Le Carabin est un établissement emblématique situé à Poitiers, apprécié pour son ambiance conviviale et son rôle central dans la vie du quartier de la Gibauderie.
« On appartient au quartier », affirme Sonia Monnereau, en décrivant l'esprit de son établissement. Ici, le matin, on prend son café. Le repas de midi est souvent un lieu de rendez-vous professionnels et on y boit un verre après le travail pour se détendre.
La boutique est accueillante et claire et très bien achalandée en magazines. Bienvenue toujours. Des souvenirs de souvenirs... 25 ans qu'on prend un petit café... Les nouveaux propriétaires ont un accueil et un professionnel. Très bien !
Situé à l'angle du petit centre commercial de la Gibauderie, le « Carabin » bénéficie d'une grande salle claire et sereine, accolée à l'espace tabac-journaux et prolongée par sa large terrasse couverte.
Depuis la construction du centre commercial de la Gibauderie à la fin des années 1970, l'enseigne du bar affichait « Le Nemrod ».
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Pôle emploi, Sorégie, le CHU et la Polyclinique ne sont pas très loin. Ici, les habitants du quartier ont leurs habitudes tout comme les étudiants.
Le lieu a été rebaptisé « Le Carabin » par les anciens gérants il y a une dizaine d'années, lorsque la faculté de médecine s'est installée dans le secteur. De retour au pays après avoir tenu, pendant quinze ans, plusieurs agences d'auto-école en Indre-et-Loire, Gérald et Sonia Monnereau sont là depuis quatre ans.
Gérald et Sonia Monnereau s'apprêtent à relooker l'établissement. « On veut mettre un petit coup de fraîcheur, de dynamisme », explique le patron. En 2018, le quartier sera tout neuf », assure le patron.
« La Gibauderie, c'est un petit village, comme un petit bourg à la campagne », poursuit Gérald.
Un client en chemise blanche, sans cravate, et à la carrure proche d'un troisième ligne de rugby, plaisante avec le patron. « Ce Carabin ? Il est chaleureux, convivial, il est humain. Et je ne dis pas ça pour avoir une réduction ! Comme tous ces inconditionnels des troquets dont je fais partie, je suis à la fois solitaire et amoureux des contacts. Je prends plaisir à me mettre dans mon coin, c'est mon poste de vigie. J'y travaille, je lis, j'y corrige mes copies… les plus pénibles ! », s'amuse François-Jean Authier.
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L'habitué des lieux est là en voisin puisqu'il enseigne la littérature française en hypokhâgne au lycée Camille-Guérin. « Le café est un espace qui fait rêver, s'enflamme-t-il. Un lieu de nulle part et de toujours, un lieu romanesque, un lieu poétique quel que soit son style. C'est d'ailleurs une réalité littéraire depuis le Procope quand le café est devenu un espace culturel autour de la consommation de ce nouveau produit. Les écrivains du 18e allaient y confronter leurs idées. »
De mon côté, très bon accueil à chaque passage. Le personnel souriant et très poli. Et leur mascotte qui mène sa vie, et vient dire bonjour au client.
Belle ambiance mais le problème est là serveuse qui ne voit jamais les clients surtout quand ils sont sur la terrasse... Vous pouvez attendre 20 minutes sans que personne ne vous voie. Dommage.
Le bar se ferme un peu trop tôt, trop mal, ne pas boire un deuxième verre. On reviendra.
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