Cet article se propose d'explorer divers aspects liés à l'histoire et à l'environnement, en s'inspirant de documents et d'observations sur le terrain. Nous aborderons des sujets tels que la gestion forestière, la restauration des terrains en montagne et la fixation des dunes, tout en mettant en perspective leur importance historique et contemporaine.
En France, la culture forestière, exercée sur des massifs existant depuis des siècles, repose sur le principe fondamental de la perpétuation de la forêt par ses ressources naturelles. Le repeuplement naturel se fait soit par les semences des arbres, soit par les rejets des souches. La futaie provient directement des semis. Les résineux, ne rejetant pas de souches, sont traités en futaie.
Pour les bois feuillus, les propriétaires adoptent rarement le régime de la futaie, qui nécessite l’immobilisation d’un capital ligneux considérable. Ils préfèrent soit le taillis simple, soit le taillis sous futaie à courtes révolutions. Cette situation est à la veille de se modifier, la cherté de la main-d’œuvre et le manque de débouchés pour les bois à charbon ayant démesurément déprécié les taillis exploités à un âge peu avancé.
Au 1er janvier 1899, les domaines forestiers de l’État couvraient 1.039.233 hectares, dont 903.573 avaient fait l’objet d’ordonnances d’aménagement. Les forêts communales et d’établissements publics gérées par le service forestier s'étendaient sur 1.927.286 hectares, dont 1.554.983 aménagés.
Il ne suffit pas d’adopter les procédés les plus favorables à la croissance des bois et au repeuplement naturel, soit par semis, soit par rejets. Le bon aménagement n’intéresse pas les seuls propriétaires en leur assurant des revenus constants; il est aussi, pour le pays, une nécessité de premier ordre. Colbert établit une administration puissante pour gérer les forêts et la célèbre ordonnance de 1669, prescrivit la mise en réserve du quart de tous les bois appartenant aux ecclésiastiques, gens de main-morte, communautés et gens des paroisses ; le surplus devait être divisé en coupes réglées.
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L’influence du boisement des montagnes sur le régime des eaux est reconnue depuis longtemps. Dans les pays de montagne, dès que le sol est dénudé, les eaux sauvages dégradent le sol. Plus les versants sont déclives, plus ces eaux se réunissent rapidement dans tous les plis et plus profondément les ravinent.
Pour éviter ces ravages, le législateur a dû s’efforcer d’empêcher le déboisement des montagnes, car la forêt retient les eaux pluviales et empêche la formation des torrents. Les lois du 28 juillet 1860 sur le reboisement et du 8 juin 1864 sur le gazonnement des montagnes prévoyaient des subventions pour le reboisement ou le gazonnement facultatif des terrains situés en montagne.
Qu’il s’agisse de boues glaciaires, de marnes du lias ou des schistes lustrés du trias dans les Alpes, des terrains de transport ou des schistes dévoniens dans les Pyrénées, des granités ou des micaschistes en voie de désagrégation dans les Cévennes, le problème à résoudre est partout le même. Il faut d’abord, par des travaux de correction, apporter au régime des torrents une amélioration immédiate, rendre à leur lit la stabilité et arrêter les mouvements du sol afin de permettre à la végétation, quelle qu’elle soit, de s’y installer.
Les matériaux, poussés par le vent, remontent la pente occidentale, franchissent la crête et descendent sur le flanc oriental. Cette succession de chaînes augmente de hauteur de l’ouest à l’est, en suivant une inclinaison générale de 12 à 19 %. A un certain moment, le sable s’accumule sur le flanc occidental et la crête s’écroule, de sorte que l’intervalle entre deux chaînes consécutives se comble lentement.
La fixation des dunes était depuis longtemps reconnue nécessaire et le programme en était arrêté depuis 1779. La dépense s’est élevée à 13 millions environ et la surface boisée atteint 68.544 hectares, dont 16.587 onf été aliénés pour la somme de 13.726.000 francs, soit environ le montant des frais de fixation.
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Pour maintenir le relief du terrain, on provoque la création d’une dune nouvelle, au moyen d’une palissade établie à une distance de 120 à 130 mètres de la laisse des hautes mers et au pied de laquelle s’accumulent les sables. On relève cette palissade au fur et à mesure de son envahissement, jusqu’à ce qu’on ait obtenu une hauteur de 10 mètres, que les sables roulés ne peuvent plus franchir.
La longueur de la dune littorale est de 226 kilomètres, dont 121 dans le département de la Gironde et 105 dans celui des Landes. Il existe d’autres dunes encore sur nos côtes, mais elles sont de moindre importance et formées d’ailleurs de sables calcaires mélangés de quartz.
Type de Domaine Forestier | Surface Totale (hectares) | Surface Aménagée (hectares) | Surface Non Aménagée (hectares) |
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Domaines de l'État | 1.039.233 | 903.573 | 135.660 |
Forêts Communales et Établissements Publics | 1.927.286 | 1.554.983 | 372.306 |
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