La maison Simon, boulevard de la République, à Salbris, résonne d’histoires de chasse. Fondée en 1934, les Établissements Simon ont une grande expertise de la chasse, et ont installé au cœur de la Sologne, à Salbris, une armurerie authentique sur près de 250 m2. C’est en 1934 que commence notre histoire… Paul Simon et Gabrielle son épouse, s’installent au 20 boulevard de la République à Salbris, reprenant la petite échoppe d’Armurerie de M. Paul est armurier de métier, et passionné de chasse et de pêche. Il installe son atelier, commence la fabrication de munitions, propose des Armes de nouvelle génération, vend des articles en cuir et quelques vêtements.
En reprenant une petite échoppe d’armurerie en 1934 à cet endroit même, Paul Simon a commencé son affaire dans 30 m2 avec sa femme. Paul Simon a ouvert une petite échoppe d'armurerie de 30 m 2en 1934 avec sa femme, ainsi qu'un atelier d'électricité générale. « Mon grand-père fabriquait des munitions, raconte Catherine Simon, sa petite-fille. Quand est arrivée la Seconde Guerre mondiale, certaines armes ont été volées et d’autres réquisitionnées. Avec une activité au ralenti à cette époque, ma grand-mère restait à la boutique pendant que mon grand-père avait trouvé un complément en faisant du dépannage électrique chez les habitants. »
Dans les années 50, ils se diversifient dans l’électroménager. « La chasse avait été mise à mal en raison d’une grosse pénurie de lapins touchés par la myxomatose. » Une dizaine d’années plus tard, leur fils Jacques les rejoint. « Mon papa est né dans l’armurerie. » Son destin était quasiment tout tracé. En 1968, son fils Jacques et sa belle-fille Michelle les ont rejoints. « Nous faisions les cartouches », se souviennent ceux qui ont ensuite repris l'affaire en 1972. Forts de ces notions d’engagement et de service, leur fils Jacques Simon et Michèle reprennent l’entreprise familiale en 1972 avec une forte volonté de se développer mais surtout de se spécialiser sur l’univers de la Chasse et de la Nature.
« Mes parents ont repris le commerce en 1972. Ils y ont développé l’équipement de chasse et ont créé un magasin de 100 m2. » Jacques s'occupait des armes, Michelle a développé les vêtements de chasse, la mode autrichienne plaisait alors beaucoup. « Nous avons commencé à créer l'image », résume-t-elle. Petit à petit, le magasin s'est agrandi, quatre salariés entourant alors Jacques et Michelle.
La story familiale continue avec Catherine Simon et Jean-Luc Debizet qui décident en 2002 de faire perdurer l’esprit et l’identité de l’Armurerie SIMON en accentuant son développement. « La concurrence s'installait, des grandes surfaces vendant des armes et des vêtements, nous nous sommes positionnés sur du haut de gamme ». Chasse, après chasse, cadeaux, sellerie, participation à des salons, la diversification accompagne l'armurerie Simon. Notre participation aux grands Salons de la Chasse nous permet de faire rayonner notre savoir-faire.
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Habitant avec ses parents dans l’appartement au-dessus du pas-de-porte, Catherine, fille unique, passait dès le plus jeune âge ses journées dans la boutique, à emballer des cartouches par exemple. Mais elle a fait ses armes ailleurs. Titulaire d’un diplôme d’expert-comptable, elle a rejoint un cabinet. Puis elle est devenue directrice comptable et financier dans une entreprise d’armement. Adulte, elle a d'abord travaillé à Bourges en comptabilité finances, avant que ses parents ne lui proposent de reprendre l'affaire familiale. « J'aimais beaucoup mon travail, mais l'idée de gérer l'entreprise, d'aller jusqu'au bout des décisions, de travailler avec mon compagnon Jean-Luc (ingénieur en armement - munitions), m'ont décidé à continuer l'aventure commencée par Paul, mon grand-père et à faire évoluer la belle image en gardant l'esprit maison »,explique Catherine Simon.
« Ponctuellement, je venais donner un coup de main à mes parents. » Son conjoint, Jean-Luc Debizet, ingénieur, fut l’un des concepteurs du pistolet MR73. Partageant tous les deux la même passion pour la chasse, le couple reprend le magasin en 2003, après 40 ans de carrière pour Jacques et Michèle Simon. « J’avais un job passionnant mais j’avais une autre histoire à écrire. Je leur ai racheté le fonds de commerce pour qu’ils aient une retraite décente. Et progressivement, je suis devenue propriétaire des murs. Tout s’est fait naturellement, dans les règles d’une transmission organisée. Mes parents m’ont laissé les mains libres. J’ai reçu en cadeau une belle image de l’entreprise qu’il a fallu cultiver et enrichir sans l’abîmer. »
Catherine et Jean-Luc renforcent l’atelier, développent la partie sportswear et passent le magasin à 250 m2. La nouvelle équipe compte aujourd'hui sept salariés avec un nouveau pivot, désormais, celui d'«équipementier ». Désormais doté d’un magasin de 250m², d’un Atelier de fabrication et de réparation d’armes, d’un Atelier de production de munitions, d’un Atelier SAV agréé par Barbour pour la réparation et l’entretien des vestes, l’entreprise possède un Stand de tirs sur cibles fixes et un Sanglier courant pour le réglage des armes. Toutes les grandes marques de la chasse sont ici représentées dans cette boutique de référence où tous les accessoires dédiés à la chasse sont disponibles. A côté de la vente d'armes, un atelier de réparation et de mise en conformité est tenu par des amuriers professionnels d'expérience.
Après l’ouverture d’une autre boutique de prêt-à-porter féminin « L’Histoire continue » en 2008 quelques mètres plus loin, l’entrepreneuse mène des travaux pour la déplacer prochainement dans un local trois fois plus grand. La Passion du Métier anime notre enseigne, le choix de la proximité et de la convivialité s’invite à chaque instant. « Notre rôle est de trouver des produits techniques pour satisfaire nos clients, dont beaucoup sont des amis. Nous avons plaisir à nous retrouver pour nous raconter des histoires de chasse. Nous avons un vrai métier de conseils et de services, à chaque mode de chasse, son équipement. »
La commerçante est très attachée à la proximité. « Cette notion de services nous différencie tellement des autres. Nous devons être là pour répondre aux besoins, à l’envie ou aux problèmes des clients. » Nous devons être là pour répondre aux besoins, à l'envie ou aux problèmes des clientsCatherine Simon, qui dirige l'armurerie Simon à SalbrisBien évidemment, toute la famille chasse, et l'histoire ainsi continue.
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À 57 ans, Catherine Simon se voit encore travailler durant dix ans. Maman de deux enfants de 33 et 29 ans, elle ignore si une quatrième génération reprendra le flambeau. « Ils vivent chacun leurs expériences dans d’autres domaines. Affectivement, ils ont l’entreprise dans les tripes. Ils viennent nous aider et je prends leurs idées avec bonheur. Quand on reprend une société familiale, il ne faut pas que ce soit dans la contrainte.
Informations pratiques :
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