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Certaines des expressions françaises célèbres tirent leurs origines d'histoires et de faits militaires, comme "Monter au créneau" ou "Tirer à boulets rouges". Intéressons-nous à l'expression "avoir une fenêtre de tir".

L'origine de l'expression "faire un carton"

Roman Doduik, figure des réseaux sociaux, s'est penché sur l'origine de cette expression liée aux sports de tir. L'expression « Faire un carton » et son dérivé « cartonner » signifient rencontrer un franc succès populaire ou d’estime, réussir un examen, un exposé, un entretien, ou mener à bien un projet.

Cette expression trouve son origine au XIXe siècle, dans les fêtes foraines. À l’époque, apparaissent des stands très populaires dans lesquels on s'amuse à tirer sur une cible en carton à l’aide d’une arme (arc, carabine, pistolet). Ces stands constituent les lointains cousins des disciplines de tir sportif que tu retrouves cette année aux Jeux olympiques.

Donc « faire un carton », c’est d’abord atteindre sa cible, faire mouche. Puis, l'expression s'est déclinée avec l’emploi du verbe « cartonner », autrement dit « réussir, remporter un plein succès ».

Le saviez-vous ?

Quand tu entends l'expression « faire carton plein », cela évoque un jeu beaucoup plus paisible, voire vieillot 😉 : le loto ou le bingo. Son but ? Le premier joueur qui remplit sa carte avec des numéros tirés au hasard a gagné la partie.

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Autres expressions françaises d'origine militaire

L’explication de l'origine de certaines expressions est historique. En août 1914, l’armée française est à la peine face à l’Allemagne qui fait reculer le front, laissant bientôt Paris à la portée de l’ennemi. Le ministère de la guerre prend alors la décision de mettre en retraite anticipée une partie de l’état-major français jugé responsable des défaites.

C’est le général Joseph Joffre qui met en œuvre cette disgrâce, envoyant notamment les officiers déchus dans la région de Limoges où se trouve le commandement arrière, bien loin du combat actif.

  • La chamade est un puissant roulement de tambour joué pour signaler une reddition, accompagné parfois du célèbre drapeau blanc. Elle est venue du persan shimata (qui signifie « fièvre » ou « vacarme ») par l’italien chiamata (« appel », « clameur »).
  • À l’époque des premières armes à feu, il fallait recharger avant chaque tir. Si la poudre était trop humide, elle ne se consumait pas et ne produisait pas l’explosion qui faisait partir le projectile. Le fusil “faisait long feu” et le soldat ratait son coup. "Faire long feu” renvoie donc à un échec et “Ne pas faire long feu”, à la brièveté d’une situation.
  • Le créneau désigne le creux laissé entre deux « merlons » sur la partie haute des remparts.

L'expression "Faire les 400 coups"

Aujourd’hui, “faire les 400 coups” équivaut à vivre sans respecter la morale ni les convenances. En 1621, le roi assiège Montauban. Pour obtenir la reddition de la ville, il ordonne le tir simultané de 400 coups de canons alors que les habitants festoient. Ce coup d’éclat n’eut pas beaucoup d’effet puisque le roi lève le siège quelques jours plus tard.

L'expression "Mort aux vaches !"

L’expression « Mort aux vaches ! » connaît deux origines liées au monde militaire :

  1. La première date du roi de France Henri IV (1589-1610). Au début de son règne, un vif sentiment de trahison se répand parmi ses anciens partisans du sud-ouest : Henri de Navarre les a quittés pour Paris, la couronne de France et la foi catholique. Le cri « Mort aux vaches ! » serait ainsi adressé au comte de Béarn, devenu roi de France, les armoiries du Béarn étant d’or à deux vaches de gueules, accornées, colletées et clarinées d’azur.
  2. La seconde provient du Paris assiégé de 1870-1871. Les baraques des gardes prussiens, signalées par l’inscription « Wache » (« Sentinelle »), ont fait crier aux Parisiens « Mort aux Waches !

L'expression "Tirer à brûle pourpoint"

Le pourpoint, veste courte et matelassée, équipe alors les gens de guerre à une époque où les armes à feu se généralisent. Tirer « à brûle pourpoint », revient donc à tirer sur l’ennemi à bout portant, de si près que les résidus de poudre du tir viennent consumer son habit.

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