Les armureries en France ont une longue histoire qui remonte à plusieurs siècles. Les armuriers étaient initialement des artisans spécialisés dans la fabrication d’armures pour les chevaliers et les soldats.
C’est un pan de l’histoire commerciale briochine qui s’apprête à disparaître. Pierrick Daniel est armurier, comme l’étaient son père, Noël Daniel et son grand-père, Pierre Daniel. C’est ce dernier qui ouvre l’armurerie en 1924 au 43, de la rue Saint-Guillaume. L’enseigne va traverser le XXe siècle.
Les années ont passé, le magasin n’a du reste pas beaucoup bougé depuis des dizaines d’années. « La façade du magasin a quand même été refaite dans les années 70 », explique-t-il. Durant près d’un siècle, les Briochins ont ainsi pu se fournir en fusils, balles et autres ustensiles de chasse, sans oublier la pêche et la coutellerie.
À 67 ans, Pierrick Michel, gérant de l’armurerie rue Saint-Guillaume, va pouvoir partir en retraite et se consacrer uniquement à la pêche et à la chasse. Son magasin a été vendu à un couple de joailliers.
Il a bien un neveu dans le métier, Jean-Noël Le Douarec, mais celui-ci a ouvert son propre magasin, « L’Atelier du fusil », à Plaintel, il y a près de quatorze ans.
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Car officiellement, le magasin va fermer ses portes le 28 juillet prochain. L’immeuble a lui aussi été vendu, avec une signature définitive en octobre prochain.
On connaît d’ailleurs les nouveaux propriétaires puisqu’il s’agit de Yohann et Virginie Gicquiaud, actuellement joailliers rue Houvenagle, à Saint-Brieuc. Le couple a ouvert sa boutique de joaillerie il y a quatorze ans. « Nous avons été heureux dans cette rue et nous croyons dans cette ville de Saint-Brieuc, explique Yohann Gicquiaud. Ce déménagement rue Saint-Guillaume va nous permettre d’évoluer car l’emplacement sera meilleur, dans une rue plus fréquentée ».
Aujourd’hui, il existe environ 15 000 armureries en France. Elles se trouvent dans toutes les régions du pays et peuvent être grandes ou petites, indépendantes ou liées à des chaînes nationales.
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Il existe plusieurs raisons pour lesquelles il peut être avantageux d’aller chez un armurier à Saint-Etienne. Tout d’abord, les armuriers sont des experts en matière d’armes à feu et peuvent vous aider à choisir le bon équipement pour vos besoins.
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Christophe Penoignon Pas vraiment gâté par la météo cet été, l'office des sports a pu proposer une animation tir à air comprimé, mercredi, dans la salle de la Société de tir du Poher, partenaire de l'activité.
La position, la visée, le lâcher... Ce sont ces différents éléments de la technique de tir qu'ont pu appréhender les enfants, mercredi après-midi, au stand de la Société de tir du Poher, situé près de l'école Diwan.
Après avoir été sensibilisés aux règles de sécurité à appliquer (port de lunettes de protection, etc.), ces Lucky Luke en herbe ont pu apprendre à charger et à armer leur fusil ou leur pistolet.
« Cela fait quelques années qu'on fait appel à la Société de tir du Poher, explique Nolwenn Coteller, responsable de l'office des sports. C'est du gagnant-gagnant. Cela peut donner envie aux jeunes de s'inscrire à l'école de tir, et de notre côté, on ajoute une activité supplémentaire à notre panel. »
« Ça change des activités traditionnelles », se réjouissait Maxence. « Et ça permet de travailler notre concentration », précisait Corentin, qui tirait pour la première fois avec un fusil. « Cela permet de travailler beaucoup de choses : la patience, la rigueur, le respect, la maîtrise de soi... », explique Bruno Daoux, animateur à la Société de tir du Poher, qui ajoute : « Certains sont déjà venus. Ça se voit sur les cartes... ».
En 2024, les jeux Olympiques se dérouleront, sauf énorme surprise, à Paris... Cela tombe bien, le tir à dix mètres est une discipline olympique.
Arbalète, armes anciennes, bench rest, carabine, cible mobile, écoles de tir, pistolet, silhouettes métalliques, tirs aux armes réglementaires, tir au plateau, tir sportif de vitesse... La Fédération française de tir propose plusieurs pratiques adaptées à un très large public (jeunes, adultes, seniors, féminines, en situation de handicap...). Il y en a donc pour tous les goûts.
« En tout cas, la jeune génération arrive. C'est de bon augure pour 2024 ! », annonce Bruno Daoux.
L’opération nationale d’abandon et de régularisation des armes prend fin cet après-midi. Les militaires de la compagnie de la gendarmerie de La Flèche (Sarthe) auront rarement vu un tel défilé devant leur porte.
Dans l’après-midi du mardi 29 novembre 2022, le nombre de personnes venues déposer leurs armes à La Flèche était tel que, pendant quelques minutes, certains étaient contraints de faire la queue à l’extérieur de la gendarmerie, chargés de leurs armes, dissimulées dans des housses et mallettes prévues à cet effet, emballées sommairement dans des sacs-poubelles et le plus souvent, simplement sous le bras.
« Pourtant, une fois sur place, cela va très vite et, le plus souvent, les gens n’ont pas à rester plus de cinq minutes en tout » , souligne un officier de gendarmerie. Malgré l’appréhension légitime de certains à se rendre avec une arme à feu chez les militaires, l’ambiance à l’intérieur est plutôt détendue.
« Qu’est-ce que vous m’apportez là ma petite dame ? » lance un des deux gendarmes derrière son comptoir. « Ce sont six fusils qui ont appartenu à mon mari, mais je n’y connais rien. Certains sont déclarés mais pas tous », répond l’octogénaire. « Ça ne fait aucune différence », reprend le gendarme qui, lui, a l’œil. Il inscrit sur le registre la marque et le numéro de fabrication de l’arme, après s’être bien assuré qu’elle n’était pas chargée. Son collègue noue ensuite une petite étiquette sur le fusil qui s’en va rejoindre un petit tas au fond de la pièce. L’affaire est terminée et aucune autre question n’est posée.
Les armes collectées sont, pour la grande majorité, des fusils de chasse. « Pour la très grande majorité, ce sont des gens qui viennent déposer des armes retrouvées dans les greniers qui ont appartenu à un chasseur de la famille et qui ont été un peu oubliées, explique Véronique Ortet, sous-préfète de l’arrondissement de La Flèche, venue visiter les opérations. Certains accordent une forte valeur sentimentale à ces héritages.
Pour ceux qui souhaiteraient conserver leurs armes jusqu’ici non déclarées, un autre bureau est mis à disposition. Ici, pas besoin d’amener son fusil. Des photos de bonne qualité, le numéro et les dimensions de l’arme suffisent. Mais cette procédure prend un peu plus de temps.
La préfecture rappelle qu’il ne faut pas déplacer les éventuelles munitions de guerre (obus, grenades), explosifs et poudre.
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