aussi être utilisé pour connecter l'enceinte à un ordinateur comme périphérique audio externe.

Les commandes sont réparties sur 6 boutons mécaniques en haut de l'enceinte. À la fois parfaitement exhaustives et très intuitives d'utilisation, elles ne souffrent d'absolument aucun reproche. On apprécie tout particulièrement la présence d'un bouton de sélection de source, permettant à tout instant de basculer librement entre les entrées Bluetooth, mini-jack et filaire.

L'enceinte fonctionne en tandem avec l'application mobile Bose Connect - et non pas la plus récente Bose Music, qui prend en charge tous les (vrais) nouveaux produits du constructeur américain depuis maintenant deux ans.

En Bluetooth, la latence de diffusion s'élève à 272 ms. C'est une valeur élevée, qui, lorsqu'elle se traduit en décalage son/image dans une vidéo, aboutit à une expérience franchement inconfortable. Heureusement, le problème se fait relativement rare à l'usage, puisque l'enceinte est capable de mettre en place une compensation de latence automatique avec la plupart des applications de lecture vidéo, sur mobile comme sur PC.

Pour le jeu vidéo en revanche, cette latence est inacceptable. Il devient alors nécessaire d'utiliser une connexion filaire afin de la réduire… sans toutefois l'éradiquer, loin de là.

Avec le volume réglé à 50 % de sa valeur maximale, l'endurance de la Revolve+ II a atteint 14 heures lors de notre mesure.

D'un point de vue sonore, la Revolve+ II partage encore beaucoup de similitudes avec sa frangine la Revolve II - à tel point même que certaines de ces similitudes revêtent un caractère franchement inattendu.

Ainsi, si l'on en croit la mesure de réponse en fréquence, le modèle "+" ne proposerait pas plus de profondeur dans les graves que le modèle compact - avec une atténuation survenant dans les deux cas aux alentours de 70 Hz ! Mais en vérité, on se trouve ici devant une parfaite démonstration du fait que la réponse en fréquence seule ne dit absolument pas tout du comportement acoustique d'une enceinte. Car ce qui distingue la Revolve+ II de la Revolve, et plus largement de la vaste majorité de ses concurrentes, ce n'est pas l'extension de ses graves, mais leur justesse.

La mesure de distorsion harmonique montre à la fois l'extrême propreté des graves, et un léger manque de précision des aigus.

La Revolve+ II peut en effet se targuer d'une maîtrise des basses fréquences réellement admirable pour une enceinte de cette dimension - c'est-à-dire somme toute très raisonnable, à peine au-dessus de ce qui sépare selon notre classification les enceintes "portables" des enceintes "transportables". La distorsion harmonique est parfaitement contenue, les coups de grosse caisse sont bien définis et dynamiques - à la seule condition de maintenir le volume en dessous de 85 % de sa valeur maximale (ce qui correspond déjà à un niveau sonore très généreux), faute de quoi une légère compression dynamique artificielle se met en place. On ne retrouve quoi qu'il en soit nulle trace ici de l'effet "boomy" qui se fait très fréquemment sentir avec les enceintes concurrentes… du moins tant que l'enceinte se trouve dans des conditions acoustiques favorables.

Tout comme nous l'avions déjà relevé avec la Revolve, la proximité du haut-parleur avec la base de l'enceinte fait que le son émis se trouve très sujet aux réflexions sur la surface sur laquelle l'enceinte est posée. Pour peu qu'il s'agisse d'une matière rigide, ces réflexions risquent d'amplifier les basses fréquences, accentuant le caractère déjà très chaleureux de l'enceinte dans l'absolu, et de leur faire perdre une bonne dose de précision.

À propos de ce caractère d'ailleurs, le penchant régulier pour les basses fréquences est aussi accompagné d'un rehaussement assez franc des aigus, pour une signature globale tirant légèrement sur le "V". Aucun excès à relever toutefois : le mordant ainsi ajouté au son est certes surtout flatteur pour les musiques amplifiées telles que le rock ou l'électro, mais il est bien assez modéré pour ne gâter en aucune manière les musiques acoustiques.

