L'équipe de France a arraché une victoire aux tirs au but. Fabien Barthez, le gardien de l'équipe, a mis l'accent sur le mérite de ceux qui tirent, tout en se plaignant de ces matchs interminables.
Fabien Barthez a déclaré qu'il fallait surtout féliciter les joueurs de champ. Pour lui, les héros sont ceux qui tirent, car la pression est sur eux, pas sur le gardien.
Concernant son arrêt du deuxième tir italien, Barthez a expliqué qu'au départ, c'est toujours une erreur du joueur si le gardien parvient à stopper le tir. Il a mentionné que Lizarazu avait mal tiré le sien, puis il a arrêté le tir d'Albertini, remettant ainsi les compteurs à zéro.
Sur le coup, Barthez n'a rien éprouvé lors du tir de Di Biagio sur la transversale. Il s'apprêtait à repartir dans son coin, croyant qu'il restait encore des tirs à venir. Sa qualification, il ne l'a comprise que lorsqu'il a vu les autres courir vers lui, un étonnement partagé par Laurent Blanc.
Barthez a précisé qu'il déteste parler avant les tirs et qu'il sait ce qu'il a à faire. Il n'apprécie pas les encouragements excessifs.
Pour Barthez, ce match était comme tous les autres depuis le début du Mondial. Avec peu d'actions, il essaie de rester concentré en attendant le coup de sifflet final. Il a noté que les matchs n'en finissent plus et que, cette fois, il a eu droit aux tirs au but, un exercice peu répété. Il a rappelé qu'il n'avait perdu qu'une seule séance de tirs au but dans sa carrière, et que cette fois encore, ça s'est bien passé.
En fin de compte, la France s'est qualifiée pour les demi-finales de sa Coupe du monde.
Après trois années et demi passées à MU, Fabien Barthez est revenu à Marseille au cœur de la saison 2003/2004. Son premier test fut contre Strasbourg après plusieurs mois sans compétition. Marc Lévy, alors entraîneur des gardiens olympiens, a souligné la force mentale de Barthez et son envie de repartir sur quelque chose de neuf.
Ce nouveau départ contre Strasbourg aurait pu se dérouler sans accroc après le but de Johnny Ecker, mais Mamadou Niang, alors Alsacien, avait égalisé juste avant la fin, poussant l'OM à la prolongation, puis aux tirs au but. Barthez a repoussé le tir de Farnerud, puis celui de Niang, alors que Vachousek a tiré sur la transversale. Barthez a posé le ballon et a marqué le dernier péno pour qualifier l'OM.
Selon Barthez, les tirs au but sont plus durs pour le tireur que pour le gardien. Il relativisait sa situation grâce à son expérience et sa famille.
OM-Strasbourg : 1-1 (4 t.a.b. à 3)
Composition des équipes:
Le quart de finale entre l'Italie et la France a été un match serré, typique des rencontres entre ces deux nations. La France avait une super défense et un super gardien en Fabien Barthez, qui ne connaissait pas la pression.
Après la prolongation, les deux équipes ont dû être départagées aux tirs au but. Une séance haletante où, sur chaque tir, le Stade de France retenait son souffle.
Durant la séance de tirs au but, Fabien Barthez avait une grande présence dans sa cage et impressionnait les joueurs adverses.
Fabien Barthez est le dernier gardien français à avoir fait la différence lors d'une séance de tirs au but, précisément lors du quart de finale face à l'Italie en 1998, en arrêtant le tir de Demetrio Albertini.
Lors de l’Euro 1996, Fabien Barthez est devenu titulaire dans les cages. Barthez arrête le tir de Demetrio Albertini juste derrière, ce qui permet aux Bleus de ne pas se faire distancer.
Barthez tient toutefois à mettre ses coéquipiers qui ont tiré en avant : « Je pense qu’il faut surtout féliciter les joueurs de champ. Les héros, ce soir, ce sont eux. Dans ce genre d’exercice, la pression n’est pas sur le gardien de but mais sur ceux qui vont tirer.
La décontraction du gardien français lors de cette séance impressionne. Il déclare même à un coéquipier « J’ai la gigitte. Les poils du cul qui s’agitent. » Mais le portier se concentre vite sur son sujet, refusant même les conseils de ses coéquipiers, notamment ceux jouant en Italie.
En 2006, lors de la finale à Berlin, Fabien Barthez n’a arrêté aucune tentative italienne. David Trezeguet est le seul joueur à ne pas transformer sa tentative, ce qui offre une quatrième couronne mondiale aux Italiens.
On peut essayer de comparer les bilans de Fabien Barthez et de Hugo Lloris en équipe de France. Lloris a rejoint puis largement dépassé le record de 87 sélections (pour un gardien) détenu par son aîné depuis 2006, et il a remporté la Coupe du monde avec les Bleus en Russie. Pour le reste, les performances de Fabien Barthez en sélection restent encore au-dessus, qu’elles soient collectives ou individuelles.
Avec une moyenne de buts encaissés par match largement inférieure (0,55 contre 0,83) et une durée d’invincibilité incomparable (8 matchs contre 5), le champion du monde 1998 fait partout mieux que celui de 2018.
Lloris a gagné 60% de ses matchs en Bleus, pour environ 16% de défaites. C’est moins bien que Barthez, qui compte 70% de victoires pour seulement 8% de défaites. Fabien Barthez est invaincu en prolongations.
Enfin, si Hugo Lloris a perdu deux séances de tirs au but en sélection (sur deux jouées, dix tirs concédés), Fabien Barthez en a joué trois. En 1998 contre l’Italie, il a arrêté la tentative d’Albertini et a été suppléé par sa transversale sur celle de Di Biagio.
Événement | Année |
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Arrêt du tir d'Albertini contre l'Italie | 1998 |
Victoire en Coupe du Monde | 1998 |
Victoire à l'Euro | 2000 |
Finaliste Coupe du monde | 2006 |
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