Romorantin-Lanthenay, commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire, possède une histoire riche et une évolution commerciale intéressante. Avec une population d'environ 17 000 habitants, Romorantin-Lanthenay est une ville moyenne qui offre un cadre de vie agréable et une qualité de vie appréciée de ses résidents.
La ville dispose d'un important tissu commercial, avec de nombreuses enseignes de grande distribution et de nombreux indépendants. L'attractivité touristique de Romorantin-Lanthenay est également importante. La commune dispose également d'un patrimoine naturel riche, avec de nombreux espaces verts et un environnement préservé.
Si vous êtes à la recherche d'un fonds de commerce dans le secteur de l'armurerie, Romorantin-Lanthenay peut donc être une ville à considérer. De plus, la présence de plusieurs armureries sur le territoire peut être un atout pour votre entreprise, en vous permettant de bénéficier d'une clientèle déjà acquise au secteur.
Après une disette de plus d’un an, les amateurs d’histoire locale et membres de la Sahas (Société d’art histoire et archéologie de Sologne) se sont retrouvés samedi 5 juin à l’auditorium avec un vrai plaisir pour écouter la conférence de leur présidente Hélène Leclert. Le thème des anciens commerces a rappelé de nombreux souvenirs aux plus anciens. Grâce à des photos de Pierre Villedieu, ils ont pu revoir nombre de ces anciens magasins.
Hélène Leclert en a évoqué plus de 80. On retiendra que nombre de ces enseignes dont certaines ont tenu plus d’un siècle, après différentes mutations, changent de plus en plus rapidement, d’exploitants et de destination. Les enseignes portent pour beaucoup des noms anglais… c’est sans doute plus chic !
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Hélène Leclert, présidente de la Société d’art, d’histoire et d’archéologie de la Sologne (Sahas), rembobine 50 ans d’histoire commerciale du centre-ville dans le dernier bulletin trimestriel de la société. « Aucune famille n’a pu fêter le centenaire de son installation » Ce numéro spécial de 90 pages en couleurs, ravivera sûrement des souvenirs chez les plus anciens et montre l’évolution commerciale de cette « Grande-Rue » qui s’appelle aujourd’hui avenue Georges-Clemenceau.
Pour ce voyage dans le temps commercial, la présidente s’est appuyée sur de nombreux articles de presse, le journal municipal, des cartes postales et des fonds documentaires de familles de commerçants. « Dans les années 60, les vitrines de commerces se modernisent, de petites boutiques ferment car les supermarchés drainent désormais la clientèle. Les années 2000 voient la multiplication des boutiques de services. Il est désormais de bon ton de donner une enseigne à consonance anglaise », détaille Hélène Leclert, présidente de la Sahas.
Sur ces cinquante dernières années, Hélène Leclert remarque que : « les anciennes maisons qui faisaient la renommée de Romorantin ont fermé les unes après les autres. Aucune famille n’a pu fêter le centenaire de son installation, il ne leur a manqué que quelques années ». La faute au changement des habitudes de consommation et d’une offre commerciale plus axée sur les services : « À partir de 2004, les boutiques de téléphonie ont investi la Grande-Rue et plus récemment les agences immobilières et les agences de travail temporaire ».
Aujourd’hui, la présidente de la Sahas note que « les zones commerciales drainent la clientèle. La Grande-Rue reste néanmoins la rue commerçante de Romorantin avec une majorité de commerces indépendants et peu de commerces franchisés ».
Quelques exemples d'anciens commerces évoqués par Hélène Leclert :
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Quel était le commerce à la place de la Banque populaire, du kebab Ali Baba, du magasin Au marathon du tissu ou encore Welcom ?
Dans l’après-midi du samedi 17 Mars 1973, alors qu’il vient de découvrir une liaison illégitime entre son épouse et l’un de ses collègues de travail, Marcel Charpentier, ouvrier âgé de vingt-neuf ans, entreprend de se venger. Vers 14h30, Charpentier se rend à la cité des Favignolles avec l’intention d’y retrouver l’amant. Ce dernier étant absent, Charpentier regagne son domicile, ivre de colère.
Lorsque l’équipage composé de trois gardiens de la paix et d’un inspecteur de police arrive sur place, les éclats de voix d’une violente dispute sont nettement perceptibles depuis les parties communes. Alors qu’il atteint le deuxième étage, il tombe malheureusement nez-à-nez avec le forcené, lequel est effectivement armé d’un fusil. Charpentier fait feu à bout portant sur le policier qui tentait de prendre son arme de service.
Atteint très grièvement au ventre par une gerbe de plombs, l’inspecteur toujours conscient est emmené en catastrophe par ses collègues jusqu’à l’hôpital local. Vers 16h30, son véhicule est repéré à hauteur de la commune de Selles-Saint-Denis alors qu’il prend la direction de Salbris. Mais il parvient à nouveau à prendre la fuite.
Vers 18h, il est finalement localisé par les gendarmes au centre-ville de Romorantin-Lanthenay, rue de la Pierre. L’interpellation est difficile: le forcené trouvé en possession de son fusil et de l’arme administrative dérobée à l’inspecteur Cruchet se débat vigoureusement.
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Le 19 mars, malgré les soins intensifs apportés pendant plusieurs heures, l’état de l’inspecteur Jean Cruchet se dégradait dans la journée ; il décédait des suites de ses graves blessures après avoir pu échanger quelques mot avec ses proches. Né le 29 décembre 1932 à Château-Renault (Indre-Et-Loire).
C’est la présence des absents dans la mémoire des vivants.
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