Avis des utilisateurs

Voici quelques avis d'utilisateurs sur la Bose SoundLink Revolve :

  • Le 3 octobre 2021: Très décevant. Des basses trop présentes, un son sourd dans les aigus, des médiums fades. Peut-être pour les amateurs de gros sons graves. Bref ! produit reçu le vendredi et retourné le lundi.
  • Le 26 juin 2021: J'ai ce produit depuis 2 ans et 2 mois .. et devinez ... il ne se charge plus ! bloqué à 10%, intransportable. Pour un appareil portable, c'est gênant. La connectique de recharge est nulle, le socle et le câble ont toujours eu du jeu. Le support est déplorable, après être passé par un robot, il indique un arrêt de garantie (évidemment), et une possibilité de réparation pour 79 € et 5 semaines de délai !! ou un discount sur modèle plus récent (si on est très optimiste)... ben voyons. Dommage car le son est bon. J'étais abonné à bose jusque là, ... et bien je change ! au revoir bose.
  • Le 18 février 2021: Attention : si vous voulez écouter de la musique enregistrée sur votre pc : il est IMPOSSIBLE de régler le son à partir de l'enceinte, seulement sur le pc ! Dommage. défaut technique signalé sur le net et à bose, qui "réfléchirait" (!!!!) à la question...
  • Le 21 avril 2019: je suis pas satisfait ce cette enceinte.
  • Le 23 février 2019: En achetant Bose, je m'attendais à un produit irréprochable. Pourtant, malgré une finition soignée, il y a un gros problème: la fonction BLE (Bluetooth Low Energy), qui garde l'enceinte en veille Bluetooth en permanence. Dès que je démarre mon PC, l'enceinte se réveille. C'est très agaçant, impossible de la faire taire. Le problème a été plusieurs fois rapporté à Bose sur les forums, mais ils ne proposent aucune solution. Cela ne dérange peut-être pas certains utilisateurs, mais ça peut être une mauvaise surprise si on ne le sait pas. On nous vend donc une enceinte blue tooth avec pris jak pour pouvoir éventuellement être en filaire uniquement , mais la blue tooth reste en veille. Bien sur j'ai vérifié avec un mesureur de champs pro, et en plusieurs endroits donc à bannir pour toute personne qui ne veut pas que le bluetooth lui soit discrètement imposé mais qui préfère avoir le choix.
  • Le 29 décembre 2018: Je suis mélomane et ne suis pas déçu de cet achat. Avec un volume très réduit, cette enceinte parvient à reproduire un vaste espace sonore avec ampleur, profondeur et force de détails. L'image sonore possède un modelé, un piqué et un contraste remarquables! Il suffit juste de bien la positionner, pas trop près de l'auditoire ni d'une source de perturbation. Le mieux au centre de la pièce. Vous allez être bluffé!
  • Le 22 juillet 2018: Oui j'étais sceptique sur du MONO à 360°, mais finalement la qualité et puissance sonore rattrapent l'handicap du mono.
  • Le 17 août 2012: Superbe objet, simplicité d'utilisation, capacité sonore incroyable pour un si petit boitier. C'est simple absolument toutes les personnes qui l'on vu (entendu) pour la première fois étaient bluffées. Un régal à utiliser avec deezer /spotify sur smartphone. Le prix est totalement justifié.
  • Le 14 juin 2012: Vous cherchez une enceinte autonome (batterie et bluetooth) de qualité. Arrétez-vous 2 s. Certain préfére la FoxL de Soundmatters, avec apparemment un meilleur son et moins chère. Mais le produit est vraiment confidentiel (malheureusement), et n'a pas la même "gueule".

Alternatives

Dans des gammes de prix similaires et une esthétique un peu plus colorée, les Ultimate Ears Boom 3 et Megaboom 3 ont également de beaux arguments à faire valoir - à commencer par leur résistance accrue à l'eau (certification IP67, contre "seulement" IPX4 pour la Revolve), à prendre en compte si vous souhaitez utiliser votre enceinte en extérieur. Elles restent toutefois un peu en retrait des enceintes de Bose en termes de générosité de la restitution sonore.

Tableau Récapitulatif des Caractéristiques

Caractéristique Bose SoundLink Revolve Bose SoundLink Revolve+ II
Étanchéité IPX4 IP55
Autonomie 12 heures 17 heures
Connectique Bluetooth, mini-jack, micro-USB Bluetooth, mini-jack, micro-USB
Latence Bluetooth Élevée 272 ms

tags: #bose #soundlink #revolve #test #les #numeriques

Post popolari: