Le biathlon est un sport d’hiver olympique combinant deux épreuves : le ski de fond et le tir à la carabine. Durant la course, le biathlète effectue plusieurs boucles, ski de fond aux pieds, enchaînées par un tir couché ou debout après chaque boucle. Chaque biathlète dispose de 5 cartouches pour abattre les 5 cibles lors de chaque tir.
Le biathlon est un sport exigeant, qui nécessite de nombreuses qualités sportives : précision, vitesse, endurance. Les pratiquants de cette discipline hybride ont besoin de skis de fond et d’une carabine pour concourir et alternent les kilomètres de ski sur un parcours et les tirs (couchés ou debout) le plus rapidement possible, pour être les premiers à franchir la ligne d’arrivée.
Mais les règles et les différentes épreuves de ce sport peuvent paraitre compliquées à comprendre pour les néophytes. C’est pourquoi, voici un guide détaillé des épreuves et de leurs règles.
Le biathlon se compose de 11 épreuves différentes avec le sprint (hommes et femmes), l'individuel (hommes et femmes), la poursuite (hommes et femmes), la mass start (hommes et femmes), le relais (hommes et femmes) et le relais mixte.
L’individuelle est l’épreuve la plus longue avec 20 km pour les hommes et 15 km pour les femmes. Elle se compose de 20 km pour les hommes et de 15 km pour les femmes. Les concurrents s’élancent un à un toutes les 30 secondes. Ils doivent effectuer 4 passages au stand de tirs (2 tirs en position allongée et 2 tirs en position debout en alternance) avec, à chaque passage, 5 tirs. Ils doivent effectuer quatre tirs (sur un pas de tir) : deux couchés et deux debout en alternance. Chaque passage comprend cinq tirs chacun.
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Il n’y a pas de boucle de pénalité contrairement au sprint et à la poursuite mais une pénalité d’une minute à chaque échec. Chaque cible manquée à l’épreuve du tir entraîne une pénalité d’une minute donc mieux vaut être bon tireur ! Chaque tir manqué entraîne une pénalité d’une minute pour les biathlètes, qui s’ajoute au temps total effectué.
Le gagnant est celui qui enregistre le meilleur temps en comptant les minutes de pénalité ajoutées. Cette épreuve, la première à avoir intégré le programme olympique après la patrouille militaire, est considérée par beaucoup de biathlètes comme l’épreuve la plus difficile de toutes.
C’est l’épreuve du biathlon la plus courte mettant l’accent sur la vitesse. Le sprint est long de 7,5 km pour les femmes et 10 km pour les hommes. Les biathlètes hommes doivent parcourir 10 km et les femmes 7,5 km. Véritable épreuve de contre-la-montre individuelle, le sprint consiste à effectuer un parcours de 7,5 km pour les femmes et 10 km pour les hommes avec 2 passages au stand de tirs. Les parcours se comprennent 2 tirs (debout, couché) et se décomposent en 3 boucles de 2,5 km pour les femmes, 3 boucles de 3,3 km pour les hommes. La première séance de tirs s’effectue couché puis debout avec 5 tirs à chaque fois.
À chaque cible ratée, l’athlète doit effectuer une boucle de pénalité de 150 m. Les tirs manqués sont pénalisés par un tour de 150 mètres supplémentaires. Le premier se réalise couché et l'autre debout. En cas de pénalité, le concurrent doit effectuer un tour sur un anneau de 150 mètres. Celui qui réalise le meilleur temps est sacré vainqueur.
La poursuite est directement la suite du sprint. La poursuite porte bien son nom : le départ de chaque participant dépend du temps réalisé pendant le sprint qui la précède, et le gagnant est celui qui passe la ligne d’arrivée en premier. Cela favorise évidemment les meilleurs sprinteurs. En effet, les athlètes partent dans l’ordre d’arrivée du sprint, le vainqueur partant en premier et les concurrents suivants s’élancent avec les écarts de temps de la course précédente.
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La médaille d’or de la poursuite revient au biathlète qui franchit la ligne en premier. Les hommes doivent effectuer un parcours de 12,5 km tandis que les femmes sont sur un parcours de 10 km. Pour les femmes, elle se compose de 10 km, avec 5 boucles de 2 km, et pour les hommes, elle est longue de 12,5 km. Lors de la poursuite, les athlètes doivent skier 12,5 km chez les hommes et 10 km pour les femmes, sur une boucle de cinq tours. Les athlètes doivent affronter 4 séances de tirs avec 5 tirs à chaque passage (2 en position allongée puis 2 en position debout). Les 60 premiers de la précédente épreuve participent à la poursuite. L'ordre de passage et les écarts entre les participants sont déterminés selon les résultats du sprint.
De la même manière que le sprint, une boucle de pénalité de 150 m est infligée dès qu’une cible est manquée. Les 4 tirs de l’épreuve se font selon l’ordre couché, couché, debout, debout. Les concurrents doivent effectuer quatre passages derrière les cibles afin d'effectuer deux tirs couché et deux tirs debout. En cas de faute, le participant doit réaliser un tour sur l'anneau de pénalité. Le premier arrivé remporte l'épreuve. Chaque erreur entraîne un tour de pénalité de 150 mètres.
La Mass Start est l'épreuve la plus spectaculaire. C’est l’épreuve reine car c’est la plus spectaculaire. Tous les concurrents partent en même temps. Les mass start, sont des épreuves où les concurrents sont tous en même temps sur la ligne de départ. La mass start est de 15 km pour les hommes et de 12,5 km pour les femmes. Les hommes doivent parcourir 15 km tandis que les femmes ont un parcours de 12,5 km. Les dames vont parcourir 5 boucles de 2,5 km pour un total de 12,5 km et les hommes 5 boucles de 3 km pour 15 km au total.
La mass start regroupe les 30 meilleurs biathlètes du moment (les 25 premiers du classement général + les cinq meilleurs du week-end) pour un départ groupé. Il y a 4 passages au stand de tir avec 5 tirs à chaque passage (2 en position allongée / 2 en position debout en alternance). Les 30 meilleurs biathlètes se lancent en départ groupé. Ils effectuent quatre passages derrière les cibles, deux tirs couché, deux tirs debout, et chaque faute est sanctionné d'un tour sur l’anneau de pénalité de 150 m. Les 4 tirs de l’épreuve se font dans l’ordre suivant : couché,couché, debout, debout.
Comme le sprint ou la poursuite, chaque concurrent qui manque une cible écope d’un tour de pénalité de 150m. En cas de tir manqué les concurrent doivent faire un tour de 150 mètres supplémentaires. Le vainqueur est le premier qui franchit la ligne d’arrivée.
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Le relais est toujours un moment particulier avec cet esprit d’équipe qui transcende certains athlètes moins connus en individuel. Chaque équipe est composé de 4 relayeurs avec un parcours de 7,5 km pour les hommes et 6 km pour les femmes. Le relais est de 4x7,5 km pour les hommes et de 4x6 km pour les femmes. Les premiers relayeurs partent ensemble et l’équipe désignée gagnante est celle qui franchit la ligne d’arrivée en premier par le dernier relayeur.
Chaque membre de l’équipe doit effectuer le parcours avec 2 séances de tirs couché puis debout. 4 participants par équipe avec chaque biathlète qui passe à deux reprises sur le pas de tir (une fois couché et l'autre debout). La particularité du relais et que les athlètes disposent des 5 balles habituelles pour chaque pas de tirs avec en plus 3 balles dit « de pioche ». Il dispose de cinq balles et de trois balles de pioche pour faire tomber les cinq cibles.
Le relayeur doit effectuer autant de tours de pénalité de 150 m que de cibles restées intactes malgré les 3 balles supplémentaires. Chaque cible qui ne tombe pas équivaut à un tour sur l'anneau de pénalité. L'équipe qui franchit la ligne d'arrivée en premier remporte l'épreuve. Enfin, le passage de relais s’effectue par une tape de la main sur une zone de 30 m de long bien définie, hors skis et bâtons !
Le principe est le même que pour le relais. Les équipes du relais mixte sont composées de 2 athlètes femme et 2 athlètes homme. Les équipes sont composées de deux femmes et deux hommes. Comme sur le relais, chaque concurrent passe deux fois sur le pas de tir (1 fois couché et une fois debout). Le relais mixte commence d’abord par les femmes avec 2 x 6 km avec 2 tirs par athlète puis ce sont les hommes avec 2 x 7,5 km et également 2 tirs.
Il dispose de cinq balle et trois balles de pioche pour faire chuter les cinq cibles. Si une cible ne tombe pas, elle vaut un tour sur l'anneau de pénalité pour le concurrent. La première équipe à franchir la ligne d'arrivée remporte le relais mixte.
Comme le relais mixte, le relais mixte simple se compose de plusieurs biathlètes, mais cette fois-ci il s’agit d’un homme et d’une femme seulement. Les deux biathlètes ont quatre relais à passer, le premier réalise en tout 6 km et le deuxième 7,5 km. Ils auront chacun deux tirs couché et deux tirs debout à faire.
Pour chaque tirs, le biathlète a pour objectif de faire basculer ses 5 cibles distantes de 50 m, avec une carabine qui doit peser au minimum 3,5 kg sans chargeur ni munition. Évidemment, la précision au tir marque la différence entre les bons biathlètes et les meilleurs. La cible est à une distance de 50 mètres et les concurrents doivent tirer en position couchée ou debout. Pour les épreuves "contre-la-montre (sprint et individuel), les quinze premières cibles sont réservées au tir couché, les quinze dernières au tir debout.
Les pratiquants de cette discipline hybride ont besoin de skis de fond et d’une carabine pour concourir.
Le règlement est strict : la carabine doit peser au minimum 3,5 kg sans chargeur ni munition. Depuis 1978, le biathlon s’est détaché du monde militaire en passant à une carabine de plus petit calibre avec des munitions .22 Long Rifle à percussion annulaire. Le poids de déclenchement de la détente doit être au minimum de 500 g pour une question de sécurité et aucun système de grossissement de la visée est autorisé. Pendant la course, l’athlète porte sa carabine dans le dos grâce à des bretelles liées à un harnais fixé sur un côté de la crosse.
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